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Critiques de Marie-Fleur Albecker (71)
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Une maman parfaite

Lorsque l’enfant paraît (après un long parcours)



Marie-Fleur Albecker raconte dans son nouveau roman le combat d'un couple trentenaire pour avoir un enfant. L'occasion d'explorer les notions de famille, de procréation médicalement assistée, de maternité et de période post-partum avec acuité et humour. Une chronique douce-amère loin des clichés et des injonctions.



«C’est un roc! … c’est un pic! … c’est un cap! Que dis-je, c’est un cap? … C’est une péninsule!» Prenons la fameuse tirade du nez dans le Cyrano d'Edmond Rostand pour résumer ce roman bien envoyé qui retrace le combat d'un couple trentenaire pour avoir un enfant et le parcours d'une mère aujourd'hui.

Après s'être mise d'accord avec son compagnon pour fonder une famille, Anne va très vite se heurter à un roc. Car dans ce domaine, il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir. Toutes les tentatives menées pour tomber enceinte vont connaître l'échec. Les conseils des amis, les injonctions de la société, les modes d'emploi du milieu médical ne font qu'augmenter la pression au sein de couple.

Qui va devoir s'attaquer à un pic, la procréation médicalement assistée. Il n'est alors plus question d'amour mais de technique, de calculs de probabilité, d'examens répétés. Une épreuve qui demande beaucoup d'abnégation et une farouche volonté. Après des mois, Matthias est sur le point de jeter l'éponge. Lui qui normalement devrait «tirer un coup puis masser les pieds de sa meuf en lui achetant des fraises un soir si elle a une envie soudaine». Mais aujourd'hui il doit «déposer sa semence dans l’urne sacrée, l’éprouvette du Saint Docteur, et regarder Anne se torturer de toutes les manières possibles parce que «ça ne prend pas», se piquer, ne plus dormir, attendre, courir, écarter les jambes, prise de sang, recommencer, et attendre, attendre, la déception, et recommencer.»

Finalement, après un premier faux espoir, Camille tombe enceinte. Commence alors une nouvelle période de doutes et les mille questions qui accompagnent ces neuf mois tout sauf paisibles.

Mais le couple finit par atteindre son cap: la maternité. Une étape qui a beau être préparée, disséquée, analysée, elle va très vite se heurter à une évidence: «Quand l'enfant est là, il bouscule tout par sa simple présence, si simple et si intimidante.»

Il faut maintenant aborder la péninsule. Une péninsule baptisée post-partum et qui, elle aussi, est tout sauf simple à gérer.

«J'étais devenue celle que j'aurais un peu méprisée avant: une femme qui donne tout aux autres, dépossédée de son corps, et qui s’en fout. Qui veut seulement que ça s'arrête, que tout disparaisse, revenir avant. Une femme étoile de mer, posée sur le fond des mers, incapable de nager, enterrée dans le sable. Qui a trahi ce qu'elle était.»

Avec son style corrosif, Marie-Fleur Albecker n'hésite pas à bousculer les idées reçues sur la famille et la maternité, à s'éloigner des clichés et des injonctions pour dire qu'en cette affaire rien n'est simple, que très – trop – souvent, on minimise l'affaire et on ne veut pas voir la réalité dans toute sa violence. Oui, la PMA est un tue-l'amour, oui l'accouchement se fait dans la douleur, oui l'arrivée d'un enfant aliène votre liberté et oui, on ne revient pas à une vie normale après avoir eu un enfant.

En refermant Une maman parfaite, on pense à Toucher la terre ferme de Julia Kerninon qui raconte aussi le choc qu'aura été pour elle la maternité et cette dichotomie entre la femme d’avant et la femme d’après ou encore à Toutes les femmes sauf une de Maria Pourchet, la confession d'une mère qui vient d'accoucher à sa fille. Trois regards de femmes qui disent toute la complexité d'une problématique et qui en révèlent toutes les nuances là où le manichéisme et bien fréquemment de mise. Éclairant, sinon salutaire!

NB. Tout d'abord, un grand merci pour m'avoir lu jusqu’ici! Sur mon blog vous pourrez, outre cette chronique, découvrir les premières pages du livre. Vous découvrirez aussi mon «Grand Guide de la rentrée littéraire 2024». Enfin, en vous y abonnant, vous serez informé de la parution de toutes mes chroniques.


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Et j'abattrai l'arrogance des tyrans

Grâce à ce roman j'ai découvert l'histoire d'une révolte de paysans en Angleterre au 14eme siècle.

L'auteure met en avant une femme, Johanna, qui va marcher jusqu'à Londres avec son mari et d'autres paysans pour exprimer leur colère à l'encontre du Roi et lui faire part de leurs revendications. Johanna lui permet aussi d'explorer la condition féminine de cette époque, grosso modo peu de considération pour la femme cantonnée à son rôle de base principalement une épouse et une mère mais surtout sans opinion.

