Marie-Claude Aristégui vous présente son ouvrage "
Scénario noir en Gironde" aux éditions
Sud-Ouest.
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scenario-noir-en-gironde
Note de musique : © mollat
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Aujourd'hui, aucun monarque n'aurait l'idée de visiter le secteur. Aucun chef renommé ne songerait à faire carrière aux Eaux Bonnes, à moins d'être perclus de rhumatismes ou suicidaire. Et on avait beau répéter que l'Impératrice Eugénie adorait ce hameau qui avait aussi accueilli Delacroix ou Flaubert, il fallait une imagination délirante pour concevoir les fastes d'antan. (P38-39)
« Après le meurtre, vous avez rejoint à pied votre domicile ? Vous n’aviez pas de voiture ? À quoi pensiez-vous ? »
Courir, fuir, ne pas écouter ce coeur qui s’emballe, ne pas se retourner. Voilà à quoi je pensais. Ou plutôt, j’essayais de ne pas penser. J’avais froid. J’avais peur. Et pourtant j’avais l’étrange satisfaction de la tâche accomplie. Comment formuler cette idée sans choquer ?
ce livre et génial j'habite à l'année au cap ferret ce livre s'adresse au VRAI ferrecapien les nom son inspiré de vrais personnes c'est un livre qui s'adresse au personne ayant aussi un cerveau pour comprendre exactement ce que l'auteur à voulue montrer
Les sots prétentieux, les nouveaux riches, l'ennuient. Il peut s'en amuser. Un temps. Pas longtemps. Et il faut être vraiment très sot et très prétentieux pour ne pas s'en apercevoir. Il a l'expérience, des cons, il en a tellement vu.
Mon avocat regarde fixement ses notes ou ses chaussures, je ne sais pas. Je ne vois bien que sa nuque baissée et son dos crispé. Il ne se donne même plus la peine de se retourner vers moi pour m’encourager ou me manifester quelque sympathie. Il est jeune. Mon attitude le perturbe. Il ne me comprend pas. Je n’explique rien, je parais incapable d’aligner trois phrases cohérentes, de répondre clairement au président de cette cour d’assises. Mais que dire à cet homme en robe qui vous pose des questions aussi décalées ?
Mais ça ne me regarde pas. Je ne suis concerné que lors d'une construction. C'est là qu'il y a un projet d'hôtel? C'est dément. Si j'avais le temps ça me ferait rire.
Il se lève et marche dans la salle de séjour à longues enjambées tout en se massant le crâne. Machinalement, je me lève aussi et je bouge dans la pièce. On dirait deux boxeurs sur un ring. Nous sommes grotesques -C’est une plaisanterie, je n’ai envie de tuer personne. Et il ajoute : Quoique… Maintenant…
C'était il y a deux ans, à Rochefort. Un soir d'hiver, dans l'ombre, j'attendais. Il est arrivé. J'ai surgi face à lui. Je voulais qu'il me regarde. Qu'il sache. J'ai frappé. Frappé. Oui, Monsieur le président, après, j'ai fui. Il y avait du sang partout.
Je me tenais à l'écart, les mains dans les poches de mon manteau, maussade. J'avais l'envie folle d'une cigarette.