Marie Lenne-Fouquet

Hazel est un jeune garçon de 11 ans assez discret et réservé, qui a un secret. Sa peluche, Pep's le phoque, prend vie lorsqu'ils sont tous les deux seuls ! C'est grâce à lui qu'Hazel supporte les brimades incessantes de deux jumeaux qui l'ont pris en grippe depuis plusieurs années. Mais lorsqu'il fait la rencontre d'Asha, jeune fille vivant seule dans la forêt, quelque chose en lui va se débloquer. Le garçon va oser, apprendre à mieux se connaître, et se lancer dans des aventures qui le dépassent un peu. Les deux enfants se rendent compte que la forêt est malade, depuis qu'un laboratoire s'est lancé dans des expériences secrètes. Y a-t-il un lien ? Ils feront tout pour le découvrir, et tenter de sauver la forêt !



Ce petit roman d'aventure est vendu comme un thriller, et en effet, même si bon, c'est un thriller pour les jeunes lecteurs, autour de 10 ans, eh bien je dois dire que même en tant qu'adulte, ça fonctionne, le suspense est présent, j'ai très vite été captivée par les aventures de ces deux jeunes gens ! Le sujet est captivant, avec une visée écologique qui contribue encore plus à la qualité de ce roman. Le personnage d'Hazel est très attachant. Et l'autrice insuffle une dose d'humour bienvenu. Elle n'a pas peur d'employer une belle écriture, une langue travaillée. Grâce à tout cela, ce roman est une réussite !

Hazel va rencontrer Asha un jour où il essaie d'échapper aux jumeaux qui le tyrannisent.

Elle vit dans la forêt et a l'incroyable capacité de ressentir les émotions de la nature.

Ensemble ils vont tout entreprendre pour sauver l'habitat de cette dernière et les animaux qui peuplent ces bois.



J'ai apprécié ma lecture mais il m'a manqué un petit quelque chose.

L'intrigue était peut-être un peu trop simple pour un livre thriller fantastique YA. Je m'attendais à un peu plus de suspense, de détails...

Je ne dis pas qu'il ne plaira pas, parce qu'on a tous nos ressentis, et j'ai vu des retours positifs donc il a son public et c'est cool. Je dis seulement que même si c'est destiné à un public YA, j'aurai aimé que ce soit plus approfondi. Tout cela reste mon point de vue comme d'habitude.

Je ne peux rien dire cependant sur les thèmes abordés qui sont très sympas. L'écologie, la préservation de la nature, les produits toxiques utilisés pour faire pousser les végétaux/fruits/légumes, les enfants qui sont "sensibles" (comprenez qui ont des dons) à l'environnement et aux animaux, au point de les défendre à leurs risques et périls. En communiquant avec leur environnement, ils nous le montrent autrement et c'est une idée intéressante. Tout cela, en fait un livre qui mérite qu'on s'y attarde. Ça reste de la sensibilisation et aujourd'hui, plus que jamais, c'est indispensable pour que l'on fasse tous des petits gestes pour préserver la planète.

Puis il y a les personnages. Asha et Hazel sont mignons, attachants, prêts à beaucoup de choses pour que la forêt et ses habitants soient protégés. L'amitié qui naît entre eux est belle, spontanée. L'un comprendra qu'il ne doit pas raser les murs, qu'il peut se défendre et ne pas avoir honte, l'autre s'ouvrira aux gens, comprendra qu'être seule dans sa cabane est moins rigolo que quand elle est accompagnée. On abordera le harcèlement aussi, mais ça ne manquera pas d'humour malgré tout. Et la relation entre Hazel et son phoque magique, j'ai adoré !

Bref, bien qu'il manque selon moi de détails par ci par là pour une meilleure immersion, il mérite qu'on s'y intéresse !

Mention spéciale pour l'autrice qui a écrit cet ouvrage en collab avec des élèves de différents établissements. J'adore le concept et je suis heureuse que les enfants contribuent à un livre qui leur est destiné !
Lien : https://tchusspeacekissloval..

Encore, encore, encore, encore, une pépite de chez @gulfstreamediteur !



En soit je n'ai jamais eu de doutes en ce qui concernait ce livre !



Rien qu'à la couverture et au résumé j'ai su que lui et moi allions s'aimer !



