Au-delà de la guerre, des terribles combats, des souffrances, du souffle épique qui soulève tout un peuple, j’ai vu les tendres sentiments de l’auteure pour Henri de larochejaquelein. Sa femme de chambre, Agathe, n’était-elle pas émue aussi par Lescure ? Ils avaient été élevés ensemble et c’est elle qui était à ses côtés dans la charrette où il mourut sur le chemin de Fougère. C’était un monde de jeunes gens, mais aussi d’une force paysanne animés par des principes de fidélité. Que la Révolution est haïssable !
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J'ai trouvé quelques longueurs dans les premiers chapitres, madame de La Rochejaquelein relatant les différentes batailles et les succès ou revers de l'armée en se basant sur les témoignages des généraux et officiers. Le récit devient plus personnel et plus vif quand après la mort de son mari et le délitement de l'armée vendéenne, madame de La Rochejaquelein raconte ses jours d'errance dans la campagne Bretonne, changeant sans cesse d'habitation au gré des mouvements ennemis.
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Un témoignage historique extraordinaire : la Révolution puis la Guerre de Vendée décrites de l’intérieur, au jour le jour, avec sincérité et simplicité.
L’ajout en fin de volume du libre de Gracchus Babeuf éclaire singulièrement l’ouvrage.
En dehors de tout parti prix ( royaliste ou républicain, droite ou gauche) qui peut aujourd’hui nier que la pacification de la Vendée n’ait été un effroyable génocide qu’il faudra bien finir par reconnaître…
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