Avec Ramuz, (...) nous sommes à l'épicentre du séisme textuel : comment écrire les pays, les bois, les prés, l'ombre des soirs, les rivières, les lacs, les aubes nacrées , le ventre des nuages, les neiges longues, les montagnes à cru, la coulée des saisons, et comment écrire ceux qui habitent les pays, leurs gestes, leurs corps, leurs habits, leurs machines et leurs outils, les travaux recommencez, les terres, les maisons, les bâtiments, les bêtes, l'argent, les mots du travail, les mots pour la vie des autres, et les silences, surtout les silences ? (p.10)