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Critiques de Marie Vareille (3732)
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Ainsi gèlent les bulles de savon

Deux traits roses sur un bâtonnet en plastique... Claire peine à y croire, elle a même vérifié trois fois. Quelle joie pour elle qui a passé la plus grande partie de son enfance seule avec sa mère, à s'inventer des frères et sœurs imaginaires. Et c'est des larmes pleins les yeux qu'elle annonce la nouvelle à Thomas. Mais, en arrivant à l'agence de publicité dans laquelle elle travaille depuis cinq ans, c'est une toute autre nouvelle qui l'attend. Loin d'être réjouissante celle-là puisque son patron lui annonce de but en blanc qu'elle est virée sur le champ. Heureusement, sa meilleure amie, Éléonore, a un poste à lui proposer. Dupontel Éditions recherche quelqu'un pour lancer et piloter de la maison ainsi que ceux d'Eva Díaz, une autrice que Claire aime beaucoup...



Océane, depuis que Mam's a décidé de divorcer à cause du "scandale", vit seule avec son père, le professeur Alain Vasseur, avec qui elle s'est installé à Kefalonia. À dix-neuf, elle s'apprête, bien malgré elle, à faire sa rentrée à l'université de Bronwell. Heureusement, dès le premier jour, elle fait la connaissance de Mei...



Une jeune femme a tout quitté, pris quelques affaires avec elle avant de partir et laissé derrière elle son bébé. La maison en banlieue, le mari, le bébé, le prêt immobilier... Tout ça n'était pas pour elle qui était faite pour être libre. Malgré la distance qui la sépare de son enfant, elle ne peut s'empêcher de penser à lui, espérant de tout cœur, lorsqu'elle pose le pied sur le sol indonésien, que celui-ci saura lui pardonner...





Trois pays : la France, les États-Unis et l'Indonésie. Trois femmes que rien ne semble relier, excepté leur passion commune, la littérature : une jeune femme qui vit sa première grossesse, une étudiante qui vit seule avec son père, professeur de littérature, et une jeune mère qui vient d'abandonner son enfant. Marie Vareille dépeint, en parallèle, leur portrait. Trois portraits de femmes bouleversants de sincérité et d'humanité. Au fil des pages, on les découvre, chacune avec leurs blessures, leurs espoirs, leurs craintes, leurs secrets. Petit à petit, un lien se noue entre elles jusqu'au dénouement inattendu. L'auteure aborde, tout en sensibilité et avec une grande justesse, le thème de la maternité (aussi bien celle désirée que non désirée, la difficulté de devenir mère), de la parentalité (à partir de quand devient-on parent, le poids porté par les mères...), de la féminité, de la liberté mais aussi de sujets encore tabous tels que le burn-out ou encore l'incapacité à se sentir mère. Autant de sujets auxquels la plupart des femmes s'identifieront.



Un roman bouleversant, fort et doux-amer servi par un plume délicate et lumineuse...
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Ma vie, mon ex et autres calamités

Juliette, la bonne poire, la pauvre demoiselle à qui on en fait voir de toutes les couleurs. Après s’être fait virer de son boulot comme un chien, le soir même, elle se fait larguer par son copain. La tête en friche, elle se soûle dans ses larmes et culpabilise tous les dieux et sacro saints de l’avoir plongée dans l’enfer du jour au lendemain. La bonne amie Chiara est heureusement là pour elle, prête à aider sa Juliette comme elle peut. Pour se changer les idées, quoi de mieux qu’un voyage au paradis, direction les Maldives. Mais c’est sans compter que la poisse quand elle colle un jour, elle colle toujours. Juliette collectionne les calamités et autres déboires.



On s’attache à cette Juliette pas de bol, on s’attache à elle parce qu’elle est belle dans sa malchance et sa souffrance. Elle reste entière, à fleur de peau, sensée et sensible. Elle nous fait rire aussi cette Juliette dans ses déroutes à s’emberlificoter où certains prendraient la poudre d’escampette.



Je retrouve ici Marie Vareille dans le style que j’affectionne, où elle surfe sur les vagues du vague à l’âme, la tendresse, la franche rigolade, la légèreté qui détend et malaxe tous les neurones.



