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Citations de Marie Jousse (20)


La vie est trop courte pour renoncer à ses rêves et se soumettre sans broncher à toute obligation.
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Je l'aime d'un amour inconditionnel, étouffant parfois. À chaque fête des mères, je lui offre une robe. Une façon de la remercier d'être mon premier plus beau cadeau de la vie.

Cette année, la robe est verte.

p.67
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Un jeu pour ne pas pleurer trop tôt, pour ne pas nous rappeler notre enfance, pour ne pas penser a demain.
Un jeu pour être encore les trois petites filles de notre père.
Ne pas grandir pour ne pas voir mourir ceux qui nous ont élevés.
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Comme un bébé studieux, je devais naître le jour de la rentrée des classes. Mais c'est en juin que Mathilde et Bébo eurent une petite sœur. Deux mois d'avance cette fois ci. Un kilo huit. "Et avec ceci madame?" Heureusement que Suzanne n'eut pas d'autres enfants car elle aurait fini par mettre au monde un lilliputien.
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Depuis ce douze août 1979, des larmes jouaient régulièrement à l'acrobate sur le bord de ses yeux.
Parfois, elles se cassaient la gueule.

P.32
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Je ne supporte pas le manque. L'idée même du manque m'arrache le cœur.
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Je ne lui transmis rien. Je lui donnais tout.
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Existe-t-il un moment opportun pour dire à ses parents que l'on est atteint d'une maladie potentiellement mortelle ? J'ai imaginé les yeux bleus de mon père embués de larmes puis ses silences. J'ai entendu les sanglots de ma mère et ses mots de réconfort maladroits. Ils ne supporteraient pas d'être amputés de nouveau, perdre un enfant comme on perd un membre. Se relever, boiter un peu, vers qui, vers quoi ? Alors, j'ai renoncé.
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Les secrets sont moins lourds quand on les ignore. Pourtant, ils pèsent leur poids quand on les soupçonne.

p.60
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Les femmes très belles ne font pas peur qu'aux hommes.
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Après le père des jumelles, ma vie amoureuse avait été un désastre. Autant au niveau qualitatif que quantitatif. Un amant par an, soit cinq au total. La misère. Une succession de rendez-vous ratés. Des hommes trop jeunes ou trop vieux, qui ne voulaient pas s'engager ou trop vite, des mauvais coups souvent, aussi chauds et rapides que des lapins.
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Je vais profiter pleinement de la vie, celle que j'ai toujours aimée, peut-être un peu trop. Les perfusions et les soins, on va oublier. Je veux du soleil, des arbres, des rires d'enfants. Faites-les crier vos gamins ! C'est ça que je veux, du bruit, de la vie, du désordre, un grand bazar avant mon départ !
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Après essayage, nous étions, selon son expression, "à croquer". Mais c'était bien de cela dont j'avais peur, me faire bouffer tout cru le premier jour.
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Pourtant je ne me suis jamais sentie aussi vivante. C'est vrai que l'on regarde différemment le ciel et la couleur des arbres quand on sent la mort qui nous nargue. Je souris à tous ceux dont je croise le regard sans épargner la boulangère ronchonne comme si j'avais une mission. Quelle mission? Aimer, sans effort, aucun.
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Je fus immédiatement placée en soins intensifs. D'autres minis compagnons d'infortune se battaient aussi. Tout était trop petit, nos veines, nos poumons, notre estomac. Les couveuses paraissaient gigantesques.
[...]
Les sondes, les alarmes et les alarmes leur rappelaient que rien n'était gagné.
[...]
Ils me rendaient visite tous les jours. Leurs mains se frayaient un chemin et caressaient mes doigts minuscules. Ils me parlaient, m'aimaient et me demandaient de m'accrocher.
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Elle respire une énergie sereine. On aimerait vivre dans une de ses toiles.
S'il existait un peintre du bonheur, ce serait elle.
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Longtemps, j'ai cru que mes parents formaient un couple parfait. Tout portait à le croire. Ils étaient magnifiques, brillants et drôles. Pourquoi aller chercher ailleurs? Mes yeux d'enfants ignoraient les fissures de leur couple. Mon regard d'adulte connaît la vérité, pardonne, mais ne comprend toujours pas.
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Il aimait la regarder quand elle se maquillait un peu plus que d'habitude pour une soirée en ville. "Tu vas encore faire des ravages", disait-il en riant. Face au miroir, elle ne lui répondait que par un sourire. Elle ne voulait plaire qu'à lui. Par mégarde, elle plairait à d'autres.
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Il n'y a que Noël qui me réjouissait et qui me ravit toujours autant. Certainement parce que c'est une fête de famille qui nous rappelle que l'on reste une famille malgré les morts, les secrets et les trahisons.
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Il n'y a que Noël qui me réjouissait et qui me ravit toujours autant. Certainement parce que c'est une fête de famille qui nous rappelle que l'on reste une famille malgré les morts, les secrets et les trahisons.
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