Faustine, c’est là que ma vie a commencé. J’avais passé mon adolescence dans un état d’attente. Au point que j’en oubliai d’attendre quoi que ce soit. Je glissais dans la vie là où elle me menait, où on me disait d’aller, pour faire plaisir à mes parents, pour ne pas déplaire, et parce que je ne nourrissais aucune idée qui fut meilleure pour moi-même.
L’été 1996 me rendit la vie. J’y découvris l'amour, l'amitié, l’Italie, la mort... Et moi-même.
J’y appris que j’étais capable de choisir ma vie, de choisir mes choix, que j’étais davantage qu’une enfant sage. Je devins, cet été-là, le début d’une femme vivante.