"Ils disent qu'elle parle toujours d'elle. Moi. Je parle de moi. Moi. Je ne peux parler que de moi. Pourquoi dire les autres ? Les autres, je ne sais rien d'eux. Ils disent que la vie, c'est pas ça. Qu'il faut être dans l'action. Ne pas attendre. Quand je suis allongée sur un lit, un jour, deux, peut-être plus, - ils - les amants, ceux qu'on a autorisés à veiller plus longtemps, ceux qui pensent qu'il n'y a plus d'efforts à fournir, les sentiments acquis, le ventre ouvert, prêt à l'usage. Ils. Eux. Ne savent rien. Ne comprennent rien."
Une dernière fois cette question : comment peut on aimer avec tant de fanatisme un enfant, alors que cette puissance vous manque pour tout, au quotidien, comme se lever, avancer une jambe puis l'autre, poser les pieds, marcher.
Pas de réponse à apporter ce soir.
L'humain, c'est de la racaille, mauvaise et calculatrice. Mon problème, c'est cette perception très évidente que je peux avoir du monde qui m'entoure. C'est tout. Pas la peine d'aller chercher plus loin.Ma souffrance ne peut venir que de là.
La vérité ne peut que tuer. Parce que la vérité ,la vérité est venimeuse, elle détruit les illusions.
Mourir, pour que les autres me regrettent.