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Critiques de Marie-Laure Cuzacq (45)
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J'ai trouvé le bonheur : Il était en moi

Ce livre est présenté avec un concept novateur. Il aborde le lâcher prise avec une situation ‘vécue' dans un roman, puis une seconde partie ‘coaching' .



Dans la partie roman, la vie et les problèmes de trois femmes doivent me permettre de m'identifier. Donc trois copines de longue date : Juliette qui travaille dans une Mission locale, Liz expert comptable et Carole épouse d'un chirurgien. il n'y a que des femmes. Out les hommes. Probablement pas la meilleure cible pour vendre le livre selon le service marketing. Ou peut-être les hommes savent-ils de façon innée comment lâcher prise... le seul personnage masculin explique dans un pseudo charabia comment méditer. Car bien sûr, rien ne vaut le dépaysement pour pouvoir régler ses problèmes, ce qui au passage nous permet de devenir incollable sur Tahiti. L'auteur nous décrit le lieu en une suite de cartes postales et abonde en lieux communs.



Ces trois filles vont donc au même moment être confrontées à des difficultés. Elles se ressemblent étrangement comme trois gouttes d'eau, et surtout ne semblent pas avoir vieilli depuis leur rencontre dans une cour d'école. Les réactions relèvent de collégiennes attardées (le but étant de montrer ce qu'il convient de ne surtout pas faire si on veut rester zen) mais ceci perd toute crédibilité car est largement exagéré. le tout doublé de dialogues basiques, que ce soit sur le fond ou la forme. D'ailleurs le problème principal de ce roman réside bien dans le langage et le vocabulaire choisis. Tout le monde parle de la même façon, sans que l'auteur s'attarde sur le contexte socio-professionnel des différents protagonistes. Pour les trois copines en question passe encore, mais ceci affecte également tous les autres personnages, quels que soient leur âge, leur métier, l'endroit où ils vivent. Tout ceci est monolithique.



Pour conclure, ce concept ne m'a pas convaincue. J'ai eu le sentiment désagréable de lire un roman Harlequin, je n'ai rien contre ce genre de publication mais ici nous avons un mélange de fleur bleue dans un livre de développement personnel. Ce qui m'était vendu comme tel par l'auteur et l'éditeur. Quant à la deuxième partie, elle n'apporte rien de très novateur. Beaucoup d'éléments relèvent largement du bon sens.





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1, 2, 3... bonheur !

Un roman feel-good plaisant, avec un voyage, une quête initiatique d'une jeune Bordelaise. Manon va essayer de se trouver, en fuyant sa vie quotidienne à Bordeaux, son cabinet d'avocats ...

Des escales chez des amis à Paris, Amsterdam et Rome vont l'aider à y voir plus clair, ensuite une dernière étape à Venise lui permettra de faire le point, avant de revenir à Bordeaux et assumer ses choix.

Un bel hommage aussi à l'art, à la culture, à l'écriture et la lecture, mais aussi à la peinture, au jardinage ... Et un clin d'oeil sympa aux amitiés virtuelles que nous entretenons, sur Babelio et d'autres sites
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1, 2, 3... bonheur !

Écrit-vain, lis-tes-ratures et rougis.



Ma première pensée en lâchant cette « chose » est que de malheureux arbres ont été détruits pour diffuser ce « produit » indigent. Quelle hérésie voire quel crime en cette période de bouleversements climatiques ! Cela devrait être prohibé et ce type d'ouvrage être autorisé uniquement en version numérique. La seconde a été de compatir en pensant aux, rares j'espère, personnes ayant un minimum de goût et qui se seront égarées entre ces lignes. Quel mépris de l'auteur comme de l'éditeur au passage pour le public, surtout féminin, qui se fait formater le cerveau avec ces niaiseries si mal écrites ! Cela m'a amené à me remémorer un sentiment identique ressenti, adolescent, en feuilletant « Madame Figaro ». Les féministes ont ici une cause digne d'elles : combattre ces sous-produits avilissants destinés à un public spécifique qui mériterait tellement mieux ! Au secours Yourcenar et tant d'autres ! Enfin je me suis demandé quel instant d'égarement avait pu m'amener dans une telle galère alors que j'aurais pu trouver tant d'activités plus agréables et courtes comme de me donner un coup de marteau sur le doigt ou d'apprendre à réciter le Notre Père en verlan.



