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3.5/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Marie-Françoise Raillard est née au pied du Château de Pau. Sa jeunesse se déroule dans ce qu'elle appelle son « triangle d'or » : Toulouse-Bordeaux-Bilbao, portée par la double passion du rugby et de la tauromachie.

Elle fait des études littéraires, juridiques et internationales. Elle quittera rapidement sa région d'origine et la France pour enseigner à l'étranger, le français puis le droit public. Elle suit ensuite son mari médecin à New-York où elle se reconvertit en "consultant en linguistique" et travaille pendant plus de 15 ans pour Berlitz.

De l'édition de livres d'enseignement du français à la traduction, en passant par l'enseignement et le conseil auprès de sociétés ou de particuliers, elle a en quelque sorte été une ambassadrice de la langue française aux Etats-Unis. Elle est enseignante mais se sent surtout et toujours étudiante. Ecrire est pour elle une nécessité absolue.
Marie-Françoise vit aujourd'hui à Bordeaux.
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Source : http://www.editions-passiflore.com/20_raillard-marie-francoise
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Bibliographie de Marie-Françoise Raillard   (3)Voir plus

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Martin avait maigri. Il flottait dans sa vieille tunique blanche de hippie comme s’il était sur le point de s’absenter. Ses yeux s’étaient reculés au fond des orbites, pressés de retourner à leurs cauchemars. Ses épaules s’étaient voûtées et lui donnaient la démarche d’un homme luttant contre un grand froid.
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Elle était pressée de partir. Les souvenirs, ce n’était pas son truc et elle chassait les rides de l’âme en se tartinant d’un présent inépuisable, suite d’instants légers, aussitôt absorbés, aussitôt jetés.
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Pauvre jeune Max ! Sur le coup de minuit, sous les néons féroces de la guinguette, le bronzage massif de Catherine s’était sans doute craquelé. Et puis les jeunes nymphettes en vacances n’avaient pas leur pareil pour mettre en valeur les vieilles peaux ! Alors, un coup de blues, Max ? Des regrets, Max ?
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Il se promit de ne jamais faire entrer, dans sa prochaine maison, cette sorte de gadget, aucun de ces bibelots qui encombrent tables et étagères sans avoir d’autre raison d’exister que celle d’agacer le regard. Trop de choses, il y avait toujours trop de choses partout. Il voulait du vide lumineux, des espaces remplis de silence, des fenêtres ruisselantes de soleil derrière lesquelles il n’attendrait plus.
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Les mots devenaient de sombres papillons s’enfuyant dès qu’il tentait d’en saisir un pour mieux revenir bruisser à peine se forçait-il à penser à autre chose. Il restait hypnotisé au bord de l’événement sans pouvoir se l’approprier, le mordre, le déchiqueter, le déglutir et puis repartir.
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Le silence était devenu son cinquième élément, aussi définitif de sa réalité que les quatre autres. Mais, et cela l’attristait, il était en voie de disparition, cerné, escamoté, attaqué de toutes parts par la musique d’ameublement qui, savamment distillée, étouffait les esprits.

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J'avais très tôt perçu, dans leur comportement et leurs paroles, une violente animosité à son égard. Je ne connaissais pas les raisons de leur méchanceté, je ne les comprends pas davantage aujourd'hui, tant Olga Theitel semblait inoffensive. [...] La personne qui l'aidait à surmonter les écueils du grand âge, c'était Marianne. C'était à elle que, négligemment, j'avais donné mon numéro de téléphone. C'était elle qui, trois jours plus tôt, m'avait annoncé la mort d'Olga et m'avait réquisitionnée pour assister à la crémation. Pourquoi avait-il fallu que ça tombe sur moi ?
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La respiration de l’homme se fit plus légère lorsqu’il
entendit le bruit d’une portière que l’on refermait. Il but
d’un trait le café qui s’était refroidi dans la tasse, il se
leva et alla vers la fenêtre de la cuisine pour observer
l’arrivée de sa visiteuse. Il la vit retirer du coffre un sac
de voyage et se diriger vers le portillon d’entrée. Au
moment de l’ouvrir, elle s’arrêta, posa son bagage par
terre et se retourna. Son regard s’attarda sur la mer qui, à
cette heure-là, finissait de se retirer.
Avec elle, comme par-dessus son épaule, l’homme
suivit le vol cendré des sternes qui piquaient, pour se
nourrir, sur les lais de haute mer. De molles vapeurs
montaient des bancs de sable et embrumaient les cabanes
tchanquées.
Comme le sien, son regard s’arrêta là, incapable de
franchir la ligne invisible qui les séparait du royaume que
Manuel s’était choisi, le point exact où l’eau s’évanouissait
à la rencontre du ciel.
Il se dit qu’il devait aller au devant de la jeune femme.
Le jour grisaillait à peine lorsqu’il s’était réveillé. Il avait
bien essayé de se rendormir mais sans succès. Il s’était
donc levé et depuis, il n’avait plus quitté son poste d’observation
dans la cuisine. Il s’était étonné de son impatience,
à croire qu’il restait donc encore, dans ce corps
qu’il avait délaissé, un petit recoin d’où sourdaient un
filet de vie et la possibilité d’un désir. Il posa la tasse vide
sur le bord de l’évier, se passa la main sur le front comme
pour refouler le souvenir bruyant et joyeux des retrouvailles
d’autrefois et se dirigea vers la porte d’entrée.
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Il avait alors douloureusement appris qu'on n'a jamais fini de connaître un être, même très proche, et qu'il manquera toujours des pièces à ce puzzle en perpétuel devenir.
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La mort autorise toutes les usurpations et fait pousser les auréoles plus vite que les pluies d'automne ne font sortir les champignons.
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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