Comme toute révolte de cette époque et malgré quelques coups d'éclats, elle finira dans le sang et la répression.

Un premier roman intéressant du point de vue historique et un titre très bien trouvé.

Par contre, j'ai moins accroché au choix du langage de l'auteure : un langage familier voire vulgaire de temps en temps. Ce choix m'a déplu, trop de décalage entre l'époque et la langue utilisée.

Mais le plus gros bémol reste la dizaine de fautes d'orthographe, de mots. Je n'ai pas pu m'empêcher de les corriger au crayon à papier pour les prochains lecteurs. Quel dommage.
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Et j'abattrai l'arrogance des tyrans



Le premier roman de la géographe et professeur Marie-Fleur Albecker, « Et j’abattrai l’arrogance des tyrans », paru chez Aux Forges de Vulcain est un vrai OLNI, un voyage historique et féministe qui raconte 'une révolte sociale qui a vraiment eu lieu au Moyen-âge en Angleterre, alors que des paysans furieux d'une énième et injuste augmentation de l'impôt, décident d'aller faire savoir leur mécontentement à leurs infatués dirigeants.



Un soulèvement qui offre à Johanna Ferrour, pétrie d'ennui et rongée par une brûlante envie d'évasion, l'occasion de fuir son quotidien pour défendre son statut de femme et de revendiquer des droits parfaitement légitimes.



Acec cette épopée flamboyante et déjantée, Marie-Fleur Albecker nous parle de rapports de domination, et d'évolution de la condition féminine avec une langue inventive, trufée d'anachronisme avec un rythme soutenu et un vrai apport documentaire.



Bref, voilà un roman franchement réjouissant et rempli d''audace.
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Ni seuls, ni ensemble

Clairement une lecture qui n'était pas faite pour moi. J'ai lu ce roman dans le cadre du Prix Merlieux des bibliothèques et du début à la fin, ce fût pour moi une lecture plate, sans réel intérêt. Je reconnais que ce récit possède d'indéniables qualités néanmoins, rien ne m'a touché.

Louise et Karim, deux jeunes trentenaires que d'apparence tout oppose si ce n'est une passion pour la chose politique, se rencontrent, s'aiment et finissent par se mettre en couple et même se marier malgré leurs différences.

Deux ambitions, deux façons de voir la vie, deux histoires familiales seront le terreau de ce récit fictif prenant décor dans une campagne électorale qui n'est pas sans rappeler la prise de pouvoir de Macron.

L'autrice alterne entre "trois" narrateurs, Karim, Louise et "ensemble" pour nous conter une histoire pleine de clichés qui au final n'apportent pas grand chose.

Je ne doute pas en revanche que ce roman trouvera son public.
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Et j'abattrai l'arrogance des tyrans

Epoustouflant, indispensable, à part, c'est le roman du siècle !! « Et j'abattrai l'arrogance des Tyrans » de Marie-Fleur Albecker puissant, digne de Vulcain est une construction livresque d'orfèvre pure. Ce roman historique mais pas que, est mené d'une main de maître et des plus grands ! L'écriture douée, mature, intuitive enchante les pages qui pourraient sonner le glas d'une sombre période. Il n'en est rien. le style est frais, aérien, divin. C'est un pur enchantement, une merveille à l'aube des révoltes nées. Une fleur dans un champ de haute littérature, hymne de la liberté, que l'on ne coupera jamais. Marie-fleur Albecker vit son histoire. On sent dans les lignes la conviction de son éthique, toute d'égalité et de justice. Le féminisme a la part belle aussi et la délicatesse des sons est une main caressant la chevelure brune de Johanna héroïne de cette histoire citadelle. Tout se passe en 1381. Une révolte gronde et tel un rocher dévalant la pente des injustices va briser la folie indécente des Seigneurs lorsqu'ils vont entreprendre d'augmenter les impôts. La servitude prend des allures de combats intérieurs. Le lecteur pénètre dans cette période par la grande porte, marche à côté de Johanna et se prend lui aussi à vouloir défier le roi. Des révoltés faisant front commun qui s'écartent de toutes impasses avec pour outils, ces valeurs fondamentales de justice, de concorde et de fraternité, deviennent subrepticement des modèles. le style de l'auteure est le levier salvateur de ce roman hors pair. L'osmose entre les siècles opère son champ d'action. Les clins d'oeil sont subtils et perspicaces. le lecteur apprécie ce côté jubilatoire aussi. « Voici venu le moment crucial qui sépare l'émeute de la révolte : on a cassé deux ou trois pots, brisé des vitrines au coin de la rue et laissé quelques cadavres sur le carreau, ça fait la mesure pour un accès de colère comme il y en a d'ailleurs eu les années passées. ça c'est business as usual. Il est possible de rentrer chez soi et de faire le gros dos – quoique Thomas Baker risque de prendre cher pour tout le monde, car tuer quelques ploucs du crû, c'est une chose, buter trois clercs savants d'un membre du Parlement, c'est quand même plus délicat. »Ses convictions en étendard l'auteure prend les rènes de cette révolte et va semer sur le chemin, ses engagements de femme libre. Johanna semble l'auteure et ce jeu de rôle est le miroir cher aux femmes. « Et j'abattrai l'arrogance des Tyrans » est une entrée dans la raison, dans la quête existentialiste. Les hommes et femmes s'élèvent dans cet entre monde comme si la lumière du jour devenait peu à peu celle qui peut couper les chaînes des entraves mentales. Briser les armures et étreindre la justice chère aux hommes et femmes de bonne volonté. La page 155 est à apprendre par coeur. Ce roman est bouleversant, percutant car trop beau et trop fort. Il laisse après le point final l'envie furieuse de le recommencer encore et encore. Merci pour ce chef d'oeuvre engagé, féministe et humaniste. C'est un roman pour l'éternité. Publié par Les valeureuses Editions « Aux Forges de Vulcain » ce roman est aussi une belle signature éditoriale tant l'histoire semble celle d'un forgeron au beau devenir. Roman culte
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Et j'abattrai l'arrogance des tyrans