Je ne détaillerai pas l'histoire improbable, les personnages insipides et creux, les conseils qui feraient passer psychologie magazine pour un ouvrage de recherche de très haut niveau, l'écriture désolante… Si vous êtes masochistes je vous laisse à vos penchants, sinon abstenez-vous. Comme pour la malbouffe l'horreur absolue serait de s'habituer à la malécriture, à cette cuculture, à ces pages réussissant la performance d'être à la fois vides et si indigestes qu'elles pèsent, à ces produits de sous-consommation de masse dénués de la moindre qualité. Fuyez, n'importe qui mérite mieux !



J'ai assez perdu de temps avec « ça » et préfère détailler sous peu une tentative partiellement similaire mais écrite par une écrivain : «La voleuse d'hommes » de Margaret Atwood.

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J'ai trouvé le bonheur : Il était en moi

Je reprends cette critique suite à des propos peu amènes de 4 amis sincères et lecteurs s'étant procuré cet ouvrage suite à ma première lecture/critique louangeuse. Ils m'ont fait savoir qu'ils ne retrouvaient rien de mes propos dans ce livre. J'ai donc choisi de le parcourir de nouveau avec plus de distance. Il n'est pas rare qu'une relecture modifie les perceptions par ailleurs : https://www.babelio.com/mescritiques.php?pageN=0&tri=app&pageN=2 avec la critique de Mastodonia par exemple. Voici donc le fruit d'une lecture plus neutre.

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Ce livre est construit sur le concept du roman-coach à savoir qu'il y a d'abord une partie roman (ici 267 pages) destinée à illustrer le thème traité (ici le lâcher-prise) puis une partie plus théorique destinée à proposer des outils aux lecteurs. Ici cette partie, de 50 pages environ cherche à donner « les 6 clés du lâcher-prise ».

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Afin d'illustrer cette notion nous avons un trio d'amies d'environ 35 ans. Juliette, l' « héroïne », dépend de l'injonction « être forte » et se trouve dépassée lorsqu'elle doit à la fois gérer l'Alzheimer de sa mère, une relation amoureuse impliquante et la révélation du fait que son père n'est pas l'homme attendu mais un inconnu vivant à Tahiti. Liz, dépendant de l'injonction « sois parfaite » est submergée par le travail et en burn-out et Carole (« Fais plaisir ») apprend l'infidélité de son mari. Toutes 3 vont partir à Tahiti et se trouver en pension chez un couple d'homosexuels qui vont leur apprendre la pêche à la ligne… non, suivez un peu : les clés du lâcher-prise.



Comme dans tout roman « feel-good » la fin, après de très nombreux retournements de situation, sera très positive et heureuse, même si quelques drames viseront à éviter l'effet trop sucré. Je n'en dévoilerai pas plus sur l'histoire afin de ne pas pénaliser qui s'y risquera.

*

Je me suis franchement ennuyé lors de la reprise de cet ouvrage, tout en repensant aux propos de lecteurs dont j'apprécie l'acuité.

- Si, contrairement à l'un d'entre eux, je n'irais pas jusqu'à dire que les personnages ont des soucis et une approche de la vie de collégiens, il est difficile pour autant de considérer qu'il s'agit d'adultes au sens plein du mot. À partir de là il est très malaisé d'adhérer aux problématiques tant ces personnes semblent immatures et souvent naïves (pour rester gentil). le regard qu'elles portent sur le monde est largement dénué de la plus élémentaire éthique/responsabilité mais surtout très pauvre et souvent infantile. Pour autant ce n'est pas ce qui est le plus dérangeant à mes yeux. Ce qui est le plus troublant est que ces personnes « sonnent faux », d'une certaine façon elles font penser à un arbre dessiné par un jeune enfant, sans racines, ou à des couleurs décrites par un daltonien. Ici ces personnes semblent ne pas avoir de vie intérieure réelle et être tout aussi incapables d'aimer autrui pour ce qu'il est. Ne parvenant pas à être elles se réfugient dans le faire et dans le paraître mais leurs comportements semblent parfois totalement faux, comme si une articulation prenait une position impossible. À partir de là comment se sentir quelque chose de commun avec qui semble si peu crédible en tant qu'être humain à part entière ? Ce souci pour donner vie à des êtres réalistes et profonds me semble le plus fondamental de tous.

