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4.16/5 (sur 41 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Béziers , 1983
Biographie :

Marie Havard est une auteur indépendante de l'Hérault (34). Née à Béziers, elle vit près de Montpellier.

Elle a publié deux romans (Les Voyageurs Parfaits et Les Larmes du Lac).

Elle aime faire surgir une touche de fantastique dans le quotidien de ses personnages.

Source : Marie Havard
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
"Ne coupe pas les ficelles quand tu pourrais défaire les noeuds" - célèbre proverbe.
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En France, le loup avait disparu à la fin des années 1930. Contrairement aux ours des Pyrénées qui avaient été réintroduits par l'homme, des loups italiens étaient peu à peu venus d'eux-mêmes s'installer en France, jusqu'à créer une population d'environ cinq cents individus sur tout le territoire national. Un chiffre faible, c'était pourquoi l'espèce était classée comme menacée et protégée. Sébastien connaissait bien ces bêtes. […] Il admirait ces animaux sauvages, leur force tranquille, leur agilité, leur regard intelligent comme celui d'un chien. […] Il faisait partie de ces espèces stigmatisées et méconnues, comme les requins. C'était certainement pour ça que Sébastien leur accordait autant d'intérêt et voulait les protéger.
Nouvelle "Sur les cimes de Briançon"
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Le temps passa sans que j'en prenne conscience. Après un long moment, mes pensées m'entraînant, je sortis me promener près du lac que je voyais depuis ma fenêtre. Au bout de la rue, derrière la maison, un petit sentier prenait le relais et on accédait en quelques minutes à cette étendue d'eau derrière laquelle un bois s'adossait. À mon arrivée, des cygnes s'approchèrent de moi, et des moineaux, des canards, des mouettes rejoignirent l'eau du lac pour s'y désaltérer. Je n'avais rien à leur donner à manger. je m'accroupis un instant pour les regarder. Au bord, des milliers de pâquerettes tendaient leur cou sur l'herbe encore humide de rosée. Mon regard s'accrocha soudain sur un trèfle à quatre feuilles. Quelle chance ! Je le cueillis, il me porterait bonheur. Un souffle d'air chaud et sucré me traversa et je frissonnai.
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J’étais arrivée devant le lac. Derrière moi, je pouvais voir la silhouette de la maison, avec les lueurs et les ombres de la fête qui s’agitaient. Le silence était complet et étrange. Le vent ne soufflait plus, ne faisait pas craquer les branches, les oiseaux de nuit se taisaient. Juste le profond silence et la nuit. Je m’avançai lentement jusqu’au bord du lac, dont l’eau était noire et épaisse, et je m’accroupis.
Je ne distinguais ni le fond, ni des poissons ou des algues, au-delà de cette surface lisse. Combien de mètres de profondeur y avait-il ? Je n’arrivais pas à me l’imaginer et cela me mettait mal à l’aise. Ce lac était comme un grand cercueil, celui qui avait attiré la mère d’Elizabeth et l’avait engloutie à jamais.
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Le vin rendait les mots plus coulants, les choses plus faciles à saisir. Parler anglais était presque exotique, pour moi ; cela me donnait la sensation d’oublier les choses qui m’étaient arrivées en français. Malgré tout, j’étais frustrée d’avoir encore tant de mal à dire ce que je voulais dans cette nouvelle langue. Les mots se bousculaient dans ma tête… En français, j’avais des choses à dire, mais au moment de m’exprimer en anglais, le vocabulaire s’amenuisait, et au final je ne sortais que des banalités. Je parlais comme dans les livres.
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Marie Havard
J’étais arrivée devant le lac. Derrière moi, je pouvais voir la silhouette de la maison, avec les lueurs et les ombres de la fête qui s’agitaient. Le silence était complet et étrange. Le vent ne soufflait plus, ne faisait pas craquer les branches, les oiseaux de nuit se taisaient. Juste le profond silence et la nuit. Je m’avançai lentement jusqu’au bord du lac, dont l’eau était noire et épaisse, et je m’accroupis. Je ne distinguais ni le fond, ni des poissons ou des algues, au-delà de cette surface lisse. Combien de mètres de profondeur y avait-il ? Je n’arrivais pas à me l’imaginer et cela me mettait mal à l’aise. Ce lac était comme un grand cercueil, celui qui avait attiré
la mère d’Elizabeth et l’avait engloutie à jamais.
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Peu à peu, le silence se brouilla. Un léger bruissement, comme celui d’ailes d’insectes, envahit la pièce. Des formes aériennes apparurent, indistinctes, agitées. Elles se déplaçaient dès que je tentais de fixer mon regard sur elles. Les ombres se mirent à chuchoter mais je ne comprenais rien…
Elles parlaient toutes en même temps et leur langage m’était incompréhensible. Elles virevoltaient tout autour de moi. Je retins mon
souffle afin de mieux pouvoir me concentrer. Peu à peu, les formes devinrent plus nettes. Je voyais des visages flous qui se heurtaient dans la cohue de leur propos, puis des détails plus précis, des regards, des mains…
Il y avait des gens, des tas de gens dans cette pièce.
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Je n’avais alors vu qu’une seule issue possible : partir à l’étranger, seule, pour réellement être une étrangère et enfin me couper de tout, vivre en paix, faire le point. Mais pour l’instant, les souvenirs me semblaient toujours plus présents. Je ne cessais de penser à ceux que je venais de quitter et il était encore plus dur de supporter la perte de Lara. Peut-être devais-je rapidement me trouver un travail, autant pour économiser mes maigres ressources que pour occuper mon temps et me changer les idées.
Repenser à tout cela m’avait épuisée et je ressentais à présent une grande fatigue. Je filai dans la salle de bain. Prendre une bonne douche allait m’apaiser avant l’heure du coucher.
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« Lorsque tu voyages, tu fais une expérience très pratique de l’acte de renaissance. […] Exactement comme un enfant qui vient de sortir du ventre de sa mère. Dans ces conditions, tu te mets à accorder
beaucoup plus d’importance à ce qui t’entoure,
 parce que ta survie en dépend. Tu deviens plus accessible aux gens, parce qu’ils pourront t’aider dans des situations difficiles. […] En même temps, comme tout est nouveau, tu ne distingues dans les choses
que la beauté et tu es plus heureux de vivre. »
Paulho Cœlho
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Elle était un cas unique qui restait un mystère pour la médecine.
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