On va vraiment penser que je suis un vilain babelionaute acariâtre à force de dire de mauvaises choses sur les dernières nouveautés lues (et un vieux réac à force de dire de gentilles choses d'ouvrages anciens), mais honnêtement, là je ne comprends pas.



Ce livre promet d'abattre l'arrogance des tyrans et a déjà le titre le plus prétentieux de toute la rentrée littéraire 2018. Enfin, passons. Ca me fait mal de dire ça car j'aime bien cet éditeur, mais là, ce livre est mauvais.



La langue est une catastrophe. L'autrice déclare ne pas vouloir pasticher la langue du Moyen-Age. On peut la comprendre (le pourrait-elle seulement?), mais entre le langage de Chrétien de Troyes et celui du bistrot du coin, il y a un gouffre tout de même! Pourquoi choisir une période historique si:



- les personnages parlent comme en 2019 (et encore, j'espère qu'ils ne parlent pas tous comme ça en 2019)



- le message se veut contemporain



Car en effet, l'histoire ici n'est qu'un prétexte. D'ailleurs l'autrice a indiqué elle-même dans une interview n'avoir employé qu'un livre de 1988 (et quelques autres non précisés), et ne connaître aucun autre auteur de romans historiques français qu'Eric Vuillard. L'autrice se moque du contexte qu'elle a choisi, et son livre aurait tout aussi bien pu prendre place à n'importe quelle autre époque que cela n'aurait rien changer. Elle est tout à son message (féministe, mais surtout d'une balourdise consommée), et les romans dominés par leur message sont rarement des réussites.



Un roman existe grâce à ses personnages, son contexte, son intrigue, dès lors que tout cela se contente de servir un message, alors autant privilégier l'essai ou le pamphlet, car le résultat est lourd, caricatural, indigeste, et J'abattrai l'arrogance des tyrans (titre qui pèse déjà sur l'estomac) en est une preuve manifeste.



C'est très regrettable car le sujet a été rarement traité (tant en littérature de fiction que de non-fiction francophones) et il y avait de la matière à utiliser, mais l'autrice ne nous dit pas grand-chose des événements, "embringuée" qu'elle est dans son message d'une finesse pachydermique.



J'ai l'impression que madame Albecker avait une colère à exprimer avec ce malheureux livre qui aura joué, comme souvent dans la littérature contemporaine un rôle cathartique que les "écrivains" aiment retirer à leur psychologue. Dommage pour la littérature, dommage pour les lecteurs, mais c'est vrai qu'il faut payer le psy lorsque le lecteur paye pour lire les épanchements de l'écrivain. Heureusement, celui-là, je ne l'ai pas payé.















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Et j'abattrai l'arrogance des tyrans

Quel étrange premier roman ! Mêler langage et réflexions du XXIème siècle à une révolte du XIVème siècle….. Original et pourquoi pas après tout. Qu’importe les siècles, les révoltes sont souvent similaires…..



Elle qui souffre le double fardeau de l’idéal pour lequel elle s’est battue et d’une révolte de femme qui paraît absurde à tous ceux qui l’ont entendue. Seule, entièrement. (p194)



Trop d’impôts, trop de taxes, trop d’injustices…. Cela ne vous rappelle rien, être femme, subir les injustices dues à votre sexe, tiens tiens, cela me rappelle aussi quelques luttes.



