[Aurore, 15 ans]
J'ai perdu Julien. (...) Je ne peux même pas dire que j'ai rompu. J'ai juste oublié d'y penser. Dans un sens, j'ai fait l'économie d'une lettre de rupture. Mais l'horrible vérité, c'est qu'il n'y avait rien à rompre. Il suffisait de ne rien faire. De toute façon, un type qui vous appelle pour vous dire qu'il ne vous appellera plus n'a rien à attendre d'une fille qui ne va même pas jusqu'à écrire qu'elle ne lui écrira plus.
(p. 27-28)