Nous allons parler faune et flore mais surtout écologie, rejet de déchet dans la nature, nous allons parler de la communication entre les arbres mais aussi avec les animaux... Nous allons apprendre à voir la nature autrement à travers les yeux de Asha qui possède le don de ressentir la forêt dans laquelle elle vit.



Hazel quant à lui va apprendre, qu'il est autre chose qu'un garçon qui se fait malmené à l'école et qui n'a jamais osé riposté !

J'ai été touché, émue, subjugué et jalouse de la relation de ce dernier avec son ami qui n'est d'autre qu'un phoque en peluche qui peut se transformer dans certaines conditions...



Pour une fois aussi je suis contente car les parents vont avoir un rôle clef dans l'histoire, c'est quelque chose qui me manque souvent dans les romans jeunesse. Cela rajoute une vraie cohésion et une ambiance très familial et complète :) Souvent les parents sont mis de côté car ils ne comprendraient pas ou ne croiraient pas leurs enfants, je trouve ça dommage car cela ne donne pas une super image à nos jeunes lecteurs...



En tout cas une superbe lecture ! Que je recommanderai et que j'utiliserai probablement lors de la Journée de la Terre :)

Moi qui avait hâte de lire mon premier roman de Marie-Lenne Fouquet, dont j'avais entendu beaucoup de bien, je suis assez déçue de celui-là.

Hazel est un jeune garçon plutôt timide qui n'a que pour seul ami son doudou phoque qui prend vie quand ils sont seuls. Un jour, il rencontre Asha, une jeune fille vivant seule dans la forêt avec sa soeur aînée. Elle enquête sur des phénomènes étranges se passant dans la forêt, et lié justement à une étrange usine...

Une petite histoire mêlant aventure et écologie. Nos deux héros sont plutôt attachants, et j'aurais pu me prendre au jeu si je n'avais pas trouvé l'intrigue si facile. La fin est d'ailleurs... Plutôt discutable à mon avis. Enfin, je parle ici surtout du rôle du père d'Hazel dans toute cette histoire. Dire que tout cela aurait pu être évité si Monsieur avait juste dénoncé les propriétaires plutôt que de suivre leurs expériences de loin Mais je pinaille, je ne pense pas que les enfants y feront attention.

Une bonne petite aventure mettant en avant l'amitié, même si on aurait aimé un scénario un peu plus complexe...

Ce roman est un chouette road trip en bord de mer !

C’est une lecture sans prise de tête, il n’y a pas vraiment d’intrigue, tout est facile et les quelques problèmes ne m’ont pas atteints, pas touchés. On suit simplement un voyage, et quelques histoires d’amitié, de cœur et de famille. Et encore, j’ai trouvé les amitiés originales dans l’idée, mais déjà-vues, ce qui les rendent un peu superficielles…



Dans le résumé, on retrouve le terme d'"hypersensible Prudence”, et je pensais me retrouver dans ce personnage et m’y attacher, mais je la trouve plutôt drama queen qu’hypersensible, et ça m’a un peu dérangé…



Instagram est très présent dans ce road trip, puisque c’est leur outil de travail. Mais il y a énormément de clichés, assumés, certes, mais ça ne vole pas très haut à ce niveau là.



Je n’ai relevé que des aspects négatifs, mais cette lecture était très agréable, et je ne peux nier l’avoir lu très rapidement, parce qu’on s’y plait, dans ce quotidien paradisiaque aux événements un peu bâteaux…



Si vous voulez du sable, des vagues, du surf et des photos, je pense que ce sera le roman parfait pour votre prochain été !

J'avais envie d'une lecture légère et facile à lire, j'ai trouvé mon bonheur ! On s'attache aux personnages, on les suit au fil de l'été et on les découvre petit à petit sous un autre jour...

Prudence à ce côté un peu too much, aux émotions exacerbées, c'est dû à son hypersensibilité et c'est, je trouve, très bien traité. parce que si, au début, on peut être un peu agacé par ce côté too much on fini par s'attacher à elle, à comprendre qu'elle est la première victime de ses émotions. Denis-Dylan lui, c'est un cliché ambulant, limite grotesque, mais quand on apprend à le connaître, il devient vraiment attachant !

L'amitié est importante dans l'histoire et j'ai adoré voir le groupe d'amies de Prudence. Toutes les quatre, elles sont intenables, s'aiment et se connaissent si bien. J'ai adoré lire leurs interactions, leurs échanges par messages... c'était vraiment rafraîchissant ! Les filles acceptent Prudence telle qu'elle est et la soutiennent au quotidien.