- le second point est que l'auteur multiplie les cartes postales de Tahiti et les rebondissements pour tenter de masquer le manque de densité/crédibilité des différents protagonistes. Chacun semble défini par quelques caractéristiques sommaires et, comme il faut « remplir » il « leur arrive diverses choses ». À contrario d'écrivains de premier plan qui réussissent en quelques mots et peu d'actions à donner une incroyable vie à des êtres qui ensuite nous accompagnent toute notre existence (Je pense à Montag, à Lennie, à Humbert Humbert, à Winston Smith et à tant et tant d'autres) ici j'avais déjà oublié les prénoms des « héroïnes » en quelques semaines. L'absence de consistance/réalisme/intérêt des principaux protagonistes amène donc à multiplier les décors et autres coups de théâtre mais en vain, l'ennui survient très vite.

- le troisième porte sur le style, très « chick-lit » qui peut plaire mais aussi déranger. Je laisse chacun se faire son avis :

« – Aaaaaaaah OK. Oui, c'est vrai qu'on est censé se tutoyer. Désolée, je ne m'y suis pas encore habituée.

– Ce n'est pas grave. Tu vas bien ? Tu as l'air… fatiguée.

– Oui, et je crois que c'est un euphémisme ! Je suis épuisée, effectivement. J'ai pas mal de choses en tête qui… m'empêchent de dormir.

– Ah bon ? Tu n'es pas venue ici pour te libérer de toutes ces choses et de ces voix dans ta tête justement ?

– Ces voix ? dis-je, un peu surprise.

– Oui, ces voix. Ou plutôt cette voix. Cette petite voix intérieure, celle qui te dit toujours que « tu devrais faire ci, tu ne devrais pas faire ça, tu aurais dû dire ça »… Notre conscience quoi.

– Ah, OK, tu me rassures. J'ai cru que tu me prenais pour une schizophrène…

Ma blague tombe à l'eau. Je cache mon embarras comme je peux. Jo m'intimide un peu, ce qui n'est pas courant pour moi. Mais il semble vraiment… minéral. Je ne vois pas d'autres mots. Pas froid, attention. Mais solide comme un roc plutôt. Et serein. Profond même. Je ne sais pas pourquoi. Il ne sourit pas énormément et n'est pas jovial comme peut l'être Denis, mais il dégage une sorte de magnétisme étrange.

– Et donc euh… tu vas bien ?

– Ça va. Merci.

– Et… tu viens souvent… méditer par ici ?

– Chaque jour, depuis neuf ans environ.

– Ah oui, en effet. C'est donc une… habitude…

– Oui. On peut dire ça. Super. Bon. #GrandMomentDeSolitude. Que dire ensuite ? Alors que je suis en train de réfléchir très intensément à la prochaine platitude que je compte asséner à mon interlocuteur, j'ai la curieuse impression que mon cerveau est aussi productif qu'un hamster obèse qui court dans une roue. »

Cette façon d'écrire, si elle veut « animer », m'a semblé très pesante et répétitive au final (avec ici et entre autre une orgie de points de suspension et d'interrogation par exemple). C'est aussi le sens des retours que j'ai eu suite à ma première critique de cet ouvrage. Il est déconseillé de lire ce livre après un auteur classique voire confirmé tant la comparaison peut sembler cruelle.

- le quatrième point est que l'ensemble, malgré les efforts de Marie-Laure Cuzacq, reste très attendu, très prévisible. La trame générale est apparente et la « commande » par trop évidente pour qu'il soit possible d'adhérer au roman. Les ficelles sont trop grosses, ce qui est peut-être attendu partiellement cela dit pour ce type d'ouvrage… mais que nous sommes loin de la littérature là encore !

- La partie coaching accumule les banalités et il est difficile de déterminer le public visé tant ces exercices vont sembler transparents à tout adulte qui réfléchit un tant soit peu. Plus dérangeant : elle n'apporte vraiment rien contrairement à des ouvrages comme celui-ci par exemple : https://www.babelio.com/livres/Kondo-La-magie-du-rangement-illustree/1031384 . C'est la différence entre un savoir construit patiemment et une rapide compilation de documents.

*

Pour conclure, si je souhaite méditer sur ce sujet je prendrai un autre support. Sinon, si je veux en rester à une philosophie sommaire disant qu' « il faut tenir compte de ses émotions », « accepter ses limites », « se focaliser sur l'instant présent » et « rester lucides et bienveillants » (les conclusions « analytiques » offertes au final ici), je pense que je vais plutôt revoir la guerre des étoiles et me défier du côté obscur de la Force. Je n'apprendrai rien de moins mais ce sera notablement mieux construit et infiniment plus amusant. « Je suis ton père Luke ! » et les éclairs et le sifflement si caractéristique des sabres lasers ! Oui, ce sera rafraîchissant et… mérité ! Tam, tam, ta-ta-ta-ta-tam, ta-ta-ta-ta-tam, ta-ta-ta-ta !!

