L' «écologie d'intérieur» : mieux consommer pour être plus performant ?
Ne craignons pas d'aller à contre-courant de ce qui est à la mode, car de tout façon, la mode se démode, alors que ce qui est essentiel pour nous ne change pas tant que cela. En voyage comme pour le reste, ne nous comparons pas aux autres et suivons notre intuition ! C'est en cultivant notre propre art de vivre que nous serons véritablement heureux.
Notre cerveau nous pousse à consommer toujours plus. L'évolution biologique nous met dans l'impasse, mais celle de notre conscience peut nous aider à trouver la voie. Utilisons le pouvoir de notre conscience pour duper notre cerveau primitif. Conditionnons-nous à éprouver plus de plaisir dans la sobriété, afin de reprogrammer le fonctionnement de nos circuits. Comment y parvenir ? Grâce à l'attention et l'intention que nous mettons dans ce que nous entreprenons. Grâce à la contemplation de l'art de vivre que nous avons créé dans notre intérieur allégé du poids du trop-plein. Grâce à l'appréciation du temps long plutôt que de la dictature de l'immédiateté.
Acquérir un nouvel objet est comme une drogue, cela provoque un plaisir immédiat très fort mais de courte durée. Notre cerveau, qui aime ressentir du plaisir, nous pousse à consommer, encore et encore, pour ressentir de nouveau cette joie fugace. L'ennui, c'est qu'il faut consommer toujours plus pour ressentir le même niveau de joie.
Ce qui compte à nos yeux est unique, ne peut être copié ou dupliqué. En nous concentrant sur les expériences que nous voulons vivre, nous sortons naturellement du principe destructeur de la comparaison et créons un art de vivre qui nous est propres. Une vision singulière des choses qui ne souffre aucune comparaison !
"Si, malgré nos efforts d'empathie, de concessions et de tolérance, notre partenaire ou colocataire refuse tout en bloc et ne respecte pas le travail que nous avons mis en œuvre, il est peut-être temps de nous poser quelques questions sur son compte et de nous demander s'il fait partie de nos essentiels!"
La plupart des processus de vie sont des cycles : le cycle de la Lune dans le système solaire, le cycle de l'eau sur la planète, le cycle de Kreps dans notre organisme qui permet de transformer nos aliments en source d'énergie ...
Aussi, aborder les choses de manière cyclique semble naturel pour traiter la problématique des flux d'objets dans notre environnement. C'est en phase avec ce que nous sommes : des êtres vivants qui évoluent perpétuellement dans leur environnement. Nous n'avons pas les mêmes besoins selon notre âge, notre situation familiale, nos lieux de vie ou de travail. Le cycle s'adapte à ces différents moments.
Cela peut sembler évident, mais généralement, ce qui nous fait perdre nos moyens est de voir le mur qui se dresse devant nous et d'avoir le sentiment que nous n'arriverons jamais à passer par-dessus tellement il est haut. Penser à l'étape d'après alors que la tâche en cours n'est pas finalisée crée un risque de dispersion, de perte d'énergie et une agitation inutile. Il vaut mieux se concentrer sur ce que l'on est en train d'effectuer, rester calme, et ne pas s'inquiéter pour l'étape suivante qui viendra bien assez tôt ! C'est une façon d'apprendre à vivre dans le présent.
Rester organisé est un état d'esprit. Si nous imaginons que ce que nous avons à réaliser est pénible, cela deviendra à coup sûr. Si, au contraire, nous l'imaginons comme un plaisir, cela en devient un. Conditionnons notre manière de penser. De la même façon que nous devons reprogrammer notre cerveau pour que notre source de plaisir ne soit plus l'accumulation mais l'essentialité, entretenons un état d'esprit tourné vers le positif. La chance attire la chance, le positif attire le positif, et inversement.
Décidons de porter une vraie attention et intention à ce que nous accomplissons. Immergeons nous totalement dans notre tâche, sinon pourquoi nous l'imposer ? Trouvons du plaisir dans ce que nous réalisons et le flow arrivera naturellement. Le flow, c'est ce moment où nous nous sentons utiles, bons et inspirés par ce que nous faisons. Acceptons de prendre un tout petit peu plus de temps et plongeons-nous pleinement dans notre tâche.[...] En effectuant les choses à moitié, nous ne gagnons pas de temps.
Notre intérieur regorge de trésors, ce sont nos essentiels. Notre intériorité est déjà riche de tout ce que nous vivons, ce sont nos acquis. Nous avons la chance de vivre le miracle de la vie. Qu'allons-nous en faire : le gâcher en nous disant que nous voulons "toujours plus" ou décider que nous avons déjà tout ce qu'il faut pour en profiter ? Revalorisons notre existant plutôt que de fantasmer notre futur.