On retrouve les thèmes de la confiance en soi, les apparences, les réseaux sociaux... tous sont traités avec beaucoup de justesse. J'ai aimé retrouver ces petits rappels que la vie, la vraie, pas celle qu'on montre sur internet, est plus importante et qu'il ne faut pas s'empêcher d'être qui on veut, juste à cause du regard des autre.

Grâce à une écriture dynamique et pleine d'humour, on prend plaisir à suivre Prudence et Denis-Dylan tout au long de cet été !

Prudence est une jeune fille pas très heureuse. Elle aime son mec, mais il ne l'appelle pas toujours. Elle aime sa soeur et ses neveux, mais ne supporte pas de passer trop de temps avec eux. Elle aime ses amies, mais chacune a sa propre vie.

Pour échapper à tout ça, sur une coup de tête, Prudence accepte de suivre Denis qui veut qu'on l'appelle Dylan, pendant trois mois. Un surfeur quadra qui semble prendre la vie à la légère. Tout d'abord paniquée, Prudence apprend petit à petit à lacher prise, au sein de cette communauté de surfeurs, et en compagnie de Dylan, bien plus philosophe et profond qu'il n'en a l'air.

Et alors que Prudence s'embarquait dans cette aventure pour échapper à sa vie, elle s'est finalement retrouvée...

Prudence, la vingtaine, est étudiante en histoire mais elle rêve de devenir photographe. Malheureusement, sa candidature au concours n'a pas été retenue et ses espoirs s'envolent. De plus son "petit ami" est très distant voir transparent depuis quelques temps.

Sa meilleure amie s'apprête à partir en vacances avec sa chérie et sa sœur aimerait l'embaucher en tant que baby-sitter pour ses enfants mais Prudence n'aspire pas vraiment à ça pour l'été.

Prudence est déprimée, découragée, elle a besoin de changer d'air, fuir cet amour toxique. Elle postule à une annonce de job d'été : Embarquer dans un Van pour un road trip avec un surfer en compétition et le photographier constamment pour alimenter son compte Instagram.

Denis, la quarantaine, qui préfère se faire appeler Dylan, qui ressemble à un personnage des années '90 et qui vit que pour le surf et le sport !

Prudence ne sait finalement pas comment elle va bien pouvoir tenir pendant 3 mois !



Un été entre parenthèses pour Prudence qui va se re-découvrir, découvrir les autres et aller au delà des apparences.

Une histoire d'amitié, de famille, de passion, d'amour et de désamour.



J'ai adoré ce roman, il sent bon l'océan, le soleil, le sable chaud et les feux de camp !



C'est une très belle découverte pour moi, j'ai beaucoup aimé la plume de l'auteure, pétillante et dynamique.

J'ai beaucoup ri et j'ai été touché par la sensibilité de Prudence et les sujets abordés.



En tant que grande romantique j'attendais peut-être un autre dénouement final mais j'ai vraiment apprécié cette lecture positive et estivale ! 💙🌊💙

Un livre très sympathique, drôle et assez mature, qui ne nous emmène pas toujours où on l'attend.

Le personnage du surfeur cliché (alors vraiment très cliché) est franchement drôle et attachant, notre héroïne a beaucoup beaucoup à apprendre, et la bande de copines aux différents caractères est très sympa.

Bref, DOMMAGE qu'un des messages passés sur la relation entre la protagoniste et celui qu'elle aime soit franchement à côté de la plaque, pour ne pas dire plus. Il lui cache un pan essentiel de sa vie (pour ne pas trop spoiler), et elle doit accepter ce mensonge par omission, qui a apporté beaucoup de souffrance.

Roman qui me replonge, moi, quasi quarantenaire, dans mes émotions si fortes, si vibrantes. Avoir vingt ans, c'est avant tout ne pas savoir. Qui je vais être, comment je vais me construire, quels choix dois-je faire .... Merci Prudence d'exister, et de me faire rire dans tous ces questionnements.



Et la bande son : https://open.spotify.com/playlist/0a7GnLwb9NAwk3529gzjtn?si=8fcf0cd984ee4a73

Maneck a les yeux bleus, d’un bleu smalt à renverser l’univers.



Clémence est bleue de Maneck.



