Maria Hofker, artiste, a su s'aménager un magnifique jardin dans petit coin d'Amsterdam, en pleine ville. Elle a peint avec amour certaines fleurs, a relié entre elles les pages et a fait ses propres livres car elle avait également appris l'art de la reliure. Elle livre en toute simplicité son amour pour son jardin, son besoin de s'y rendre quotidiennement et transmet sa sérénité tranquille. C'est un beau livre, calme et reposant.
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Dédié « à ceux qui ramassent le bois d’épave et reconnaissent les nids, à ceux qui aiment l’odeur de la résine et du foin, de la fougère et du varech ». Un périple sans frontières où s’immisce, entre des photographies de cabanes toutes plus insolites les unes que les autres, un texte léger et poétique qui fait l’éloge discret d’un habitat fragile et quelquefois insignifiant.
En tôle, résidence principale par nécessité pour cause de dénuement ou de pénurie comme en Sibérie, à Haïti, en Jamaïque, à Madagascar ou dans les Favellas du Brésil. En boue d’argile au Zaïre ou en Namibie, en rondins au Canada. Bunker réaménagé dans la Manche. Yourte de Mongolie. Camionnette recyclée en refuge à moutons en Corse.
Au fond des bois, accrochée dans les arbres : la banga des garçons à Mayotte ou dans le piémont italien. Palombières en pin odorant des Landes, cabanes à Robinson vers 1900.
Au bord de l’eau, sur pilotis dans les estuaires de la Gironde ou de la Loire. Baraques de pêcheurs du Maine, du Connecticut ou du Vermont, du Northumberland ou de Lituanie. Noires, vertes et rouges en Hollande, de luxe au Kenya ou flottante à Tahiti.
Cabanons des villes au fond du jardin, plus civilisés. Installés dans les quartiers populaires ou le long des voies ferrées. Dans la grande banlieue d'Amsterdam, refuge délicieux de Maria Hofker.
Cabanes professionnelles, saisonnières, à frites. Cabane à gaufres de Binic. Abris d’écritures ou de peintures (Bernard Shaw, Gustav Mahler, Virginia Woolf, faré de Gauguin). Cabanes de contrebandiers et de trappeurs, de homardiers et de chantiers. Buvettes-épicerie des Everglades, marchands de cercueils à la sortie de l’autoroute de Mombassa et cabane barbecue en Engadine.
Cabines et cabinets d’aisance :
« Nos ancêtres qui poétisaient toute chose avaient paradoxalement réussi à transmuer en un lieu d’ultime bon goût l’endroit qui devait par destination être le plus sordide ».
Eloge de l’ombre, Tanizaki.
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Comme son titre l'indique, ce livre est un véritable enchantement. Je m'y suis plongée avec délices, imaginant cette vieille dame dans son tout petit jardin entourée de ses fleurs, qu'elle dessinait puis consignait dans des albums qu'elle reliait elle-même (son premier métier)
Un beau livre, qui était introuvable il y a quelques années et a été réédité grâce à l'intervention d'Anna Gavalda. A conseiller aux amoureux du jardin et de la poésie.
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Superbe livre tout en délicatesse!!
Avec de magnifiques aquarelles de Maria Hofker.
Un régal!!
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Le temps ne semble pas avoir de prise sur ce jardin. J'ai aimé parcourir sa vie comme un journal intime que le jardinier aurait écrit pour lui. Les aquarelles qui illustrent le propos sont belles mais aucune cohérance avec les textes, ce qui gâche un peu le plaisir. Un livre qui donne envie de profiter de la sérénité d'un jardin et d'en créer un !
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C'est Anna Gavalda qui a fait rééditer ce livre que l'on ne trouvait plus en libraire. Un de ses coups de coeur. Un très beau livre en effet pour qui aime les jardins. Une belle passion pour Maria Hofker. Je l'ai offert à plusieurs personnes
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Un jardin qui porte bien son nom. Enchanté, oui, on demeure enchanté à le découvrir page à page. Les aquarelles illustrant l'ouvrage sont de petits chefs-d'oeuvre dont les pastels orangés apportent joie et sérénité.
Quant aux textes, tout amateur de jardin ne peut que tomber sous le charme de ces anecdotes concernant la vie des oiseaux peuplant cet Eden. Mai aussi, les réflexions sur les fleurs étonantes de cet espace de liberté sont autant de pensées écologiques voire philosophiques sur la façon d'appréhender le monde.
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je ne les pas trop bien aimer il y'avait pas beaucoup d'humour mes il etait commeme unpeut tipeu bien, sava
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Toujours dans cette collection que j'apprécie énormément, pour ses illustrations et ses citations et paroles poétiques.
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superbe livre pour qui aime la magie des jardins
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