Le corps médical protège comme il peut ses malades de la défaite de la mort. Certains, des infirmières aux médecins, ont du mal à parler. Il n'y a pas si longtemps, ils touchaient les corps. C'est de plus en plus rare, à cause de la multiplication des machines, les merveilleuses machines, qui rendent les gestes inutiles. Il leur faut maintenant parler. Non pas faire des discours. Je parle de basculement vers l'autre, le paysage détruit de l'autre, l'envisager, et y planter des arbres. La parole peut faire ça. (p.104)