Clémence a des bleus au cœur et des bleus à l’âme. D’une part elle échoue au concours qui lui aurait permis d’entrer dans l’école de photographie qu’elle ambitionne depuis longtemps ; d’autre part Maneck au demeurant si amoureux quand il est en sa présence, se laisse trop longtemps attendre et prend ses distances sans donner suffisamment d’explications.



Alors Clémence largue tout et s’engage comme aspirante photographe auprès d’un surfeur sur l’Océan Atlantique. La voilà coincée pour 3 mois dans un van avec un type aux pecs impeccables, nommé Denis, qui tient à ce qu’on l’appelle Dylan. Il fait du surf, il pense surf, il respire surf.



Clémence photographie le bleu du ciel, le bleu de l’océan, les figures de surf de Dylan, les pecs de Dylan. Non, elle ne tombera pas amoureuse de Dylan… C'est plus complexe et plus profond que ça. Derrière tous les clichés qu’on peut imaginer, des personnalités attachantes vont se dévoiler. Prudence va évoluer, relativiser et prendre confiance en elle.



C’est un livre du rayon jeunesse que j’avais offert à ma fille de 16 ans, qui était bien plaisant et très rafraichissant pendant l’été !

Passionnée de photographie, Prudence doit digérer deux échecs successifs qui contrarient son avenir et les études qu'elle imaginait. Hypersensible et mal dans sa peau, elle se perd aussi dans une histoire amoureuse compliquée. La jeune fille décide alors sur un coup de tête de suivre Denis/Dylan, un surfeur quarantenaire, peroxydé et superficiel qui l'emploie pour l'été. Il s'agit de le photographier sur les diverses compétitions de surf de la côte Atlantique pour alimenter son compte Instagram. Prudence cohabite avec lui dans un van minuscule, apprend à connaître le milieu du surf et rencontre la foule bigarrée de son entourage.

Ce roman plaisant est facile à lire avec des personnages attachants, plus complexes qu'il n'y paraît. Cette rencontre entre deux héros que tout oppose permet à Prudence d’apprendre beaucoup au contact du surfeur psychologue : lâcher-prise, réfléchir à son avenir, écouter ses désirs profonds pour mieux rebondir au retour.

Ce road-movie estival est porté par l’écriture vive et riche d’humour de Marie LENNE-FOUQUET. Le texte, présenté sous la forme d’un journal de bord, aborde des thématiques variées comme l’hypersensibilité, la confiance en soi, les apparences et les préjugés, le choix de son avenir, l’amitié et l’influence des réseaux sociaux.

Tour à tour léger et profond, il embarque facilement le lecteur.

Roman découvert dans le cadre de la pré-sélection du prix des collégiens et lycéens de Charente, édition 2023-2024 .

Quand je suis rentrer dans le magasin, j'avais une liste de lecture. J'ai pris aucun de ceux qui etaient ecrit dessu. Je suis repartie qu'avec lui. Quand j'ai vu Bleu comme l'été, j'ai vu ma cousine et moi, quand on prevoyais de partir en van surfer sur la côte ouest. Je me suis sentie obligé de le prendre. Je m'attendais a une histoire détente, sans prise de tête.



Je l'ai pas touchée, pendant 4 mois je ne faisait que le regarder et le trimbaler partout en me disant que j'allais le lire. Mais jamais. Je l'ai entamée il y a quelques jours. Le debut ne m'enchantait pas trop. Je ne me suis pas du tout identifier au personnage de Prudence. L'ayant meme trouver un petit peu ridicule. Mais en avançant dans l'histoire, je me suis attaché. En observant son histoire, on decouvre que c'est une femme enfaite très forte, sensible, mais avec une force de caractère.



Quand elle s'est retrouvé face a "Denis-Dylan", qui fait pensé a un personnage un peu simplait, creux sur les bords, sans trop d'attache, se concentrant sur le physique et les stéréotypes. Mais encore une fois, l'autrice a su me charmé avec la decouverte de Dylan, le personnage de Denis, et Denis lui-même. Vers la moitier de l'hostoire, le leger plot-twist sur Denis ma tilter, j'avais comme l'impression de voir un ange venu pour aidé Prudence dans son developpement sur le point personnel qui changera la donne sur son travail.



Comme un ours la première fois qu'il mange du miel, au fil de son aventure, Prudence se met a voir le monde en couleur.

J'ai su dés les dix premières lignes qu'il y avait de grandes chances pour que j'adore ce roman. Pourquoi ? Grace au style ...