Un petit plaisir que je me suis accordée comme une petite gourmandise sous une couverture bien douillette.
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Le Syndrome du spaghetti

Pour ma toute dernière lecture, j'ai choisi un livre de Marie Vareille, dont la plume m'avait enchantée.

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Le syndrome du spaghetti s'est laissé gober tout cru en quelques heures.

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Léa, 15 ans est l'espoir montant du basket dans son lycée.

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Son père, entraîneur, la coache du plus loin que remontent ses souvenirs et ils sont inséparables.

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C'est son rêve, son Plan A... et il n'y a pas de plan B, au grand dam de sa mère, qui préférerait la voir étudier.

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Mais Léa veut jouer pour la NBA et s'en donne tous les moyens.

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Autour d'elle, sa petite soeur, qu'elle tolère difficilement, et ses meilleurs amis : Nico et Amel.

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Une route toute tracée pour la jeune prodige, jusqu'à ce que le destin s'en mêle avec la découverte d'une rare et très grave maladie génétique qui fait tout exploser...

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J'ai adoré ce roman, passages romantiques inclus. J'ai aimé les personnages, à la psychologie fouillée... tous sans exception.

L'humour est très présent, mais pas que.

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Si vous recherchez les émotions, ce livre est fait pour vous. J'ai souri, ri... j'ai même carrément pleuré parfois. Et quelle plume...

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Un livre à mettre entre toutes les mains, d'autant que j'ai vu à la fin que c'était de la littérature pour ado, ce que j'évite en général.



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Le Syndrome du spaghetti

Moi, tu sais, les spaghettis … Je préfère les nouilles, c'est plus mon truc. Les spaghettis, je n'arrive pas à garder ma dignité lorsque j'en mange, une vraie angoisse !



Et le basket, bof… Non, vraiment, ce n'est pas pour moi ce roman, je pense.



Puis, j'ai jeté un coup d'oeil. Comme on entrouvre la porte.

Et je m'y suis engouffré ! Pris d'amour pour Léa, cette lycéenne, folle de basket et amoureuse de son meilleur ami. Je me suis pris de passion pour un livre sur le basket, oui madame, et j'ai même presque compris les règles, dis donc.



Mais trêve de dribleries car Marie Vareille touche juste dans ce roman jeunesse que je conseille à tous. Et non, il n'est pas uniquement question de baskets, je préfère te le dire tout de suite !



Tu souris, tu t'inquiètes, tu larmouilles. Tu ris, tu tournes les pages et tu t'épates.



C'est un roman sensible, dur parfois, mais juste.



Juste, oui, j'y tiens, car les clichés, ce n'est pas mon dada et Marie Vareille offre un roman calibré, sans ficelles apparentes, comme ça peut être parfois le cas. Il possède cette forme de sincérité qui fait que, quel que soit le registre, le roman peut fonctionner sur moi. Car il n'est pas fabriqué, ni prémâché et j'y ai trouvé ce que je n'étais pas allé chercher.



Du sujet, je ne peux guère vous en parler car il ne faut pas déflorer le plaisir. Juste dire que ce n'est pas un roman léger, ce n'est pas une bluette adolescente, mais bel et bien, un cri du coeur. Et c'est en lisant les remerciements que j'ai encore mieux compris pourquoi j'avais ressenti une telle vérité …



Entre petites phrases pétillantes et coups de massue, un roman qui rebondit d'un coin à l'autre de ta tête. Un roman qui se dévore, donc, et qui n'a pas besoin d'être forcément étiqueté. Oui, c'est un roman jeunesse, mais non, il n'est pas que pour les ados. Marie Vareille a l'émotion juste et les mots qu'il faut pour la faire naître. Entre rire et larmes, comme la vie.



C'est fou la faculté qu'ont parfois les livres de te parler de choses qui, à la base, ne paraissaient pas être pour toi. J'étais en panne de lire, et me voilà reparti de plus belle, rendossant mon maillot de lecteur tout terrain !



