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4.11/5 (sur 60 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Fribourg , le 20 avril 1973
Biographie :

Marie-Christine Horn, qui a publié précédemment sous le nom de Marie-Christine Buffat, a signé son premier roman en 2006, un policier intitulé « La Piqûre » dont la trame principale se déroule entre Lausanne et Rio de Janeiro. Ce thriller à rebondissements a obtenu une mention « Coup de cœur » chez Payot. Son deuxième ouvrage, paru en 2008, est une fiction pour la jeunesse mêlant frissons et rock n'roll, « School Underworld et les ondes maléfiques », pour lequel elle a reçu le prix des Jeunes Lecteurs de Nanterre en 2009. Elle a publié en 2011 un témoignage unique sur la vie avec un enfant souffrant d’un TDAH, « La Toupie – vivre avec un enfant hyperactif ». Son ouvrage, « Le nombre de fois où je suis morte », est un recueil de nouvelles mêlant détresse et humour noir (sorti en avril 2012 – éditions Xenia). En 2014 sort une version illustrée de son livre jeunesse « School Underworld » sous le titre de « La malédiction de la chanson à l'envers ». « Tout ce qui est rouge », publié en 2015, est roman policier qui est dans la continuité de « La Piqûre » et où l'on retrouve l’inspecteur Rouzier. Marie-Christine Buffat signe également des chroniques pour le quotidien Le Nouvelliste et divers magazines.

