Mais il m'attendait à la sortie du restaurant. J'étais soulagée de le voir. Je me suis jetée dans ses bras. Nous étions comme deux naufragés agrippés l'un à l'autre, sous le regard consterné de mes collègues. Je suis montée dans la voiture et nous sommes rentrés à Achrafieh. La nuit était terriblement noire et il roulait terriblement vite. Jamais jusqu'alors je ne m'étais sentie environnée d'une aussi parfaite sécurité. Il était devenu tout mon monde.
Nous nous sommes couchés. Le matin s'est levé alors que nous n'avions pas fini de nous embrasser.