Et pourtant ce premier roman de Marie-Fleur Albecker, sorti bien avant certains mouvements actuels, trouve un écho dans l’actualité. Ce roman est le cri d’une femme Johanna Ferrour, violée par son premier mari puis remarié à William, paysan, ils vont se mêler tous les deux à la révolte qui eut lieu en 1381 en Angleterre, contre des taxes et impôts injustes, révolte menée en autres par John Ball, qui finira par un semblant de compromis et l’exécution des principaux meneurs.



L’autrice aurait pu utiliser un langage de l’époque, en vieux français (difficile à comprendre) mais a choisi, et surtout dans les deux premières parties, d’utiliser une narration avec les mots et expressions de notre siècle…. Une immersion totale dans les défilés, dans les manifestations, donnant le sentiment parfois de ne plus savoir de quelle époque il s’agit



Ah mais oui, bien sûr, parce que quand tu as appris à fermer ta gueule toute ta vie et que tu risques une accusation de sorcellerie rien que parce que tu dis tout haut ce que tu penses tout bas, c’est juste que tu es une caractérielle qui fait la gueule. Pour une fois, au lieu de hurler « OUAIS CONNARD ET LA PROCHAINE QUE TU DEMANDES JE TE BOUFFE LE NEZ DIRECT IL VA PAS RESTER GRAND-CHOSE DE TOI ET DE TA PETITE QUEUE ! (p119)



Alors c’est vrai que cela dépayse, une page d’histoire avec un langage pas toujours châtié mais vrai, peut-être finalement, à quelques détails près, celui utilisé à cette époque, en tout cas langage adapté et qui reflète l’ambiance et la colère qui peuvent régner quand le peuple n’en peut plus !



Que de combats doit mener Johanna ! Etre femme au XIVème siècle n’est pas une sinécure… Alors vouloir se mêler aux hommes, vouloir tenir sa place, revendiquer des droits alors que vous n’avez que celui de vous taire, de travailler et d’assurer le bon vouloir de l’homme…. Elle se retrouve finalement en première ligne, n’hésite pas à élever la voix, à affirmer ses choix, le temps d’un combat, d’une lutte, avoir le sentiment d’exister.



Le récit se compose de quatre parties : la mise en route et la marche de ces paysans, un état des lieux de l’époque et des différents personnages. Ensuite les victoires du fait du nombre, de l’entente, des rencontres. L’union fait la force mais Johanna va vite apercevoir les limites et les débordements qui vont la faire basculer, elle aussi, dans la violence. Elle fait preuve de lucidité sur l’issue du combat et des gens qui l’entourent. Elle sait lire dans les regards des puissants mais aussi de ses concitoyens, intuition féminine.



J’ai trouvé amusant de donner, dans la troisième partie la parole aux différents protagonistes, se révélant finalement tels qu’ils sont, bas les masques :



Incroyable quand même, que ça ait persisté, enfin je veux dire, les seigneurs sont au fond des gens compétents dans l’ensemble, c’est pour ça qu’ils sont en poste, non ? Enfin bref, il faut ajuster des trucs, c’est sur, mais tout ça me semble un peu extrême, un peu too much. (…) Parce que faut pas se faire d’illusion, ça va saigner. Faut que je trouve un moyen discret de me barrer dès que possible (p133)



On y retrouve également les grands maux de notre société actuelle (rien ne change) : injustice sociale mais aussi rivalité commerciale entre petits commerçants et flamands puissants, entre autres.



En prenant une révolte vieille de 700 ans, Marie-Fleur Albecker, professeur d’histoire géographie, utilise une autre façon de raconter l’Histoire qui fait miroir avec le présent. Sûrement que ce style peut plaire et je le trouve judicieux surtout pour un public plus aguerri à ce franc-parler mais pour moi cela a été un peu plus ardu, lassant.



J’ai failli abandonner à la moitié du récit, puis j’ai pensé que la démarche était malgré tout intéressante, innovante et totalement en adéquation avec l’histoire, avec le contexte.



Evidemment le combat féminin tient une grande place, demander justice sociale ne peut faire oublier l’égalité des sexes et Johanna envoie du lourd.



En ouvrant ce livre vous entrez dans une sorte « d’expérience » d’écriture, réussie mais qui n’emporte pas, pour moi, ma totale adhésion. Ce n’est pas une littérature que j’apprécie même, et c’est cela qui est ambigu, si je suis contente de l’avoir découvert et de l’avoir lu jusqu’au bout.
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Ni seuls, ni ensemble

Louise rencontre Karim et malgré l'adversité ils se marient et n'ont pas beaucoup d'enfants. Anti-romance par excellence, "Ni seuls, ni ensemble" est un roman accrocheur. Raconté sur un ton guilleret (on pense parfois carrément au pastiche) il affronte les clichés et donne envie de connaître la suite. J'ai cru aux personnages et aux situations, un peu moins apprécié les calques transparents, n'en voyant pas trop l'intérêt (Sauveur Génial ou le Parti Centraliste, pourquoi ?) L'épilogue laisse sur sa faim, et appelle une suite !