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Source : http://www.lelivresurlesquais.ch/auteur/marie-christine-horn/
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Il faut croire que le psychisme a cela de très fort : si quelque chose va à l'encontre de vos principes, mais que vous vous sentez impuissant à y renoncer, vous modifiez votre perception pour que les deux s'accordent.
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A force de remplir des tests de psychologie sur Biba ou Vogue, elles imaginaient détenir le secret de l'essence profonde qui animait les êtres vivants de ce monde en perdition. Elles cumulaient les points acquis sur différents quizz, et pensaient être autorisées à régler les problèmes amoureux de leurs copines parce qu'à la question :
"Est-ce que votre ami vous trompe s'il vous affirme avoir rendu visite à sa grand-mère la veille ?", elles avaient coché la réponse :
a ) probablement, si celle-ci est décédée depuis trois ans.
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- tu savais qu'elle avait un fils ?
- oui. Elle m'en a vaguement parlé un jour. Je ne lui ai pas posé de questions, elle paraissait mal à l'aise.
- c'est à cause de lui qu'elle a fait un malaise
- Non, moumousse. Les mères font des malaises à cause de l'amour qu'elles éprouvent pour leurs enfants. Elles sont convaincues qu'elles sont responsables de leurs maux, de leurs inaptitudes, de leurs échecs. Au moindre faux pas de leur progéniture, elles se reprochent de n'avoir pas su leur apprendre à marcher. On devrait obliger les femmes à se demander si leurs enfants sont de bons enfants, au lieu de s'accuser d'être de mauvaises mères, on devrait leur fourrer dans la tête que le rôle de parent n'incombe pas à elles seules et que le rôle des pères ne se limite pas à donner leur nom de famille avant de mettre les voiles parce qu'élever des enfants n'est pas qu'une source de joie, que c'est même très dur, et qu'on ne fournit pas le mode d'emploi. Parce qu'on attribue encore et toujours majoritairement la garde des enfants à la mère, parce que les pères, une fois déliés du sacrement du mariage, oublient très souvent qu'ils restent des pères quand ils ne sont plus des maris. Parce qu'on a l'habitude de ces hommes qui s'en vont en abandonnant leurs petits pour en refaire d'autres, mais qu'on fustige toute femme qui oserait copier ce schéma.
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Dans ces contrées, on ne riait pas des convenances, et l'ouverture d'esprit était vue comme une insulte qu'on évitait de se lancer au visage.
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"En temps de guerre, ma chère, les gros maigrirons et les maigres périront" p26
"la mycose n'attaque pas que les minous des dames, il avait dit. Mais le bois, ça ne se soigne pas. Et ça avait l'air de l'attrister plus que pour les femmes. C'est qu'on s'y attache, aux outils" p23
"J'étai morte. Alléluia je n'avais jamais été aussi vivante"p12
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p. 7 … & c'était comme si chaque champignon que je fauchais effaçait une contrariété dans le cabas lourd de mon quotidien…
p. 23 … Mais le bois, ça ne se soigne pas. & ça avait l'air de l'attrister plus que pour les femmes. C'est qu'on s'y attache, aux outils.
p. 26 … J'avais embrassé un prince charmant, il s'était transformé en crapaud.
p. 30 … A courir après le fric, les gens ont perdu le seule chose que compte vraiment : le temps de le dépenser.
… Nous étions sur le même bateau mais pas dans la même cabine.
p. 57 … je suppose que maman aura de la difficulté à me le pardonner. Toute une vie de bienséance et d'invitations dûment rendues balayées à cause de quelques petites sodomies par-ci, par-là.
p. 59 … Loin de la montagne, c'est toujours l'argent.
p. 64 … Ah! Oui, Madame, mon mari aimait les féministes. Mon cul vous le confirme.
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Elle voulut se redresser et le mouvement lui scinda le bas-ventre d'une vive douleur. Par réflexe elle serra son sexe et s'étonna de la sensation gluante sur sa main. Portant les doigts devant son visage, elle retint un cri. Ils étaient maculés d'un sang rouge brunâtre, très différent de celui de ses menstruations, et de toute façon ces dernières ne devaient pas se manifester avant une dizaine de jours. La vue du magma foncé l'hypnotisait. Il glissait sur sa peau, poissait le bout de ses phalanges, et les remous qu'elle lui imposait modifiaient la couleur en nuances nouvelles. Elle se leva, étrangère à la douleur et aux taches coagulées imprimées entre ses cuisses, puis se dirigea vers le chevalet abandonné au centre de la pièce. Face au dessin, elle plongea son index à la source du sang et doucement, par appositions très précises, elle en colora la toile.
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Elle voulut se redresser et le mouvement lui scinda le bas-ventre d'une vive douleur. Par réflexe elle serra son sexe et s'étonna de la sensation gluante sur sa main. Portant les doigts devant son visage, elle retint un cri. Ils étaient maculés d'un sang rouge brunâtre, très différent de celui de ses menstruations, et de toute façon ces dernières ne devaient pas se manifester avant une dizaine de jours. La vue du magma foncé l'hypnotisait. Il glissait sur sa peau, poissait le bout de ses phalanges, et les remous qu'elle lui imposait modifiaient la couleur en nuances nouvelles. Elle se leva, étrangère à la douleur et aux taches coagulées imprimées entre ses cuisses, puis se dirigea vers le chevalet abandonné au centre de la pièce. Face au dessin, elle plongea son index à la source du sang et doucement, par appositions très précises, elle en colora la toile.
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Marcel proposa de prêter l'imprimante du bureau afin d'émettre la fameuse procuration, le sésame dont on ne doutait pas qu'il suffirait à sauver la vieille dame des griffes d'une administration qu'ici tous réprouvaient, ce monstre aux rouages bien huilés qui avait tenté de les écraser un par un comme de vulgaires insectes, avant qu'ils trouvent refuge, compréhension, amitié et tranquillité au coeur de leurs abris de métal ou de polystyrène mal isolés, utérus modernes aux dimensions étroites et pourtant suffisantes pour s'y sentir à l'abri, protégés du monde extérieur, du système qui les avait une fois ou l'autre, voire toujours rejetés.
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"Je sais à peine me gérer toute seule! Je n'ai que 25 ans, ... et ma vie n'est pas réglée comme du papier à musique. D'ailleurs ton père est loin d'en être les notes, ..."

La peinture est le reflet de l'âme, je ne peux pas reproduire ce que je ne connais pas.

Je souhaite que tu trouves ton bonheur... pas que tu fasses le mien.
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