- Prom’nons-nous dans les bois,
Pendant que le loup n’y est pas !
Si le loup y était, il nous mangerait.
Mais comme il n’y est pas,
Il nous mangera pas !
- je vous apitoyez pas sur votre sort mon maître, vous n’avez qu’à me donner une paire de bottes en cuir rouge et un grand sac avec des cordons solides. Alors, je ferai votre fortune !
Il fut surpris d’entendre le chat parler, mais il fit ce qu’il lui demandait.
- Brr... Mes oreilles sont glacées. Laissez-moi entrer !
- Non ! C’est complet ! Reste dehors, nous étouffons déjà !
- Et pourquoi resterais-je dehors ? S’il y a de la place pour cinq, il y en a pour six !
- Loup, loup, est un gros malin
Loup, loup, s’en sortira bien
Allez venez les copains,
On se serre la main !
... Allez court le loup ! Sauve-toi !
- je n’ai pas le temps, grogna le cochon, je dois prendre mon repas !
- je n’ai pas le temps, cancana le canard, je dois partir à la pêche !
- je n’ai pas le temps, miaula le chat, je pars à la chasse à la souris !
- et bien, je les faucherai toute seule !
Et c’est ce qu’elle fit.
- Pan ! pan ! pan ! Ouvre-moi petit cochon !
- je n’ouvrirai pas !
- alors je soufflerai, je frapperai si fort que ta maison tombera à terre et que je vous mangerai tous les deux !
Le loup gonfla ses joues, souffla, souffla encore, il frappa et... la maison de bois tomba par terre.
- ma Mère-grand, que tu as de grandes dents !
- c’est mieux pour te manger !
Et en disant ces mots, le méchant loup se jeta sur le Petit Chaperon rouge et le dévora.
Tout près de la forêt, habitait une petite fille qui avait les cheveux si blonds et si bouclés, qu’on l’appelait « Boucle d’or ».
- Oh ! Dieu merci, je suis si laid, que même le chien ne veut pas me mordre !