« Chaque trait représentait un jour.
Il y a beaucoup de traits. Le tronçon est plus long que mon bras tendu.
Un épais liquide translucide s’est mis à suinter des premières encoches.
La matière était collante, poisseuse.
J’ai attendu.
Ça trompait mon ventre qui gondait de plus en plus fort.
Peu à peu, chaque trait a commencé à exsuder cette étrange matière.
Je n’ai pas d’autre mot pour expliquer.
L’arbre saigne.
Je lui ai demandé pardon.
Je n’inscrirai plus les jours dans sa peau. »