*

Au final cette relecture m'amène à présenter mes regrets à qui a tenté de lire ce livre suite à mes conseils. Pour autant je ne vais pas « incendier » cet ouvrage. Il faut parfois le T de temps pour passer d'écrit vain à écrivain et il n'est pas facile de débuter dans cet art complexe. L'effort est ici évident même si le résultat m'a semblé insipide. L'auteur devrait progresser au fil des années et des vécus, je le lui souhaite.

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Le premier jour de ma nouvelle vie

Appréciée pleinement l'originalité de ce roman coach avec ses petits exercices

sur l'estime de soi
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Le premier jour de ma nouvelle vie

Je souhaite remercier Carole qui m’a fait parvenir ce roman qui je crois était vraiment fait pour moi. Ce livre se lit comme un roman pour terminer sur une partie coaching.



Ici le thème ? L’estime de soi. Nous allons découvrir l’histoire de Fanny, 38 ans, qui fait ,en quelque sorte, une crise de la quarantaine. Elle fait le bilan de sa vie familiale et professionnelle en ressentant certains doutes. Une rencontre fortuite, des envies de changement, le regard et le jugement de son entourage. Nous allons voir tout cela dans ce récit qui certes s’avère assez simple et assez prévisible, mais je pense que c’était là le but de l’auteure. De nous permettre de voir clair entre les lignes, de mettre des mots sur les émotions que l’on va ressentir à la lecture du roman, pour mieux aborder la partie coaching.



Evidemment le récit de Fanny parlera à de nombreuses femmes et hommes, car cela peut-être dans le sens inverse. Il y a plusieurs choses que j’ai aimé, déjà et bien il est facile de s’identifier à l’héroïne, Fanny c’est un peu madame tout le monde, elle représente à merveille la femme trentenaire à l’aube de ses 40 ans. Mariée, deux enfants, elle a sur le papier, tout pour être heureuse mais malgré tout quand elle y regarde de plus près… et bien le bilan n’est pas aussi rose qu’il en a l’air. Mais c’est difficile de faire cette introspection. De voir ce qui bloque et de trouver le courage d’y remédier.



La scénario de ce roman nous pousse vraiment à faire le bilan sur notre estime de soi. Avons-nous confiance en nous et en nos capacités à être heureux ? L’histoire est limpide, elle coule de source, l’auteure a une plume très agréable, teintée de sentiments, d’interrogations très pertinentes. J’imagine que ce roman plaira aux personnes qui ont vraiment envie de faire ce travail sur eux-mêmes. J’avoue être la cible idéale de ce genre de récit, c’est la toute première fois que je lis un livre qui allie roman et développement personnel. La seconde partie vous propose une série d’exercices et de conseils pour améliorer son estime de soi. J’ai pour ma part commencé à regarder globalement ce que l’auteure nous proposait et j’ai décidé de faire ce travail sur plusieurs jours, pour analyser au mieux mon ressentiment et voir si cela est porteur sur le long terme. Car c’est un cheminement et c’est ce que l’on voit avec l’histoire de Fanny, certaines choses ne sont à prendre à la légère. Marie-Laure Cuzacq sait de quoi elle parle, elle a écrit de nombreux ouvrages de développement personnels, et ces conseils sont pertinents.



En bref, ce fut pour moi une expérience de lecture très enrichissante. Je pense que ce genre d’ouvrage plaira malgré tout davantage aux personnes qui ont besoin de renforcer leur estime de soi. Car le roman en lui-même est très sympa à lire et assez symbolique en ce qui concerne le thème. Il se pourrait que certains lecteurs ne l’apprécie pas plus que cela s’ils ne perçoivent pas le message que l’auteure souhaite faire passer avec l’histoire de Fanny. Personnellement j’ai aimé la simplicité et le cheminement de l’histoire, on se laisse porter par la plume de l’auteure en réfléchissant à notre propre vie. C’était une première pour moi que de lire un roman coach et je dois avouer que je ne regrette pas.
Lien : https://lmedml.com/2017/07/0..
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L'estime de soi : Apprendre à s'aimer pour en..

Lu d’un trait ce soir et pourtant je possédais ce livre depuis quelques années déjà. Ce genre de livre de développement personnel est assez dur à aborder, non par leur difficulté à comprendre, mais par les sujets qu’ils abordent. Cela remet beaucoup de choses dans sa propre vie personnelle. En tout cas, cela bouscule mes certitudes. L’auteur parle d’ailleurs de dissonances cognitives pour caractériser cela.



