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3.23/5 (sur 3705 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bayonne , le 03/01/1969
Biographie :

Marie Darrieussecq est une écrivaine française.

Elle a été élevée dans un petit village du Pays basque auquel elle est très attachée. Elle intègre l’ENS en 1990 et poursuit ses études de littérature à Paris III et Paris VII. Lauréate de l’agrégation de Lettres en 1992, elle occupe un poste de chargé de cours à l’Université de Lille de 1994 à 1997 tout en travaillant sur sa thèse. C’est pendant cette période qu’elle rédige son premier roman "Truismes" qui paraît en 1996. Traduit dans 40 pays, il connaît un succès mondial.

Après la soutenance de son doctorat, en 1997, intitulé "Moments critiques dans l’autobiographie contemporaine. Ironie tragique et autofiction chez George Perec, Michel Leiris, Serge Doubrovsky et Hervé Guibert", elle décide ne pas poursuivre une carrière universitaire et préfère s’investir dans des projets littéraires. Elle entame à ce moment une psychanalyse pour devenir 10 ans plus tard, en 2006, elle-même psychanalyste.

Depuis 2001, elle est marraine du Réseau DES France, une association d'aide et d'information aux victimes du Distilbène et aux parents d'enfants nés prématurés à cause de cette hormone de synthèse. Depuis janvier 2007, elle est aussi marraine de l'association Bibliothèques sans frontières, une ONG qui vise à faciliter l'accès au savoir dans les pays en développement.

En 1998, l'écrivain Marie NDiaye l'accuse de la "singer." En 2007, c'est Camille Laurens qui porte l'accusation de "plagiat psychique" contre Marie Darrieussecq mais elle leur répond en écrivant "Rapport de police", son premier essai, consacré au thème du plagiat, qui paraît en 2010.

En 2011, elle publie "Clèves," roman sur l'éveil à la sexualité d'une jeune fille des années 1980. À partir de septembre 2011, elle tient sur France Culture dans l'émission Les Matins, une chronique hebdomadaire intitulée "Place aux femmes."

En 2013, elle obtient le prix Médicis pour son roman "Il faut beaucoup aimer les hommes." En 2014, elle est nommée membre du Conseil stratégique de la recherche.
En 2019, elle devient titulaire de la Chaire semestrielle d'écrivain en résidence de Sciences Po à Paris.

Mère de trois enfants, elle écrit pour le théâtre, elle a traduit plusieurs ouvrages et s’est investie dans des œuvres littéraires collectives.

son site : https://mariedarrieussecq.com/
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Lecture par l'autrice accompagnée du duo Namoro « de quel côté était la vraie vie ? À quel bout des rails ? Ou dans quel ailleurs ? » Fin des années 80. Rose et Solange sont voisines et amies inséparables depuis toujours. Rose voudrait croire à son amour pour Christian (ou bien Marcos ?) et à ses études de psycho. de son côté, Solange ne croit plus en Arnaud (l'enfant qu'elle a eu à l'âge de 15 ans est-il de lui ?) et s'accroche à son destin de comédienne. du coeur de l'adolescence à l'âge adulte, les parallèles s'éloignent imperceptiblement, même si l'on s'efforce de garder le contact a minima. D'un trait rapide, haletant, très malicieux, Marie Darrieussecq nous livre leurs deux versions des faits, successivement : comment Rose et Solange vont passer de jeunes filles à femmes, souvent l'une sans l'autre mais toujours en compagnie des hommes, et donc de tout ce qui va avec… À lire – Marie Darrieussecq, Fabriquer une femme, P.O.L., 2024. À écouter – Namoro, Balaclava, No more reality, 2023. Son : Jean-François Domingues Lumière : Iris Feix, assistée par Hannah Droulin Direction technique : Guillaume Parra Captation : Claire Jarlan

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Citations et extraits (575) Voir plus Ajouter une citation
Marie Darrieussecq
Prendre conscience que nos sens ne nous permettent qu'une version du monde. Que ce que nous voyons n'est qu'une possibilité.

In, CHARLIE HEBDO n° 1191, du 20 mai 2015.
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Marie Darrieussecq
Comment est-on passé de ce mot des années 1990, "sans-papiers", mot juste, descriptif, à ce mot de "migrant", qui maintient les exilés en l'air, en suspens, au participe présent, quand les émigrés, au participe passé, peuvent enfin se poser ?

-Nouvelle- intitulée " Rencontres différentes avec des voyageurs forcés différents" et publiée dans " SOS MÉDITERRANÉE"- Gallimard 2022- Folio - p101 -
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Virginia Woolf souligne dans Un lieu à soi que l’éducation des filles consiste à les habituer à mettre de côté leur égoïsme pour s’occuper d’un plus égoïste. Que ce « plus égoïste » soit ici une nourrissonne ou un mari n’y change rien.....
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Je pense que je pense que je pense que je pense. Ici, ici, ici, une vis s'enfonce dans mon front...maintenant, -nant, -nant, une scie me débite en morceaux du présent... (...) Pas de brèche où se fuir soi-même: je suis je, et je voudrais tant être une autre, celle qui dort... Délestez-moi de ma conscience, l'atroce conscience de l'insomnie...
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En 1900, Kathleen Kennet, une étudiante anglaise, écrivait avec une certaine ironie : « Dire qu’une jeune fille de vingt ans était partie étudier les beaux-arts à Paris revenait à dire qu’elle était irrémédiablement perdue. »
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C’est une chose qu’on a ou qu’on n’a pas, en psycho : le goût de l’atmosphère de l’autre. Si vous ne l’avez pas, faites autre chose. L’atmosphère de quelqu’un. Comme en amour. S’y plaire. S’y baigner.
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Et surtout ne pas trop travailler : " Ça rend stupide. Les gens ne sont pas fait pour travailler tout le temps mais aussi pour goûter la vie, afin de rester frais et réceptifs."
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Rilke pense que les peintres savent vivre, toujours. L'angoisse, ils la peignent. Van Gogh à l'hôpital peint sa chambre d'hôpital. Le corps des peintres et des sculpteurs est actif. Leur travail est à ce mouvement. Lui, poète, ne sait que faire de ses mains. Il ne sait pas être vivant. (p. 34)
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Le plus difficile à comprendre, à accepter, à gérer pour un cerveau humain, c’est l’absence de transition.
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Ils filent vers Munich, et pour finir, Dachau. Dachau sonne aujourd'hui comme une curieuse destination de lune de miel. Mais la ville était alors connue pour sa colonie d'artistes, une des plus importante après Worpswede.
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