AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.13/5 (sur 27 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Rémy-de-Provence , le 05/04/1896
Mort(e) à : Saint-Rémy-de-Provence , le 31/10/1986
Biographie :

Marie Mauron, née Marie-Antoinette Roumanille, est une écrivaine et poétesse française.

Née d'une famille paysanne, elle a fait ses études à l'école primaire supérieure de Marseille puis à l'école normale d'institutrices d'Aix-en-Provence de 1913 à 1916. Institutrice, elle enseigne aux Baux-de-Provence (1917-1920) et à Saint-Rémy, avant de démissionner de l'Éducation nationale en 1941.

À Mas-Blanc-des-Alpilles, elle tient également le poste de secrétaire de mairie. À ce titre, elle est chargée de rédiger le "Journal du Cheval" qu'elle envoie à ses amis, dont Virginia Woolf et Edward Morgan Forster. De cette époque (1934) date la publication de son premier livre, "Mount Peacock", publié en anglais par l'Université de Cambridge, puis traduit et publié aux éditions Denoël sous le titre de "Mont Paon" en 1937.

Ce sera dès lors le début d'une grande carrière d'écrivain tant en français qu'en provençal qui la verra publier de très nombreux romans, contes, légendes, souvenirs, biographies et monographies diverses.

À cette même époque se forme un groupe d'amis artistes résidant dans la région de Saint-Rémy-de-Provence, nombreux sont ceux qui se retrouvent avec plaisir autour de la table du "Mas d'Angirany", les écrivains Aragon, E. Charles-Roux, André Chausson, Gérard Philipe, Jean Cocteau, les musiciens Pablo Casals, Schneider, le Graveur Louis Jou, les peintres Seyssaud, Chabaud, Serra, Baltus.

"Tous l'écoutaient avec émerveillement, elle est née conteuse… Elle narre avec infiniment de détails des histoires que l'on se racontait jadis à la veillée, que l'on se passait de bouche à oreille. Elle n'a pas son pareil pour donner vie à un récit au son d'un accent léger et chantant qui est en lui déjà une musique…".
Ses amis illustrent certains livres : Louis Jou, "Le sel des pierres" ; Serra, "Le Dieu Ventoux", "Le magique Lubéron" ; Arène, "A la gloire de l'huile".

Son œuvre est prolifique, on la surnomme la "Colette provençale", elle écrit plus de cent ouvrages, et reçoit de nombreux prix : Prix de l'Académie 1962 avec "Mes grandes heures de Provence", Prix Frédéric Mistral 1950 pour "Charloun Rieu", prix Sully-Olivier de Serres 1952 pour "La transhumance".

Elle a été mariée de 1919 à 1949 avec Charles Mauron (1899-1966), traducteur d'auteurs anglais contemporains, poète, romancier et critique littéraire.

+ Voir plus
Source : http://www.lesbauxdeprovence.com/
Ajouter des informations
Bibliographie de Marie Mauron   (39)Voir plus

étiquettes
Video et interviews (3) Voir plusAjouter une vidéo

Le cadran solaire
Pierre DESGRAUPES a rencontré Louis Deville, qui joue du basson dans un orchestre parisien ainsi que son frère et sa cousine, l'institutrice, écrivain et conteuse, Marie MAURON, restés tous deux à Saint Rémy de Provence. Ils parlent les uns des autres, de leur métier, le parisien envie avec nostalgie le frère resté au pays, la cousine Marie explique qu'elle ne pourrait pasvivre à Paris,...

Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Je suis l'héritière de ces conteurs d'histoires,de ces fainéants rieurs qui ont plus chanté leur existence que cultivé leurs dures terres de montagne.
Marie Mauron
Commenter  J’apprécie          40
En ce temps-là,la vie était la vie. Je peux la retrouver dans le souvenir,seulement,comme je retrouve une Sorgue_la vraie!_,Sorgue de gloire,verte de feuillage et de pureté,bleue de firmament,faisant vivre son univers de poissons,de fleurs,d'arbres,de pécheurs,d'amoureux. La Sorgue de Pétrarque...;
Commenter  J’apprécie          20
Si la barbe donnait la science ou si la barbe blanche faisait le sage, les chèvres seraient toutes docteurs.
Commenter  J’apprécie          30
Le mas,ses gens,ses morts sot vivants si moi,je le veux_ et je le veux!
Ils restent miens .Rien ni personne au monde ne les prendra,ne les tuera aussi longtemps que je vivrai. Cette vie qui était alors la vraie vie,le demeure dans le souvenir et dans la ferveur.
1970
Commenter  J’apprécie          20
Qui va seul n’est pas en mauvaise compagnie.
Commenter  J’apprécie          30
Contre mauvaise fortune, bon courage, cependant avec bonne fortune, meilleur courage.
Commenter  J’apprécie          20
Mais apprendre à vivre à travers les livres, si importants soient -ils, c'est penser, sentir, même agir par personnes interposées. Or, notre couple, avant, pendant les épreuves, la guerre, a eu la chance de connaître, très divers eux aussi, autant d'artistes que de livres. Beaucoup ont été de gais compagnons, des amis chers, d'autres, des relations infiniment intéressantes. D'autres enfin m'ont été de vrais maîtres et bien souvent ( à l'encontre de Jou que j'ai connu le tout premier) sans le vouloir ni même m'en douter.
Commenter  J’apprécie          00
L’espérance est comme le lait : gardée longtemps elle aigrit.
Commenter  J’apprécie          10
Si le diable en sait plus long que les femmes c’est simplement qu’il est plus vieux.
Commenter  J’apprécie          00
Mais quel péché véniel, dans le Midi, d’exagérer un peu pour l’amour du pays !
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marie Mauron (56)Voir plus

Quiz Voir plus

quizz philosophique

Qui influença Kant en même temps qu'il le déçut ?

Aristote
David Hume
Lionel Richie
Saint-Augustin

6 questions
127 lecteurs ont répondu
Thèmes : philosophieCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}