A la fin, j’ai la vague impression que ce livre a été conçu pour moi : il parle en effet des nombreuses causes de mon manque d’estime en moi : l’hyperdépendance de ce que les autres pensent et font, la faculté de résilience faible, le stress quasi-quotidien, la jalousie et la difficulté à trouver sa place parmi les autres. Tout cela et bien d’autres sujets son abordés dans ce petit livre de 97 pages.



Je pense que cet ouvrage est idéal pour commencer à aborder le développement personnel. J’envisage de continuer à lire d’autres livres.

Pour finir sur une note positive, ce genre de livre fait du mal mais ne peut que faire le bien pour l’avenir.

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1, 2, 3... bonheur !

Marie-Laure Cuzacq nous propose un roman coach sur la quête du bonheur. Manon, 33 ans, juriste en cdi, propriétaire (plutôt bonne situation), aimant l'art et la culture au sens large, ayant une relation "amoureuse" avec son patron, se sent perdu dans sa vie. Elle ne se sent pas à sa place et lorsque sa patronne lui propose une promotion, qu'un amour de jeunesse revient et qu'elle fait un AIT c'est la catastrophe tout explose. Elle décide de partir un mois (son travail lui permet) rencontrer des amis virtuels qui vont lui apporter les clés pour découvrir le bonheur et là où est sa vraie place.



J'ai trouvé l'idée de se roman sympathique, rafraichissant et le principe du roman coach attrayant. En effet, quelques idées disséminées ça et là apportent des clés pour se retrouver et découvrir là où se trouve notre bonheur.

Cependant, j'ai trouvé le roman rempli de clichés (le patron BG, le coloc homo, l'amoureux transi gendre idéal, la meilleure amie divorcée avec deux enfants, une copine mariée deux enfants qui est faite cocue etc...). De plus, j'ai eut beaucoup de mal à m'identifier à Manon, jeune femme qui fait partie d'un milieu aisé pour qui il est facile de partir, qui rencontre des personnes qui sont elles aussi aisées et qui lui permettent de réaliser ses rêves. J'ai trouvé que sa quête du bonheur était assez facile et j'ai eut du mal à suivre ses raisonnements.

Je pense être passée à côté du livre, ou bien il n'était pas fait pour moi tout simplement ;)
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Le premier jour de ma nouvelle vie

Je vous rappelle le principe de ce roman coach. Ça se lit comme un roman et à la fin, l'auteur nous guide tel un coach. C'est mon second roman coach et pour tout vous dire, je ne suis absolument pas déçue, c'est une très belle découverte !







Le thème abordé dans ce livre est l'estime de soi.







Nous allons faire la connaissance de Fanny, âgée de trente-huit ans qui fait sa crise de la quarantaine avec un peu d'avance. En faisant le bilan de sa vie en générale, elle ne se sent pas satisfaite, elle se met à douter.







Après une journée de travail des plus éprouvantes avec son patron et au détour d'une rencontre dans le métro, son mode de vie des plus traditionnel va en prendre un sacré coup. Et oui, parfois, il suffit d'un petit grain de sable pour que toute la machine s'enraille...







Fanny est une femme comme une autre. Elle est mariée, mère de deux enfants, elle a un boulot qui met du beurre dans les épinards mais qui ne la passionne pas plus que ça et une amie sur qui elle peut se poser. Elle se rend que sa vie est un peu trop plate, elle aimerait la rendre un peu plus pétillante, moins prévisible et monotone.







Cette rencontre inattendue tombe à point nommé car cela va lui permettre de faire le point et d'opérer à des changements. Mais est-ce qu'elle fera les bons choix ? Est-ce que ces changements ne vont pas mettre en péril son couple ?







Je me suis totalement identifiée à Fanny. Je me suis mise à sa place et ai commencé à penser à elle, sur ses choix, sur les choix que j'aurai fait. Je me suis posée les questions qu'elle se posait pour en arriver parfois à la même conclusion qu'elle.







Ce livre est un roman coach que je ne peux que vous conseiller car il va vous permettre tout comme à moi de faire le point sur votre vie. Le récit de Fanny parlera aussi bien aux hommes qu'aux femmes.







La plume de l'auteur est très belle, agréable à lire, riche en émotions et nous amène à nous poser des questions très pertinentes sur nous, sur notre vie, sur l'estime que l'on se porte.







