AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.71/5 (sur 14 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 06/10/1565
Mort(e) à : Paris , le 13/07/1645
Biographie :

Marie de Gournay, née Marie Le Jars, est une femme de lettres française.

Son père, Guillaume Le Jars, achète un château et une seigneurie à Gournay-sur-Aronde avant de mourir en 1578. Marie, qui n’a que treize ans, est l’aînée de six enfants.

Sa mère, Jeanne de Hacqueville, décide d’établir sa famille à Gournay en 1586. Marie apprend le latin et le grec, en comparant les textes originaux à leur traduction.

S'étant prise, à 18 ans, d'une passion pour les "Essais" de Montaigne, elle le rencontra et il fut si impressionné par son intelligence qu'il la nomma "sa fille d'alliance".

Après la mort de celui-ci, elle rédigea "Le promenoir de Montaigne", œuvre d'inspiration romanesque, et surtout publia chez Langelier l'édition posthume des "Essais" (1594).

Érudite, indépendante d'esprit, protégée par Henri IV et Richelieu, elle rassembla la somme de ses propres œuvres dans "L'Ombre de la demoiselle de Gournay" (1626).

Dans "Égalité des hommes et des femmes" (1622), elle fait une critique amère de la condition féminine de son temps, et elle a marqué d'un jalon, par sa vie et son œuvre, l'humanisme féminin naissant.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Marie Le Jars de Gournay   (5)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
L'homme et la femme sont tellement uns, que si l'homme est plus que la femme, la femme est plus que l'homme.
Commenter  J’apprécie          260
Ajoutons que celui qui défend un puissant et riche en mauvaise cause, non seulement ne défendra pas un faible et pauvre en la bonne, mais il donne à croire à ce riche et puissant, qu'il l'abandonnera lui-même de pur mépris et sans aucun intérêt, s'il devient pauvre et faible.
Commenter  J’apprécie          250
Au surplus, l'animal humain n'est homme ni femme, à le bien prendre, les sexe étant faits non simplement, ni pour constituer une différence d'espèces, mais pour la seule propagation. L'unique forme et différence de cet animal ne consiste qu'en l'âme humaine.
Commenter  J’apprécie          250
La plupart de ceux qui prennent la cause des femmes, contre cette orgueilleuse préférence que les hommes s'attribuent, leur rendent le change entier, renvoyant la préférence vers elles. Moi qui fuis toutes les extrémités, je me contente de les égaler aux hommes, la Nature s'opposant pour ce regard autant à la supériorité qu'à l'infériorité.
Commenter  J’apprécie          240
Il n'est pas nécessaire d'exprimer ici, que ce que la raison nous enjoint de pratiquer nous-mêmes, elle nous enjoint aussi à le faire pratiquer à nos amis et au prochain, si nous pouvons, car on sait assez que les lois civiles et philosophiques nous tiennent coupables du mal que nous n'empêchons ou ne corrigeons pas de tout notre pouvoir, et coupables nous tiennent encore ces dernières, du bien que nous ne faisons pas faire, s'il est en notre puissance.
Commenter  J’apprécie          220
Il faut donc apprendre à ces sots amis, que le premier, le plus inviolable et le plus précieux devoir qu'ils puissent rendre aux personnes qu'ils chérissent, consiste en la vive réprimande de leurs erreurs, folies, insolences et en la correction de leurs cervelles et de leurs mœurs ; le second à maintenir leur repos une des principales branches duquel est la pacification de leurs querelles, s'ils en ont, comme ils en ont communément parmi tels jeux.
Commenter  J’apprécie          220
À quelque chose sert le malheur : les suffisances et les vertus de notre siècle ne nous pouvant guère fournir matière d'écrire, à l'aide de ses qualités contraires nous avons amplement de quoi composer des livres.
Commenter  J’apprécie          220
Ils pourront retenir au surplus un dangereux mot de très bonne maison : Qu'il n'appartient qu'aux plus malhabiles de vivre contents de leur suffisance, regardant celle d'autrui par-dessus l'épaule, et que l'ignorance est mère de présomption.
Commenter  J’apprécie          190
Si les avertirai-je en passant chemin qu'ils ne seraient jamais tyrans de la mauvaise fortune, s'ils n'étaient esclaves volontaires de la bonne, ni certes esclaves de cette dernière, s'ils ne l'estimaient valoir plus qu'eux.
Commenter  J’apprécie          190
Bienheureux es-tu, lecteur, si tu n'es point de ce sexe, qu'on interdit de tous les biens, l'interdisant de la liberté ; ajoutons, qu'on interdit encore à peu près de toutes les vertus, lui soustrayant les charges, les offices et les fonctions publiques : en un mot, lui retranchant le pouvoir, en la modération duquel la plupart des vertus se forment, afin de lui constituer pour seule félicité, pour vertus souveraines et seules, l'ignorance, la servitude et la faculté de faire le sot.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marie Le Jars de Gournay (24)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur l´Etranger par Albert Camus

L´Etranger s´ouvre sur cet incipit célèbre : "Aujourd´hui maman est morte...

Et je n´ai pas versé de larmes
Un testament sans héritage
Tant pis
Ou peut-être hier je ne sais pas

9 questions
4765 lecteurs ont répondu
Thème : L'étranger de Albert CamusCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..