Mbéla est une jeune fille au tempérament difficile... Jamais satisfaite et particulièrement exigeante avec son entourage, elle leur mène la vie dure. Chaque jour apporte son lot de caprices qui ne la contentent jamais vraiment. Aujourd’hui, Mbéla veut un instrument ! Et pas des moindres, puisque son choix se porte sur la kora, instrument emblématique de l’Afrique de l’ouest. Le marchant la met en garde “Cet instrument résonne avec le cœur de celui qui en joue !”. A la première contrariété, Mbéla joue quelques notes de sa kora et Pinc ! Voilà l’enquiquineur transformé en statue. Toute sa maisonnée en fait les frais... Mbéla prend conscience de son mauvais comportement et regrette aussitôt. Au son de ses larmes, la kora brise cet enchantement et la jeune fille retrouve avec bonheur tous ses proches.
Un album sur le modèle d’un conte africain, particulièrement intéressant pour sa présentation de la kora. Un instrument méconnu à la mélodie incomparable. Une double page à la fin du livre permet
d’en découvrir davantage sur elle.
Les illustrations sont attrayantes avec des couleurs et des motifs qui rendent hommage à la culture africaine, particulièrement bien mises en valeur avec ce grand format.
Un très joli album à découvrir en famille.
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C'est presque un conte. Y aura t-il une moralité à celui-ci.
C'est l'histoire d'une petite fille africaine, une chipie, une capricieuse à qui ses parents ne sauront rien refuser pour lui faire plaisir.
Mais Mbéla sait elle faire plaisir et se faire plaisir?
Un jour l'enfant réclamera un instrument de musique à ses parents mais cet instrument est, hélas pour l'entourage voisin, magique.
Non, Mbéla n'empêchera pas tout le monde de dormir en jouant de la kora de jour comme de nuit.
Pire que cela. Mbéla jettera des sorts.
Nous sentirons bien venir la moralité à changer le monde en statuette pour le plier à sa volonté. Forcément.
Et vous, jeunes lecteurs?
Il y aura un jeu de rythme qui amusera.
Dès lors que la petite peste Mbéla jouera de sa kora, la tenant à l'identique d'une guitare électrique, nous passerons du mesuré "Takatakapoc" de la pluie sur les toits de sa maison à un tonitruant jeu de cordes. Mbéla décochera du son comme on décochera des flèches en direction de tout ceux qu'elle croisera pour les changer en poupées de bois.
L'auteure Ébokéa rendra grâce à la musique africaine et aux musiciens, "Attention, princesse Mbéla, la kora s'accorde sur le coeur de ses joueurs!", lui avait dit le marchand.
Une qualité qui rejaillera sur les joueurs de kora, penseront ceux qui liront ou écouteront cette histoire, voire même sur les musiciens du monde.
Nous apprécierons la richesse de l'illustration très colorée de Lucile Placin, dessin et collage. C'est aussi un peu surréaliste lorsque les girafes et les crocodiles cotoieront les habitants avec les marchandises du marché sur la tête et les mobylettes. Il y a un peu de fantaisie et du pittoresque quotidien.
Une lecture qui méritera d'être suivie d'un petit extrait de kora pour accompagner cette petite leçon magique et artistique qui donnera par ailleurs le goût du voyage.
On a aimé.
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Un petit roman pour les 10/11 ans.
Dépaysant mais assez fade : le titre nous laisser augurer un peu plus d'aventures.
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Ce bel album au très grand format permet à un groupe entier de profiter de ses pétillantes illustrations au graphisme savamment travaillé.
Au travers de ce conte, qui nous fait voyager au coeur de l'Afrique, nous découvrons la kora, instrument de musique traditionnel à cordes. Une double page sous la forme d'un documentaire y est d'ailleurs consacrée en fin d'ouvrage.
Mbéla, jeune fille capricieuse et égoïste, apprendra à ses dépens qu'elle a besoin des autres pour s'épanouir.
Un beau conte pour grandir.
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Cet album jeunesse met en scène une petite fille trop gâtée qui fait vivre un enfer à sa famille. Heureusement, la morale sera sauve. C'est un schéma classique qui ne m'a pas spécialement emballée.
Personnellement, ce que j'ai vraiment apprécié dans cette histoire, c'est la découverte de l'instrument de musique. En fin d'ouvrage, il y a une double page présentant la kora. Vous trouverez même un qr-code pour écouter l'instrument.
Ce qui m'a également plu, ce sont les illustrations. Elles sont très colorées, pétillantes. Les visages sont expressifs. On sent l'ambiance africaine avec des références à la culture comme les masques.
Un livre avec une histoire comme beaucoup d'autres, mais dont le vrai point fort sont les illustrations.
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11 objets du quotidien souvent jetés de manière hasardeuse et sans réflexion préalable sont ici mis en exergue.
11 chapitres découpés chacun en 3 parties distinctes (jeu, différentes utilisations et informations complémentaires) constituent cet ouvrage ; à travers le pneu, le tissu en passant par la bouteille en plastique ou encore le pot de yaourt nous nous attardons sur leur fabrication et leurs nouvelles et éventuelles fonctions (porte crayon, arrosoir, patchwork...).
Sont ainsi appréhendées des notions en lien avec les déchets, le recyclage ou, plus généralement la science.
Redonner une seconde vie à des objets usuels, telle est la gageure que s'est fixée l'auteur qui, de manière ludique et pédagogique, incite les plus jeunes, non seulement à acquérir les gestes adéquats mais surtout à consommer autrement.
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Les uniformes, les couleurs, les maisons, le marché... Oui nous sommes vraiment au Cameroun !
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