Si j'ai bien aimé la première partie parce qu'elle me parle complètement, j'ai été le bon client pour le coup, la seconde partie n'est pas en reste. J'ai beaucoup apprécié la partie coach de Marie-Laure Cuzacq car elle nous propose de faire des exercices et nous donne des conseils, des pistes pour nous aider à améliorer l'estime de soi. Personnellement, je trouve que les conseils que nous apportent l'auteur sont pertinents, percutants.







J'ai énormément apprécié découvrir ce titre de l'auteur. Je pense que ce roman coach cible beaucoup de personnes même si le personnage principal du récit est une femme. L'estime de soi, que l'on soit un homme ou une femme est la même chose.







En conclusion, j'ai aimé la façon simple et claire du message que l'auteur nous fait passer à travers le personnage de Fanny. On se laisse vite emporter par la plume de l'auteur qui a un vrai don de conteuse tout en nous offrant la possibilité de se poser les bonnes questions au moment T de l'histoire.







Ce roman coach est une réussite que je ne peux que vous recommander à la lecture.




Lien : https://leslecturesdeladiabl..
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Le premier jour de ma nouvelle vie

Voici un nouveau type de roman, une belle histoire et ensuite une partie de coaching, j’ai adoré ce concept et ai hâte d’en lire d’entre du même genre.

Merci à l’auteur et aux éditions de m’avoir permis de lire ce roman.

Nous rencontrons donc, Fanny, jeune femme de 38 ans mariée avec deux enfants qui va se rendre compte que sa vie n’est pas ce qu’elle désirait au début et du coup, c’est partie pour une petit crise et une envie de chambouler ses habitudes.

Après une journée des plus éprouvantes avec un patron qui pour elle n’en est pas un, une rencontre dans le métro va remettre en question son mode de vie des plus basiques.

Fanny est une personne dont on peut facilement s’identifier, elle est simple sans fioritures, elle a une vie des plus communes, un mari, deux enfants, une meilleur amie et un boulot qui ne la fascine pas plus que cela. Mais alors, comment faire pour rendre un peu plus trépidante son existence ?

Cette rencontre inattendu va lui permettre de suivre en quelque sorte une thérapie sans pour autant en payer le prix. Elle va chambouler tous les aspects de sa vie mais fera-t-elle le bon choix ? Un changement radical ne risque-t-il pas de mettre en péril la chose la plus importante : son couple ?

Je me suis moi aussi prêtée au jeu de l’introspection durant toute le temps qu’a duré ma lecture, me suis posée les mêmes questions que notre cher Fanny pour voir si je pouvais ressentir les mêmes émotions et comment vous dire, je l’ai rejoint sur plusieurs points. Je ne peux que vous conseiller de le lire , cela vous permettra de faire un petit point sur votre vie et d’en ressortir plus épanoui.

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Le premier jour de ma nouvelle vie

Tout d'abord, un grand merci à Babelio pour m'avoir sélectionné lors de la dernière masse critique et merci aux éditions ESI pour l'envoi de ce roman !



En pleine période de changement dans ma vie, j'ai voulu me laisser tenter par un de ces romans sur le développement personnel et l'estime de soi qu'on voit beaucoup actuellement en librairie ou en grande surface.



Le premier jour de ma nouvelle vie se divise en 2 parties : tout d'abord, on suit l'histoire de Fanny, 38 ans, un mari aimant, 2 enfants, une bonne situation, on pourrait dire qu'elle a tout pour être heureuse mais malgré tout, elle ne sent pas épanouie....

Un jour, dans le métro, elle fait la rencontre de François, celui-ci semble être au premier abord un drôle de type qui se révèle être un conseiller en relations humaines, qui va aider Fanny à retrouver ses envies, ses rêves et à renouer avec eux et vivre la vie qu'elle souhaite...



A la fin de cette histoire-exemple, Marie-Laure Cuzacq, nous propose 10 étapes pour améliorer son estime de soi. A travers des petits exercices, elle nous délivre ainsi des conseils visant à se trouver ou à se retrouver et se mettre en quête de son propre bonheur !



Mon avis : J'ai bien aimé le concept du livre d'allier fiction et conseils. De cette manière, il est plus facile de s'identifier à Fanny, à sa vie, à ses besoins.

L'histoire est bien écrite, j'ai pris plaisir à suivre le personnage de Fanny, même si ça ne reste qu'une fiction, et qu'au final tout s'enchaîne bien pour notre héroïne.

