Paradoxalement, ce qui fut une relation asservissante de la mère à la fille rend la séparation plus complexe que ne l’aurait fait un vrai lien d’amour nourricier. Plus de cinquante ans après, Marguerite en parlera encore: «Je suis encore dans cette famille. C’est là que j’habite à l’exclusion de tout autre lieu. C’est dans son aridité, sa terrible dureté, sa malfaisance que je suis le plus profondément assurée de moi-même…» (L’Amant).