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Citation de petitsoleil


[Le passage évoque les écoliers du village, comme Antoine, l'un des fils de François et Antoinette Sognat. Antoine a maintenant onze ans ...]
Ils entrèrent rapidement dans la maison Madamour, la plus grande bâtisse du village, dont deux chambres avaient été réquisitionnées par la commune pour faire office de salles de classe durant la journée.
Le temps n'était pas encore venu de construire des écoles, ni de rendre l'instruction obligatoire. Ici, loin de tout, on enseignait aux enfants sur place, presque à domicile, ce qui facilitait l'assiduité.

Une personne désignée par le maire pour sa compétence et agréée par l'évêque pour sa moralité chrétienne se chargeait de l'enseignement, qui restait toutefois élémentaire : lire, écrire, compter et prier représentaient les quatre aspects de l'instruction nécessaire mais suffisante.
Il régnait un froid glacial dans ces deux pièces au plafond haut et au confort spartiate où six longues tables et quelques bancs étaient installés chaque matin par les enfants (...) Mademoiselle Victorine était l'institutrice. Elle arrivait de Montsalvy chaque matin sur une carriole tirée par un cheval et conduite par son cocher. Elle tenait son rôle avec conviction et générosité. (...)

A Montsalvy, chef-lieu de canton, la place accordée à l'instruction n'était pas meilleure. Une seule salle de classe de cent places avait été installée dans l'ancien réfectoire des moines pour une population de mille trois cents habitants, et un seul instituteur présidait aux destinées éducatives
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