J'ai passé un bon moment de lecture et je vais voir en pratique ce que donne les étapes décrites à la fin du livre !
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Le secrets de l'estime de soi

Mais bon sang, qu'avaient les éditeurs dans la tête quand ils ont décidé des aspects matériels, physiques de ce livre ? Il est repoussant.

Premièrement, les auteurs ne sont pas signalés, si ce n'est en tout petit en toute dernière page du livre. Il y a une image trop enfantine comme couverture, ce qui ne matche pas avec le contenu qui n'est pas enfantin. La taille des caractères est trop petite, la couleur des pages est trop jaune... Ce livre est sorti en 2017, mais à le voir j'aurais plutôt pensé qu'il date de 1987... Non, vraiment, c'est très dommage.Je note aussi l'absence totale de bibliographie, de sources. Pas d'index non plus (enfin, c'est moins grave).

Bien dommage, tout cela, parce que le contenu, lui, est intéressant. Facile à lire. Facile à comprendre. Balaie bien tous les aspects ou de très nombreux aspects de cette fameuse estime de soi dont on nous rabâche sans cesse l'importance et que peu finalement comprennent bien dans ses nombreuses dimensions. Chacune étant exposée sur deux doubles pages, l'une d'entre elles résumant les arguments-clés.

Beaucoup de bonnes idées, de pistes à suivre pour tout lecteur.

Quoi qu'il en soit, tomber, par hasard ou volontairement, sur cet ouvrage ne vous fera pas de mal et peut-être vous poussera-t-il à une meilleure connaissance de vous-même, plus de bienveillance envers vous, et un meilleur positionnement vis-à-vis des autres et du monde.Pas Le Livre Essentiel ou révolutionnaire, mais un livre honnête, intéressant et possiblement bienfaisant.

Et comme l'éditeur ne l'a pas justement fait, je nomme et félicite les auteures : Marie-Laure Cuzacq, Myriam Jézéquel et Anne Guilbert.

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Le premier jour de ma nouvelle vie

Un super livre, que j'ai commencé et lu dans la journée ! Il amène de façon simple des réflexions sur soi, sur nos relations avec les autres, sur ce que l'on souhaite faire de sa vie. L'héroïne est sympathique sans être trop simpliste : on s'identifie bien à elle. Je me suis souvent retrouvée dans certaines situations et je me suis aperçu que j'avais les mêmes réflexions qu'elle !

La partie roman peut se suffire à elle-même, je trouve, même si la partie coaching est intéressante et approfondit certains sujets.



Bref, un très bon roman pour toutes celles et tous ceux qui se posent des questions et qui n'ont pas une confiance en eux débordante ^^

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Le premier jour de ma nouvelle vie

L'estime de soi. Le bonheur. Le changement de vie. Voilà les questions de ce roman coach. Un peu sur le même modèle de ta deuxième vie commence quand tu comprendras que tu n'en as qu'une. Fanny rencontre un "Coach" dans le métro et se remet en question : couple, enfants, travail, vie personnelle, envie. Elle tient tête à son patron, essaye de se rapprocher de ses enfants et de son mari, refait du théâtre...Mais tout va de travers. Elle se dispute avec sa meilleure amie qui la soupçonne de lui avoir pris sa place (Fanny a eu la promotion qu'elle attendait), son mari croit qu'elle le trompe car elle a maigri, est plus sure d'elle. Alors, un nouveau combat s'engage . Elle finit par se réconcilier avec son amie, quitter son travail, jouer dans sa pièce et se remettre avec son mari. De nouvelles bases. A la fin du roman, quelques exercices. J'ai commencé. Un bon roman mais trop superficiel sur les solutions données à Fanny. pas le meilleur des romans de développement personnel que j'ai lu. Mais les exercices et les conseils sont pleins de bon sens. A lire en plus.
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Les secrets de la manipulation

Entre manipulateurs et manipulés, il n'y a qu'un pas. Ce court ouvrage présente de manière synthétique et claire comment les identifier ou éviter, ou comment en devenir un...
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J'ai trouvé le bonheur : Il était en moi