Lu dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio.
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Et j'abattrai l'arrogance des tyrans

Marie-Fleur Albecker revisite l'histoire avec beaucoup d'ironie mais également beaucoup de sérieux. Nous sommes en 1381, Johanna est une femme mal mariée, et elle s'engage dans la rébellion auprès des gueux, des paysans, éreintés par les impôts, excédés par les privilèges des " grands". Johanna symbolise la Femme libérée, éprise de justice, mais au XIVème siècle ! Nous sommes au XXIème siècle, et l'auteure s'exprime en notre langage, avec talent.
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Et j'abattrai l'arrogance des tyrans

Très vite lu, cette petite (mais o combien importante) tranche d'histoire Anglaise est racontée de l'intérieur par une héroïne imaginaire, entourée des vrais héros (Wat Tyler et consorts) et tous les paysans en révolte marchant sur Londres.

Le langage populaire est délibérément actualisé, façon Alexandre ASTIER, mais personnellement je trouve que c'est un peu trop. On aimerait des personnages un peu plus caractérisés, ce qui donnerait un peu plus d'épaisseur, au propre comme au figuré.

Cela dit, on est plongé dans la marche et on vit avec les paysans, jusqu'à l'épilogue, et c'est ce qui rend ce petit livre prenant.

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Et j'abattrai l'arrogance des tyrans



Marie-Fleur Albecker tout comme son héroïne est une vrai meneuse, elle nous conduit en 1381 pour raconter une rébellion Anglaise peux connue en France : La révolte des Paysans.



Johanna qui voudrait guider le peuple vers la liberté est aussi un moyen pour écrire sur le rôle de la femme hier et aujourd’hui.



Ce premier livre de l’auteur est une découverte, j’adore son style, sa verve subtile et irrévérencieuse.



Le lecteur sera pris par la contagion de l’envie de justice mais, l’existence ordinaire reprendra vite son cours.



Wittgenstein disait que “Le réel n’est qu’un cas particulier du possible”, ce livre d’une extraordinaire actualité est une invitation à la réflexion sur les manières de rendre des avancées réalisables.



Amoureuses et amoureux du Moyen-Âge vous allez être également comblés par les descriptions de la vie à Londres et dans les contrées périphériques du Royaume.



Bonne lecture !
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Et j'abattrai l'arrogance des tyrans

1381 en Angleterre, la grande peste et la guerre de cent ans ruinent le pays, les paysans vont devoir payer un nouvel impôt. Alors la rage éclate, car écrasés de taxes et d’impôts divers ils arrivent tout juste à survivre. La révolte éclate, serfs, paysans, par milliers de pauvres ères quittent leurs régions de l’Essex et du Kent armés de haches et de gourdins à l’assaut de Londres et de la garde du Roi Richard – le deuxième du nom, un roi à peine âgé de quatorze ans – pour demander l’annulation de la loi scélérate.

Dans cette foule, il y a aussi des hommes plus instruits qui mènent les troupes, mais également Johanna Ferrour. Une jeune femme d’à peine trente ans, mariée à un homme plus âgé, avec qui elle vit une relation qui, si elle n’est pas d’amour et de folie douce, est pour le moins harmonieuse. Mais Johanna décide de se battre aux côtés des gueux avec son époux William, pour demander justice et réparation pour ces inégalités, pour ces affronts endurés par des générations de paysans dociles et exploités. Elle part cheveux aux vents quand toute femme qui se respecte porte un foulard sur la tête, reste au foyer et ne demande ni ne prend surtout pas la parole… La suite on s’en doute sera épique et combative…

Ce que j’ai aimé ? Sans doute ce qui m’a au départ le plus déroutée, ce langage si moderne qu’on oublie forcément qu’il s’agit de la narration d’un fait historique. L’auteur nous entraine dans le présent, dans ses références, son langage, son argot aussi et ses situations.



Lire la chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2018/11/07/et-jabattrai-larrogance-des-tyrans-marie-fleur-albecker/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Et j'abattrai l'arrogance des tyrans

C'est de foudroyante manière que le premier roman de Marie-Fleur Albecker renouvelle la forme du roman historique. Tout commence en 1381, lorsque les serfs et paysans anglais se regroupent afin d'aller porter leurs doléances au jeune roi Richard II. Liberté, abolition des privilèges, justice, révocation des conseilles félons... les revendications se font de plus en plus virulentes à mesure que la troupe s'avance vers Londres et s'augmente d'autres frondeurs.



Johanna, une jeune femme rêveuse et indépendante, s'est jointe à la révolte dès son début. Elle prend conscience très vite que ces hommes révoltés n'envisagent pas une seule seconde, et n'imaginent même pas, d'intégrer le sort des femmes à leurs revendications. Lucide, déterminée, Johanna veut aller jusqu'à l'aboutissement de la jacquerie, même si la mort en est le dénouement.



