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4.36/5 (sur 192 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Munich , le 4/01/1915
Mort(e) à : Küsnacht , le 17/02/1998
Biographie :

Marie-Louise von Franz est une psychologue suisse, élève et collaboratrice de Carl Gustav Jung. Elle fait partie des fondateurs historiques de la psychologie analytique.

Marie-Louise est fille d’un militaire autrichien. La famille von Franz s'installe en Suisse en 1918 et Marie-Louise obtient la nationalité helvétique à vingt-trois ans, en 1938. Après de solides études littéraires, elle étudie la psychologie et la philologie classique à l’université de Zurich où elle obtient un doctorat en 1943. En 1974, elle fonde, avec d’autres analystes, la fondation pour l’analyse jungienne (Stiftung für Jung'sche Psychologie) à Küsnacht. Marie-Louise von Franz a écrit sur des sujets variés et a consacré des recherches approfondies aux rapports entre la psyché et la matière et à la synchronicité.
En 1933, elle rencontre C.G Jung avec qui elle travaillera jusqu’à sa mort en 1961. Au début en charge de la traduction de textes alchimiques grecs et latins, elle va activement collaborer à la création des œuvres majeures de Jung. Elle s’est également beaucoup consacrée à l’étude sychologique des contes de fées.En parallèle à ses activités de psychothérapeute et d'écrivain, elle mena une brillante carrière d'enseignante et de conférencière à l’Institut C.G. Jung de Zurich et dans le monde entier. Sa méthode thérapeutique applique les découvertes et les fondements de Carl Gustav Jung sur la nature de l’inconscient et son dynamisme. Elle se refuse pourtant à toute théorisation de l’individu et de ses troubles psychologiques. Elle estimait qu’il y aurait là une manipulation susceptible de fausser le processus curatif. Pour elle, la thérapie se doit de suivre les tendances d’autoguérison de la psyché humaine.

Le public de langue française connaît maintenant bien la richesse de ses oeuvres, tant dans le domaine de l'interprétation des mythes, des contes de fées et des rêves, que dans celui des rapports entre la psychologie et le physique. En la chargeant du délicat travail de rédaction de l'ouvrage de son épouse, décédée avant son achèvement, Jung la gratifia d'une marque toute particulière de confiance.
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Dr. Marie Louise von Franz on Telepathic Dreams. The unconscious arranges dreams that sometime occur in advance of an event like an earthquake. The are very common type of dreams that are always meaningful to the dreamer. Sometimes the meaning might be to show the reality of the psyche and that the unconscious knows everything.