C'est une plume vive d'esprit, tonique, fraiche, marrante, piquante, inventive, juste, poétique et moderne.

Tout ça ...

Et ça raconte quoi ?



C'est l'histoire d'une étudiante de 21 ans, en licence d'histoire ( mais pas convaincue) ,qui se ramasse coup sur coup trois échecs. Les deux premiers sont d'ordre professionnel, elle aimerait devenir photographe et n'est pas choisie pour une expo dans une galerie, puis n'est pas retenue pour le concours d'entrée à l'école Louis Lumière. Et le troisième, est d'ordre amoureux, son Manek joue avec elle comme un chat avec une souris et elle n'y comprend rien, à part qu'elle l'aime à en crever, comme on aime à vingt ans, comme un premier amour. Veut-il d'elle ou pas ?

C'est que Prudence est une gamine fragile, elle a perdu sa mère très jeune et a pleins de "tocs" (?) , comme celui de voir le monde à travers les chiffres et la couleur bleue.

Bleue comme l'été, l'océan, et la côte basque qui se présentent à elle sous forme d'une petite annonce à laquelle une amie "l'oblige" à répondre positivement : elle devra suivre un surfeur pendant 3 mois et prendre des photos de lui ,afin d'alimenter son compte Instagram.

Lui c'est Denis, qui préfére qu'on l'appelle Dylan, parce que ça fait plus californien. La quarantaine, ou la trentaine, ou la fin de la vingtaine, Prudence ne sait pas trop évaluer . Un "vieux" quoi...I ls habiteront son van, elle en haut sur le toit, lui en bas, et en avant Guingamp ! Ça , c'est le genre de plaisanteries débiles et ringardes qu'il fait à longueur de temps. Un cliché sur pattes, le Dylan...

Ça, c'est ce que pense , Prudence au début, mais Denis-Dylan va s'avérer bien plus complexe , bien moins stupide que ce qu'elle croit.

Cet été va réparer toutes les blessures de cette toute jeune fille.

Road trip, mais pas que...



C'est plus qu'un livre pour adolescents, car certaines réflexions sont très matures, je pense aux dialogues de la soeur de Prudence sur la maternité, sa fatique de devoir gérer des faux jumeaux, ( ce qu'on appelle un retour de couche, ) qu 'on voit très peu dans la littérature jeunesse.

Prudence apparait au début comme une fille un peu excessive , bordélique, un peu drama queen et auto centrée, elle va mûrir .

Coup de coeur pour le personnage de Denis-Dylan qui a un grand potentiel comique et qui va s'avérer profond, fidéle et solide en amitié.

J'ai été très surprise par les raisons qui poussent Manek à éviter Prudence, je m'attendais à pire ... Leur histoire m'a parue très réaliste, très juste.

On est dans un roman fort bien écrit, (je l'ai déjà dit), mais aussi très réaliste, et c'est sa force. Rien n'est manichéen. Prudence peut agacer, tout comme elle peut toucher, et le tout dans la même phrase. On passe sans arrêt du rire aux larmes, au sensible , comme le caractère de ce jeune personnage, en montagnes russes, qui n'a pas été épargnée par la vie. Heureusement Prudence est très entourée, par son père et sa soeur d'abord, et puis par une bande de copines , les 3 mousquetaires . il y a de jolis passages sur le confort de cette amitié. [ " Elles s'en fichent, elles sont bien. C'est comme être seules, mais en mieux." ]



Joli roman, très amusant, intelligent, distrayant et positif...

Bleue comme l'été fut une merveilleuse surprise. Le genre de roman qui semble mignon et léger mais qui en fin de compte renferme BIEN PLUS que cela.



On commence par une héroïne hyper drama Queen, qui m'a pourtant très vite fait sourire. Le genre de personnages qu'on a un peu envie de secouer pour qu'elle se bouge et arrête de s'apitoyer sur son sort (mais qu'on aime bien voir se plaindre). Et c'est justement ce qui va se passer ! Ses amies vont la pousser à sortir de sa zone de confort pour aller vivre 3 mois dans un van avec un surfer assez chelou et l'histoire démarre.



À partir de là c'était fou rire sur fou rire ! Situation cocasses, quiproquos, notre héroïne qui fait des bourdes justes dingues ! Pendant ma lecture j'étais clairement la fille bizarre qui se tape ses meilleurs barres au bord de la piscine. Et pas juste un petit rire mignon, non ! On parle vraiment de la crise qui dure une minute, et un son entre la psychopathe et le méchant d'un dessin animé qui s'emballe en imaginant sa vengeance.