Sur cette trame historique, l'auteur bâtit un roman au ton particulièrement original et décalé. Cette rébellion des opprimés du 14ème siècle brandit le drapeau de toutes les indignations et de toutes les insoumissions actuelles. Le grand vent de liberté qui soulève les peuples souffle en tempête stimulante et vient chambouler les époques, les codes narratifs, génériques, l'écriture et l'énonciation. Rien ne semble pouvoir endiguer le flot de cette langue surprenante qui sans cesse se réinvente car sans cesse se métisse d'anachronismes, d'argot ancien et moderne, d'expressions anciennes et contemporaines. En jonglant ainsi avec les formes de l'énonciation, l'auteur prend le risque d'égarer le lecteur frileux, mais celui qui accepte de suivre ces "damné e s de la terre" accomplit un voyage particulièrement émoustillant et décoiffant !



Dans ce joyeux foutoir fichtrement bien organisé, persiste comme un fil rouge ou comme un étendard, le thème de la justice sociale et du droit. Cette lutte du pot de terre contre le pot de fer déborde du cadre historique et géographique pour venir éclairer le présent. Entre burlesque et tragédie s'insinue une réflexion affûtée sur la morale des révolutions et sur la place que les femmes peuvent y prendre.



Ecrivant ces mots, je me dis qu'il faudrait approfondir encore la lecture de ce premier roman, en discerner les mouvements et le cheminement, affiner l'interprétation, suivre les fils tendus entre passé et présent, entre ici et ailleurs, décortiquer les jeux de langage, leur inventivité et leur hardiesse... Mais ce qui demeure de cette lecture, pour moi, c'est avant tout la jubilation qu'elle a provoquée !

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Et j'abattrai l'arrogance des tyrans

J’avais emprunté il y a quelque temps ce livre à la bibliothèque mais je n’arrivais pas à rentrer dans l’histoire alors je l’avais rendu et il y a quelques jours je l’ai réemprunté pour le finir. Je dois dire que j’avais bien fait de faire une pause dans la lecture de ce livre car il est compliqué, je ne regrette pas ma lecture mais on ne peut pas dire que ce fut une bonne lecture non plus.

Les pensées des différents personnages, les paroles de l’auteure, ainsi que le langage vulgaire ont rendu pour ma part la lecture de ce livre compliqué.

Le livre traite d’un bon sujet mais je n’ai pas apprécié la forme du livre bien que le fond soit intéressant.

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Et j'abattrai l'arrogance des tyrans

Joanna est une femme des années 80.

Dans le royaume d'Angleterre de cette fin de XIVe siècle ruiné par la grande peste et la Guerre de Cent ans, elle se révolte. Contre Dieu, contre les lois - les lois faites par et pour les riches, l'Eglise, les hommes.

A cette époque où la femme ne compte pas, elle seule suit un groupe d'hommes en rébellion contre les puissants.



L'Histoire se répète, on en est au même point quelque six cents ans plus tard avec le mouvement des Gilets jaunes.

On espère que ça va mieux se terminer, qu'il y aura moins...



J'ai aimé ce premier roman dont le ton très moderne rend la lecture vivante et passionnante. Le regard de cette femme est un plus.
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Et j'abattrai l'arrogance des tyrans

Nous n’en finissons plus avec ces premiers romans qui habitent la rentrée littéraire session 2018. Après Le malheur du bas ou encore Là où les chiens aboient par la queue, c’est au tour de Et j’abattrai l’arrogance des tyrans de Marie-Fleur Albecket de passer sous nos yeux. Ce surprenant roman sorti en août dernier du côté de chez Aux forges de Vulcain nous met aux côtés de paysans anglais en colère, d’une femme qui cherche toute sa place dans une société et une époque et d’un pouvoir plus que jamais aveugle et sourd. Le tout, servi dans une langue sous forme de méli-mélo historico-populaire et sur fond de XIVème siècle. Tout un programme !



# La bande-annonce



En 1381, la grande peste et la Guerre de Cent ans ont ruiné le royaume d’Angleterre. Quand le roi décide d’augmenter les impôts, les paysans se rebellent. Parmi les héros de cette première révolte occidentale, on trouve Joanna, une Jeanne d’Arc athée, qui n’a pas sa langue dans la poche et rejoint cette aventure en se disant que, puisque l’on parle d’égalité, il serait temps de parler d’égalité entre les hommes et les femmes.



# L’avis de Lettres it be



Professeur d’Histoire-géographie, Marie-Fleur Albecker arrive en librairie avec toute la fraîcheur d’une inconnue. Et les premières lignes de son roman donne toute l’ampleur de ses intentions : parce que la question de la Femme et du féminisme est au cœur de nos préoccupations notamment médiatiques ces temps derniers, pourquoi ne pas offrir à tous un peu d’air et de frais en romançant ces interrogations ? Et si le roman était l’arme absolue de la réflexion et du recul, juste histoire de penser plus juste ?



