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À l'occasion des 60 ans des Éditions du Boréal, venez à la rencontre de trois auteurs et autrices pour une discussion sur leur vision de la ville à travers leurs oeuvres. Avec la participation de Monique Proulx, Marie-Hélène Poitras et Yves Beauchemin, célébrez la beauté et la richesse culturelle de cette ville qui ne cesse de surprendre. Partages de souvenirs et lectures d'extraits sont au rendez-vous.
Avec
- Yves Beauchemin, Auteur·rice
- Marie Hélène Poitras, Auteur·rice
- Monique Proulx, Auteur·rice
- Philippe Yong, Animateurrice
Livres présentés
- Les aurores montréales
- Galumpf
- Une nuit de tempête
Le Site Web du #SalonDuLivreDeMontreal : https://www.salondulivredemontreal.com/
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#slm2023
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Fiction, fabulation et réalité se confondent comme dans toutes les histoires de cochers, terreau propice à l’éclosion de légendes de la trempe de celle de Laura Despatie, femme à la fois petite et immense, sa carabine à la hanche, sa gueule de tueuse…
(Alto p. 148)
Je veux vivre dans un rêve, faire le tour du monde, chanter, tournoyer sous une boule disco et être à la une des magazines. Me nourrir de caviar et de profiteroles au chocolat. Dormir dans les plus grands hôtels avec vue sur les villes les plus étourdissantes!
C'est ma destinée, je le sens.
Lola a beau n’avoir que la peau et les os, une chape de plomb colmate tous les accès à son intériorité. Impossible de deviner son âge ou ce qui l’anime, ni de saisir ses liens avec le photographe.
Elle fume cigarette sur cigarette. Quand elle n’est pas occupée à préparer un espresso ou à maquiller un modèle, Lola passe son temps à se grattouiller le nez et le cuir chevelu ou à se ronger les ongles.
Il vivait comme une perdrix au plumage fauve, picossant sa pitance dans les feuilles tombées : fondu dans son environnement. (p. 67)
Il veille sur la petite société des hommes de chevaux depuis un bail, ou deux.
Depuis si longtemps à vrai dire que plus personne ne remarque sa présence.
Mais tous auraient dénoncé à grands cris son absence si quiconque avait osé le décrocher de là. (p. 42-43)
e veux devenir célèbre. D’ailleurs, je suis déjà en train de réaliser mon rêve. Peu importe comment j’y arriverai: mannequin, chanteuse, actrice ou lofteuse. C’est plus fort que moi et personne ne pourra se placer en travers de mon chemin.
(...) il préfère de loin le caractère franc des cépages bien affirmés, syrah, grenache, merlot, qui ne dissimulent jamais d'effervescence en fin de bouche, comme une petite insulte s'imprimant sur les papilles.
Son enfance crachée en mots lui brûle la bouche, lui laissant des cloques au palais. Il lui semble que des insectes courent le long de son pharynx et pointent dans ses gencives des dards invisibles. Il a le sentiment d’avoir fini de rôder...
l'air vibre doucement et quelque chose de trouble et de volatil flotte dans l'air, de la poudre d'or mêlée à de la poussière de rouille.
(...)
L'état de décrépitude de l'endroit a gangrené jusqu'aux dents du palefrenier.
On vient toujours à Griffintown, là où la rédemption est encore possible. On y meurt parfois aussi. Les bottes aux pieds de préférence.