La façon qu'a l'autrice d'écrire et de nous faire rentrer dans la vie de Prudence est juste dingue. Elle décrit si bien l'environnement, les situations, que la projection est immédiate.



Bleue comme l'été renferme tellement de belles choses ! Les relations entre les protagonistes sont fines, bien pensées, bien écrites. Leur psychologie, les dialogues, les réactions... tout est fait à la perfection ! J'ai tout aimé dans ce roman. Les lieux, l'ambiance très forte qui se dégage, c'est comme si on pouvait sentir l'odeur de l'océan et en caresser le sable.



C'est ce genre de roman dont la fin fait pleurer juste parce qu'il faut dire au revoir à nos héros. Une fin qui m'a émue aux larmes. Juste parce que c'était beau et que c'était terminé...



En conclusion... WAHOU. Parfois c'est quand je pose des mots sur sur roman que je me rends vraiment compte à quel point il m'a marquée. C'était clairement le cas pour celui-ci.



Une histoire belle, forte mais aussi complètement originale et loufoque avec des personnages hauts en couleur. À consommer sans modération ❤️
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En premier lieu, merci beaucoup à Babelio et aux éditions Sarbacane pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique ♥



« Bleue comme l'été » fait partie de ces romans inclassables. Tu signes pour un truc que tu imagines barré, et en fait... tu te retrouves avec une tranche de vie où, durant tout un été, tu partages les émotions à vif de Prudence. Le surf n'est qu'un élément de décor ; ici, c'est la psychologie qui prime.



Étant autiste, je me suis demandé à plusieurs reprises si Prudence ne l'était pas aussi... Et si l'on referme le livre sans le savoir, peu importe son étiquette, Prudence est sans le moindre doute neuroatypique. Ce n'est pas le sujet de l'histoire, mais ça l'influence à tout moment, car Prudence ne peut pas faire taire ces sons et ces odeurs qui l'assaillent, son ressenti du monde puissance 12, son incompréhension du fonctionnement parfois obscur des personnes qui l'entourent. Pas de fausse note à déplorer de ce côté-là : même si Prudence est beaucoup plus autonome que je ne le suis, de nombreuses situations familières jalonnent le bouquin. Parfois, c'est même dur à lire, lorsque d'autres personnages lui expliquent sans ménagement que « ça, ça ne se fait pas ». Effectivement, parfois, Prudence est en tort. Mais comment aurait-elle pu deviner ? Sans oublier l'injonction silencieuse de s'adapter aux autres qui va avec. Bref, ça, c'est moyen. Heureusement, ces passages sont peu nombreux et ne durent jamais longtemps. C'est même moins pire que dans la vraie vie, finalement. Par contre, le gloom de la rupture, lui, c'est tout au long du truc. Mais non, malgré tout, ça n'est pas déprimant. Parce qu'il y a de l'espoir au bout du tunnel ; que l'entourage de Prudence, à commencer par Denis-Dylan, est là pour la soutenir et l'aider à braver la tempête.

Dans la rubrique des sujets très bien traités, il y a l'absence de désir de maternité de Prudence, ainsi que les galères de sa sœur avec ses nouveaux-nés. Marie-Lenne Fouquet te défonce les tabous à grands coups de pompe dans le derrière, et ça fait du bien à lire. Sans oublier l'activité de photographe de Prudence, joliment mise en avant.



A ce stade, normalement, vous avez pigé : « Bleue comme l'été » n'est absolument pas le livre léger qu'il avait l'air d'être, mais mérite néanmoins son étiquette feel-good.



Quant à la plume de l'autrice, elle est très jolie, très poétique par moments, sans jamais être lourde. Parfaite pour retranscrire la vision d'artiste de Prudence sur le monde.



Un livre qui n'est peut-être pas pour tout le monde, mais qui mérite d'être découvert.

Prudence rêve de devenir photographe, mais rate le concours d'entrée à la prestigieuse école de ses rêves. Pire, son amoureux joue les abonnés absents. Alors quand sa sœur, qui connaît pourtant son désir de ne pas avoir d'enfants, lui propose de l'embaucher comme nounou de ses jumeaux, Prudence n'entrevoit qu'une solution : la fuite. Elle accepte l'offre d'emploi d'un surfeur, qui recherche un photographe pour le suivre dans sa tournée des compétitions.