Juliette a 35 ans et tout va bien dans sa vie malgré son côté Bridget Jones (celibattante et fière) assumé. Elle a son appartement à Bordeaux, un boulot qui lui plait et le fait de changer de mec régulièrement lui convient. Enfin jusqu'à ce qu'elle reçoive des nouvelles de son père biologique, ce qui va la perturber dans son quotidien, à tel point qu'elle va faire le voyage pour le rencontrer. Ce voyage va lui ouvrir les yeux et lui permettre d'apprendre à lâcher prise. Un beau roman qui m'a fait pleurer. A la fin il y a une partie pour mettre en pratique "comment accepter et relativiser les choses". J'ai dévoré ce livre en une soirée. Je l'ai dévoré ça se lit facilement c'est bien écrit. Encore une fois les héroïnes sont d'un milieu aisé mais c'est souvent le cas dans les romans feelgood. Dans ce livre, elles sont trois à faire le voyage, chacune ayant ses soucis à régler. Juliette notre héroïne, Liz et Carole ses meilleures amies, l'une travaille trop et est à la limite du burn out avec un parent toxique, l'autre est embourbé dans un mariage ou elle ne voit plus son mari... Bref ce voyage tombe à pic pour tout le monde. J'ai bien aimé ca m'a rappelé un peu #kilometrezero sur la façon de penser, l'amitié et le voyage initiatique. Un très bon roman, bien sympathique!
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J'ai trouvé le bonheur : Il était en moi

Merci aux éditions ESI ainsi que Babelio et la masse critique qui m'a permis de découvrir ce roman-coach qui nous propose de trouver le bonheur, qui semble-t-il est en nous. La solution proposée ? Apprendre à lâcher prise : plus facile à dire qu'à faire !



Mais, au contraire du programme proposé par ce livre, complexe à mettre en place, la lecture se fait avec une facilité déconcertante ! J'ai, littéralement, dévoré ce livre ! D'ailleurs, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu aussi rapidement et avec autant de plaisir.



J'ai été particulièrement sensible à cette longue histoire d'amitié entre Juliette, Liz et Carole et ce malgré les années et les aléas de la vie. Elles sont toutes trois très différentes ce qui permettra à tous de s'identifier à l'une de ces protagonistes. Elles ont su, à tour de rôle, me toucher à un moment du roman, à tel point que j'ai regretté d'avoir lu si vite car cela a précipité la séparation avec cet univers, ces personnages...



D'autre part, j'ai apprécié l'ouverture d'esprit de l'auteure et la liberté qu'elle laisse à ses lecteurs ou lectrices. Elle ne nous impose pas ses conseils, bien au contraire, elle nous laisse la possibilité de suivre ou non ces derniers, de faire le tri en fonction de nos besoins.



Le parallèle avec le film d'animation Vice-Versa m'a vraiment fait sourire ! D'ailleurs, pour ceux qui s'apprêtent à lire ce livre et qui n'ont pas vu ce dessin animé : foncez le regarder avant d'attaquer votre lecture ! Cela sera encore plus parlant pour vous. Cette technique vous aidera beaucoup, enfin cela a été le cas pour moi.



Pour finir, le questionnaire, à la fin du roman est une bonne idée et peut être très efficace s'il est adapté à votre profil ce qui ne sera pas forcément le cas si vous travaillez à domicile par exemple... J'ai trouvé ça dommage.



En conclusion, ce livre va très certainement plaire à beaucoup de lecteurs (le roman comme la partie coaching). Il va vous permettre d'apprendre à vivre dans l'instant présent, à être bienveillant envers vous-même et envers les autres pour vivre chaque jour intensément.
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Le premier jour de ma nouvelle vie

Ce livre m'a réellement plu ! Je trouve ça très important de pouvoir travailler sur soi, et c'est ce que ce roman nous offre : des conseils et astuces pour améliorer son estime de soi, tout en nous faisant passer un agréable moment en compagnie de Fanny, l'héroïne du roman.

Pour toutes les personnes qui sont un peu blessées dans leur estime d'elles-mêmes ou qui ont du mal à penser un peu à elles, ce roman est fait pour vous. Vous verrez, l'histoire est un peu clichée, un peu "banale", mais elle reflète tellement plus de choses du quotidien que ces romans que nous avons l'habitude de lire ! De plus, il propose des exercices vraiment intéressants.

Critique complète sur mon blog ! (Voir lien)
Lien : https://megsstuffsblog.wordp..
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Les secrets de l'estime de soi

Un petit livre téléchargé sur ma Kindle gratuitement que j'ai trouvé riche en enseignement.



Ce livre se lit très bien et est agrémenté de nombreux conseils et témoignages.

La valeur que l'on s'accorde à soi-même : comment on se voit et aussi comment les autres nous voient. Apprendre à avoir confiance en nous.



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Petit guide illustré du langage du corps

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