D’une révolte de paysans anglais refusant de s’acquitter encore et encore de l’impôt au XIVème siècle, Marie-Fleur Albecker tisse un roman qui dépasse allègrement son cadre d’exercice. Justice, position de la Femme dans une société d’alors, rapport au pouvoir, à la lutte… Toutes ces thématiques, traitées ici dans un cadre spatio-temporel pourtant défini, nous poussent page après page à des voyages incessants entre passé et présent. Ce sont eux qui se révoltent, et ce sont nous qui vivons dans ces pages. Au côté de Joanna, John Ball et consorts, c’est donc tout un pan de l’Histoire anglaise qui prend vie sous nos yeux. Une vie suspendue à la condition de la fiction : Marie-Fleur Albecker met dans la bouche de ses personnages et dans l’encre de sa plume un langage souvent bien contemporain, bien à nous. Et le décalage de nourrir encore plus la vivacité du livre : le mélange est excellent, le livre est terriblement bien ficelé et chacun y trouve son compte.



« Enfin, rétablissons les choses : il va y avoir une guerre, et comme dans toute bonne guerre, en fait, ce sont plutôt les Anglais, de préférence de basse extraction, qui vont au charbon pour des types qui veulent être rois. Cent mille morts après la Grande Noire et la Guerre de Cent Ans, c'était pas rien à demander au bon peuple, alors même qu'il existerait une solution bien plus simple et qui traine dans les tiroirs des hommes de troupe depuis pas mal d'années : balancer les rois, princes, généraux et ministres dans une arène, en slip de bain et armés de bâtons. Et hop ! à qui restera le dernier debout, la victoire. En plus, la vente des billets pourrait rapporter de l'argent, car qui n'a jamais rêvé de voir un prince en slip ? »



Jamais qu’un manifeste idéologique, jamais qu’un roman léger et frivole, Et j’abattrai l’arrogance des tyrans fait se croiser et danser les intentions de son auteur pour un roman qui développe toute sa puissance au gré des quatre parties qui le composent. Une fois encore, la redoutable maison Aux forges de Vulcain propose un texte brillant, original, changeant. Et qu’est-ce que ça fait du bien…



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Et j'abattrai l'arrogance des tyrans

Je n’y connais rien au Moyen Âge, mais rien! Je suis une buse, vraiment. Quand j’ai vu ce livre, je me suis dit d’une, que l’histoire m’interpellait et m’intéressait, et de deux, qu’il allait me permettre d’acquérir quelques notions historiques, ce qui ne me ferait pas de mal. J’ai appris beaucoup durant cette lecture… et j’ai eu quelques fous rires!



Je vous la fait courte, parce que mon but n’est pas de vous faire un cours. Ce livre est l’histoire d’une longue marche (non, pas celle de Marche ou crève de King, quoique cela sera aussi mortel pour certains!) vers Londres. Ils sont nombreux à se révolter contre le roi Richard II, seulement âgé de quatorze ans. À leur tête, John Bal, Wat Tyler, John Wyclif, et Johanna, notre héroine. Les impôts augmentent, le peuple en a ras-le-bol et décide d’aller parler à Richard II.



Jusque là, rien de bien foufou, on sent qu’on est dans une période historique importante. Oui mais voilà, le style de Marie-Fleur Albecker donne un relief incroyable à cette histoire. Elle choisi d’employer un langage moderne pour en parler. Et ça fait toute la différence!



« Alors c’est pas compliqué, quand t’es dos à la cathédrale tu prends la première à droite au rond-point sur Rheims Way, ensuite c’est direction l’A2, il suffit de tourner à droite à la station essence. (…) Fais gaffe à tes horaires, aux heures de pointe c’est complètement bouché, tu feras pas cinq kilomètres en trois heures. »



Mais je dis oui!! C’est formidable de lire quelque chose qui a existé bien sûr, mais c’est encore plus agréable de le lire avec une plume si second degré, et ça permet de mettre en lumière des choses de l’époque vues sous un angle différent. La condition de la femme, la solidarité, la situation en Angleterre au XIVème siècle, c’est extra!



Johanna est un personnage attachant, qui se cherche tout au long de cette marche, qui doute, car elle ne sait pas où devrait être sa place.



Il n’y a quasiment pas de dialogues, tout est raconté par l’auteur, avec souvent, le point de vue de chaque personnage. C’est peut-être un peu plus long du coup qu’un vrai dialogue, j’aurais aimé que ces personnages discutent entre eux. mais c’est un parti pris et cela permet au lecteur de connaître mieux les sentiments des différents protagonistes.