Voila Prudence embarquée pour 3 mois dans un van, avec un homme qui ne pense qu'au surf, veut qu'on l'appelle Dylan, et gère un compte Instagram aux filtres saturés. Tout le contraire de la jeune femme, qui ne pense qu'à son concours raté et à ses amours perdues...



Un roman sympathique pour l'été, sur fond de plage, de voyage en van et de compétition de surf. Mais contrairement à ce que je pensais, ce n'est pas une lecture si légère, ni une romance, on y est confronté aux émotions et ruminations de Prudence, on suit tout ce qui lui passe par la tête durant 3 mois (et c'est loin d'être gai !).



Prudence est une héroïne fragile, angoissée, peu sûre d'elle, accro au bleu et au chiffre 7,qui voit son rêve d'avenir s'éloigner, en même temps que le garçon qu'elle aime. C'est une héroïne agaçante (sa passion/obsession pour Maneck m'a clairement énervée), mais aussi involontairement drôle et touchante. J'ai apprécié ses amies les Mousquetaires, leur indéfectible amitié et leur soutien sans faille.



Denis-Dylan, s'il ressemble volontairement au cliché du surfeur blond, bronzé et bodybuildé, est bien plus complexe qu'à première vue. Il en va de même pour ses amis, une joyeuse bande qui va permettre à Prudence de mûrir et de faire des choix.



Un peu d'humour (les hashtags m'ont bien fait sourire), un peu de poésie, un peu de n'importe quoi, de remises en question... le tout habilement distillé en 350 pages qui se lisent très vite. C'est parfois loufoque, mais derrière ces vacances "de rêve" se cachent aussi un message de tolérance, d'acceptation. Clairement, le personnage caricatural de Denis-Dylan invite à ne pas se fier aux apparences. Celui de Prudence montre qu'il faut croire en ses rêves, et savoir se relever après un échec.



Sans avoir de coup de cœur, j'ai passé un bon moment avec ce roman. A lire sur la plage, ou au bord de la piscine pour renforcer l'immersion !
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Bleue comme l’été, c’est un roman feel-good, absolument parfait pour les vacances. Prudence, apprentie photographe obsédée du bleu et des 7, décide, pour se remettre d’un chagrin d’amour, de suivre tout l’été Denis-Dylan, surfeur instagrameur blond au torse huilé parfait. Sauf qu’évidemment, il n’est pas si creux qu’il en a l’air.

L’histoire pourrait sembler un peu cliché. Et elle l’est sûrement mais c’est un livre très chouette, avec plein de réflexions très intéressantes (j’ai recopié plein de passages ce qui m’arrive rarement) assez fines sur l’amour et l’identité.

Et puis surtout c’est drôle. Les personnages sont ultra touchants malgré leur apparence parfois un peu pathétiques.

Et à moi qui juge beaucoup les gens au premier regard (bouuuuh c’est mal je sais), ce livre m’a fait beaucoup de bien.

Prudence voit tous ses projets tomber à l'eau et son copain est très distant. L'étudiante se sent complètement dépassée et ne sait plus quelle direction prendre, en plus de se sentir complètement nulle. Alors elle ne demande qu'à s'éloigner un peu. Sur un coup de tête, elle répond à une petite annonce et part accompagner un surfeur d'une quarantaine d'année pour le photographier tout au long de son périple en van ...





J'ai passé un bon moment avec cette lecture, même si finalement elle ne correspondait pas tout à fait à mes attentes. C'est un roman qui parle d'avenir incertain et d'amour incertain. Notre héroïne en est toute déstabilisée. Il est aussi question d'hypersensibilité et de manque de confiance en soi. On suit alors l'évolution de l'état d'esprit de Prudence, tout en découvrant ses grandes difficultés à prendre du recul. Il y a une certaine justesse dans ce personnage un peu paumé face aux autres et j'ai aimé qu'elle ne soit pas facile à cerner.





Toutefois, je me suis parfois sentie un peu détachée de toutes ses émotions, et quelques passages se sont alors transformés en longueurs. Avec une couverture si estivale, j'imaginais un récit tout fun, tout rafraîchissant. J'ai profité de ce road trip en van bien différemment. C'est en fait l'énergie qui se dégage des personnages secondaires, qui a rendu la lecture plus lumineuse, et le voyage plus agréable.