Tiens, et si je me mettais au basket …




Lien : https://labibliothequedejuju..
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Chloé, Constance et Jane Austen

Cette petite nouvelle fait office de préquel à "Je peux très bien me passer de toi", elle y raconte la manière dont Chloé et Constance se sont rencontrées. Avant de devenir de supers cop's, on se rend compte, grâce à cette nouvelle, qu'il aurait très bien pu en être autrement. Effectivement, de caractère opposé, elles ont des goûts littéraires très différents également.



C'est dans un club de lecture qu'elles se sont croisées pour la première fois. Toutes les deux nouvelles, c'étaient à elles de choisir la prochaine lecture. Constance propose "Emma" de Jane Austen, Chloé propose "American Psycho" de Bret Easton Ellis. Et comme vous pouvez vous en douter au vu du titre (et pour qui a lu "Je peux très bien me passer de toi"), c'est Chloé qui l'emporte. C'était donc pas très bien parti, d'autant que le débat du jour portait sur les "Cinquante nuances de Grey" d'E L. James et que les deux filles ont trouvé le moyen de ne pas se mettre d'accord...



Je ne vais pas avoir grand chose à dire, tellement c'est très court. Cette toute petite nouvelle ne comprend qu'une dizaine de pages seulement. J'ai pourtant beaucoup souri. J'ai pris plaisir à retrouver l'humour de Marie Vareille, tout comme Chloé et Constance, chacune individuellement puisque chacune a son chapitre.



J'ai également adoré le personnage loufoque de Monique, qui met l'ambiance à elle toute seule.



J'en aurais voulu quand même un peu plus, rester plus longtemps dans ce club notamment et faire mieux connaissance avec ses membres, ou encore aller plus loin que ce premier contact entre Chloé et Constance, qui n'explique pas en fait comment elles sont devenues amies par la suite. Il en manque un morceau pour ma part, celui qui fait le lien réel entre cette nouvelle et le roman.



Ce tout petit préquel n'était clairement pas utile, le roman se suffisant amplement à lui-même. Mais c'est tout de même un joli cadeau de la part de l'autrice à ses lecteurs.



Bien trop court et inutile donc, mais somme toute sympathique, rigolo et pétillant.

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A pile ou face

Noël approche, même si on n'est pas encore en décembre, et avec lui le temps des comédies romantiques.

Beaucoup de lectures de gros pavés en ce moment (mes réservations de bibliothèques sont toutes arrivées en même temps) et donc le besoin de couper un peu avec des lectures plus courtes.

Pourquoi pas cette nouvelle de Marie Vareille, qui se passe justement à Noël.



Juliet, une jeune femme exilée en Australie revient sur les lieux de son enfance pour la première fois depuis seize ans. Son ex meilleure amie y enterre son mari, qui était le troisième de la bande. Quel est le secret qui les a séparées?



L'auteur alterne les deux époques, les derniers mois de Juliet en Angleterre et les quelques jours de son retour. les passages d'une époque à l'autre se font naturellement, au gré des souvenirs de Juliet.



Un texte assez court qui tient toutes ses promesses d'atmosphère de Noël et de romantisme, avec de plus, une petite surprise que je n'avais pas anticipée. Je n'ai pas regretté cette parenthèse, qui se savoure tranquillement, comme un bon chocolat ... de Noël
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Je peux très bien me passer de toi

Chloé, jeune parisienne de 28 ans, est conseillère en stratégie dans un grand cabinet. Son patron n'est autre que son ex, Guillaume. Bien que séparés depuis deux ans, que ce dernier se marie dans 4 mois, la jeune femme est toujours amoureuse de lui et il leur arrive encore de coucher ensemble. Elle espère encore aujourd'hui qu'il reviendra vers elle. En attendant, elle fait un peu n'importe quoi, se tape n'importe qui, n'a toujours pas changé de boulot comme elle l'a dit à sa copine, Charlotte, et n'a pas écrit une ligne de son roman... Quand sa nouvelle amie, Constance, qu'elle a rencontré au club de lecture, lui avoue un soir qu'elle n'a pas eu de relations sexuelles depuis 29 mois, elle n'en croit pas ses oreilles. Pour occuper toutes ses soirées, elle lit Jane Austen avec un bon paquet de sablés, attendant désespérément le mariage de son cousin pour revoir Tristan, sur qui elle a complètement craqué il y a un an. Pour que les choses bougent, les deux amies font alors un pacte : Constance doit coucher avec un inconnu le premier soir et draguer ouvertement Tristan à ce mariage, Chloé doit démissionner d'ici un mois, écrire son roman et, évidemment, No sex land jusqu'en juin...