Si l’on connaît cette période de l’histoire, on sait comment cette marche se finit. Pour éviter de vous spoiler, je vous invite donc à lire ce livre pour le découvrir (ou d’aller sur Wikipédia, tout y est expliqué, mais vous n’aurez pas l’humour de l’auteure du coup). Je suis ravie d’avoir découvert ce livre et je serais peut-être passée à côté si Piko n’en avait pas parlé. Et oui, la rentrée littéraire a du bon, mais certains devraient être un peu mieux mis en avant, comme celui-ci!
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Et j'abattrai l'arrogance des tyrans

*Chronique de Scarlett sur Léa Touch Book*



Décidément la rentrée littéraire me met sur le chemin de l’Histoire et plus particulièrement sur le chemin des Plantagenêt .Dans « Et j’abattrai l’arrogance des tyrans » son premier roman, Marie-Fleur Albecker nous transporte en 1381 en Angleterre, à Fobbing plus précisément où la guerre de cent ans a épuisé les petites gens, et où les taxes qui alourdissent leur misère les rendent enfin vindicatifs et prêts à en découdre. L’auteur nous conte donc une histoire dans la grande, celle de la révolte contre l’injustice des impôts toujours trop élevés, celle d’une révolte qui embrase tout le pays contre les nobles.

Dans ce roman nous cheminons avec Johanna Ferrour, jeune femme vivant à Fobbing. C’est une personne qui aime se promener dans les marais et y réfléchir et penser à tant de choses qu’une femme à cette époque ne doit pas concevoir comme la place de la femme justement dans la société, pourquoi des pauvres et des riches, pourquoi tant de différences existent -elles ? Elle est tellement moderne pour son époque, révoltée par l’injustice, une pionnière féministe et humaniste. La rébellion embarque Johanna en même temps que tous les manants de l’Essex et du Kent, tout y passe la rage de subir en tant que femme, en tant que pauvre, en tant qu’individu.

On croisera aussi la route des meneurs de cette révolte, les Watt Tyler et les Jakke Carter mais aussi John Ball, prêtre et prédicateur zélé contre les puissants qui sait enthousiasmer les foules pour leur expliquer la légitimité de la révolte. Le lecteur fera aussi la connaissance de William Ferrour, qui a épousé Johanna pour se racheter et parce qu’il l’admire un peu puis beaucoup, paysan aisé qui suit le gros de la troupe sans grande conviction. Durant ce récit on verra aussi des Monsieur ou Madame « tout le monde » comme Robert Belling, la voix d’une raison qui se justifie d’y aller au conflit mais pas trop quand même (on râle un peu, mais bon rester à la maison à protéger son pré carré c’est bien aussi). Et enfin sur le chemin de la révolte nous rencontrerons Richard II Plantagenêt, ainsi que sa mère, mais aussi les puissants comme Hales , Sudbury, figés dans leurs privilèges , leur lignée , leur argent ; si éloignés des besoins du peuple , dédaigneux ,condescendants et pour le roi si persuadé de son pouvoir divin que le dialogue est impossible.

Le roman de Madame Albecker est court, en quatre parties qui symbolisent les phases d’une révolution. L’écriture de l’auteure est pour moi un petit régal, qui mélange le vocabulaire, le phrasé du 21eme siècle avec l’histoire du 14è pour nous expliquer que finalement, avant, maintenant, même combat… avec une ironie cinglante et joyeuse.

Ce livre nous parle de Londres à cette époque mais aussi de la peste, le fléau noir de ce siècle. On s’instruit aussi, on apprend ce qu’est le « plaid », on parle de la Tamise, de l’influence des religions dans le politique et de l’importance de la foi qu’elle soit divine ou terrestre pour porter les rêves. Et surtout l’auteur nous questionne sur la liberté, l’égalité, les révoltes. C’est d’une intemporalité absolue, frais et vivifiant. C’est un livre de conscience sociale quelque part, de réveil, mais aussi d’une profonde humanité, d’une poésie simple et sincère.

J’ai adoré ce premier roman, merci Madame pour cette excellente lecture qui réveille et questionne en moi la femme, la citoyenne et l’être humain…
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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Et j'abattrai l'arrogance des tyrans

Une révolte de paysans anglais en 1381, et tout un monde mental contemporain peut vaciller à son tour.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2018/09/02/note-de-lecture-et-jabattrai-larrogance-des-tyrans-marie-fleur-albecker/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Et j'abattrai l'arrogance des tyrans

Cette histoire basée sur des faits historiques est retracée dans un langage très contemporain avec de nombreux avis et commentaires en langage parler de l'auteur. Ce style qui rend très dynamique le texte, fait que je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. J'ai pu le lire qu'en imaginant que c'était un prof qui faisait un cours en commentant les événements. C'est dommage ... d'autant que cela semble très pointu au niveau historique.
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