Citations et extraits (108) Voir plus Ajouter une citation
Au niveau animal et primitif, une pure luminosité domine, de même qu’au niveau infantile la conscience n’a pas d’unité, puisqu’elle n’est encore centrée par aucun complexe du moi fermement affirmé […].
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Nous pouvons considérer comme certain qu'une nouvelle figure de l'Anthropos est en train de se former dans l'inconscient collectif. Cette figure ressemble davantage à "l'homme rond ou carré" ou à "l'homme vrai" des alchimistes. Ce n'est pas une figure anti-chrétienne, mais, pourrions-nous dire, une figure du Christ plus complète, qui contient véritablement les opposés que sont l'une et le multiple, le masculin et le féminin, l'esprit et la matière, le bien et le mal. Elle apparait dans tout processus d'individuation qui va suffisamment en profondeur. Jusqu'à maintenant, elle ne se manifeste que dans les expériences intérieures de solitaires qui sont dans une quête intérieure, qui ont abandonné les luttes extérieures en regardant leur propre ombre et qui s'efforcent d'apprendre à avoir des relations plus profondes et plus authentiques avec leur entourage.
A la fin de sa vie, Jung n'était guère optimiste quant au futur. Trop d'indices signalaient qu'il pourrait y avoir des guerres, des psychoses de masse et des catastrophes. Mais il était sûr d'UNE chose : ce n'est que si un nombre suffisant d'individus deviennent conscients - dans le sens décrit ci-dessus - que notre civilisation pourra se renouveler et continuer d'exister. Autrement, nous tomberons certainement dans la barbarie, la mentalité tribale, totémique, régressive, dans des guerres sans fin qui risquent d'aboutir au désastre final.
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Bien qu'il nous semble que la plupart des événements qui nous arrivent surgissent soudain dans notre vie, ils se préparent en réalité au cours d'une longue histoire au sein de notre vie inconsciente. Et, qui plus est, il semble que certains rêves "connaissent" vraiment l'avenir par des moyens ou chemins jusqu'ici complètement inconnus. Toutefois la façon "confuse" qu'ont les rêves de s'exprimer est fort irritante. En effet, si l'esprit du rêve est au courant de tellement de choses, pourquoi ne nous en parle-t-il pas de manière plus claire ? Pourquoi s'adresse-t-il à nous au moyen de mosaïques d'images paraissant souvent dénuées de sens, qu'il nous faut décrypter au prix de pénibles efforts ? Cela explique les réactions très négatives face aux rêves, dont on affirme alors (avec le proverbe) qu'ils ne sont que de "l'écume".
Jung estimait que l'inconscient, en tant que créateur du rêve, ne sait pas exprimer son "savoir" et ses tendances d'une manière plus claire, et cela non par méchanceté, ni par un empêchement quelconque (soupçonné par la théorie freudienne qui recourt à l'explication par la censure), mais en raison de l'effet d'éteignoir que la conscience exerce sur l'inconscient. Le contenu "illuminateur" du rêve se comporte comme la lueur d'une chandelle qui pâlit dès qu'on allume la lumière électrique de la conscience du moi.
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L’âme est ce qui dresse des frontières, et par là donne forme au corps. Cette conception fut élaborée au Moyen Age. […] La matière dépourvue en elle-même de forme n’est dotée de ses qualités effectives que dans la mesure où elle reçoit une forme issue de l’âme.
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Dans l’acte de contemplation, l’intellectus agens suscite un contact avec la Sagesse de Dieu, lequel peut entraîner une assimilation de l’esprit humain à Dieu.
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L’anima joue le rôle de médiatrice dans toute expérience de l’inconscient ; elle est le premier élément à franchir le seuil et elle transmet à la conscience les images de l’inconscient qui compensent les images religieuses et chrétiennes gouvernant notre vision consciente du monde.
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Certaines personnes se sentent en état d'infériorité et se comparent à un minuscule ver de terre, alors que d'autres sont atteintes d'un complexe de supériorité et se considèrent comme des élus, bien au dessus de la moyenne.
La plupart des gens alterne entre ces deux pôles.
[...]
Tout manque d'équilibre dans ce domaine irrite l'entourage, que la tendance soit vers l'infériorité ou la supériorité. Pour savoir si quelqu'un est en état d'inflation (surestimation de soi), il suffit de voir s'il tape sur les nerfs des autres. Si c'est le cas, il se surestime probablement quelque peu, ou il se sous estime, car l'inflation se manifeste par des sentiments soit de supériorité, soit d'infériorité. Les sentiments d'infériorité sont simplement de l'inflation voilée. Quand quelqu'un se sent inférieur, il manifeste de l'ambition ; il veut être plus important qu'il ne l'est vraiment. Il désire être grand mais il sait bien qu'il ne l'est pas.
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Fraser Boa : comment se fait-il qu'aussi peu de gens suivent leur propre étoile ? Pourquoi l'étoile est-elle une si lourde charge ?
M.L. Von Franz : Parce que suivre sa propre étoile signifie s'isoler, ne pas savoir où aller, découvrir par soi-même une voie tout à fait nouvelle (ndr : individuelle), plutôt que de simplement suivre les sentiers battus que tout le monde emprunte. C'est pour cette raison que les hommes ont toujours eu tendance à projeter le côté unique et la grandeur de leur propre monde intérieur sur des personnalités extérieures et à devenir des serviteurs, de dévoués serviteurs, des admirateurs et des imitateurs de ces personnalités extérieures. C'est beaucoup plus simple d'admirer un grand homme, de devenir un disciple ou un adepte d'un gourou ou d'un prophète religieux, l'admirateur d'un grand personnage officiel. [...] Ce genre d'attitude est beaucoup plus facile que de suivre sa propre étoile.
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... l'homme est guetté par la paresse. Si la femme s'abstient de toute revendication, il peut très bien se laisser aller, pensant qu'il doit s'occuper de choses plus importantes. Si la femme lui rappelle de temps à autre qu'elle a besoin d'une certaine dose d'attention, de sollicitude et d'échanges, il en résulte pour l'anima de l'homme un effet positif qu'il reconnaîtra s'il y prend suffisamment garde. C'est ainsi que la jeune femme, en volant des fruits dans le jardin, non seulement se nourrit, mais attire sur elle l'attention du roi.
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L' "ombre" est un nom collectif rassemblant des caractéristiques très diverses de la personnalité, du moi, qui ont été refoulées par l'éducation ou par aversion personnelle ; dans notre culture, ces caractéristiques sont le plus souvent considérées comme étant inférieures, primitives ou mauvaises.
L'anima en l'homme comprend des composantes féminines, tant positives que négatives, elles aussi généralement réprimées. Sous son aspect positif, l'anima est l'intuition féminine ou la sensibilité, et aussi le sentiment, l'éros, l'incitation à la créativité, l'amour de la nature, l'acceptation de l'irrationnel ; sous son aspect négatif, elle est humeur lunatique, irritabilité, jugements subjectifs, tendance à se plaindre, hypocondrie, sentimentalité.
L'animus en la femme se manifeste positivement dans l'esprit d'initiative, la profondeur de pensée, la constance, le courage, le sens de la vérité religieuse ; il s'exprime négativement sous forme d'opinions arrêtées et intransigeantes, de brutalité, de comportements masculins, etc.
Le Soi est, essentiellement et tout simplement, le numineux, le supérieur ultime, il est ressenti comme étant la révélation du "sens de la vie", le centre intérieur divin de l'âme, la "paix intérieure" au delà des conflits, l'expérience vécue de la vérité intérieure absolue.
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