Marie Vareille met en scène deux héroïnes terriblement attachantes qui, suite à un pacte, vont devoir changer leur mode de vie, et pas que ! Tandis que la première prend des cours de séduction pour relever le défi, la seconde va se retrouver coincée en province, plus précisément en Gironde, chez Tonton Gonz, le tonton de Constance. Évidemment, rien ne va se passer comme prévu. En alternant le portrait des deux femmes, Marie Vareille nous invite, pour notre plus grand plaisir, à partager leur quotidien, leurs (més)aventures, leurs coups de folie, leurs coups de blues aussi. Voilà un roman frais, pétillant, drôle, émouvant, chaleureux... campé par des personnages terriblement attachants et hauts en couleur, de nos deux héroïnes, la survoltée Chloé ou la sage Constance, en passant tonton Gonz, le voisin bourru, Vincent, la douce Mamie Rose ou encore la survoltée Emma. On ne s'ennuie pas un seul instant d'autant que la plume est vive et les dialogues savoureux.
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Ma vie, mon ex et autres calamités

Juste parfait !



Juliette est le prototype de la bonne poire , de la copine sympa . La vie devrait lui rendre ce qu'elle donne au centuple, mais dans la "real life", ça se passe rarement comme ça .

Hyper gentille (et maternelle ... et un peu couillonne aussi, faut le dire ! ) avec son petit ami, elle se voit "remercier" le même jour , à la fois par son mec et son patron ... . Célibataire, SDF, et au chômage, elle entame une looooongue descente dans la déprime , le "craquage" et le" traquage" d'ex...

de Paris aux Maldives, ce sera dur de renoncer à l'amour de sa vie , mais le soleil réserve bien des surprises, et Marie Vareille a un talent fou pour nous faire gober l'invraisemblable .

Une comédie très rythmée, pleine de rebondissements . Une plume très drôle et pétillante d'énergie , Cette jeune auteur n'a rien à envier au talent et à l'humour de ses consoeurs britanniques ( pour moi, c'est le compliment ultime ! ).

Je me suis régalée ....
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Mistral et Cappuccino

Mon café servi ce midi devant une terrasse et un jardin noyés sous la pluie qui ne s'arrête pas ....

Alors je me suis transportée auprès de Claire, au soleil, et j'ai savouré avec elle ce café jusqu'à l'arrivée de ce jeune homme, que Claire accepte à sa table, étonnamment. Parce que Claire, c'est plutôt routine et compagnie. La suite viendra éclairer son comportement.



Une nouvelle dévorée en quelques minutes, beaucoup trop courte, pour être vraiment convaincante, avec un joli clin d'œil à un autre roman de l'autrice. Mais, un moment de soleil dans ce week-end pluvieux, ça ne se refuse pas.



Merci à Yvan qui a signalé l'existence de cette nouvelle gratuite sur Amazon



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Ainsi gèlent les bulles de savon

Il me fallait un autre livre en attendant le début d'une lecture commune.

Après Nos monstres et Konbini, je me suis décidée pour un filgoude, et bien entendu Marie Vareille était la victime toute désignée.

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Ainsi gèlent les bulles de savon, titre original qui me laissait entrevoir de bons moments de rigolade n'a pas répondu à cette attente.

Le roman envoie des messages forts, beaucoup d'émotions, mais point trop d'humour, pour ne pas dire pas du tout.

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C'est un roman choral, deux voix connues, celle de Claire et celle d'Océane, plus des chapitres en italiques qui m'ont allègrement enduite avec de l'erreur.

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Jusqu'à ce qu'un prénom fuse, à environ 70 % du livre, j'ai cru que ces pensées émanaient de l'une des protagonistes citées ci-dessus.

Vous me direz si vous avez la même impression.

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J'ai donc entamé cette lecture... qui m'a fait verdir de colère tout au début.

Je peux bien vous le dire, ce n'est pas spoiler, on le sait dès la seconde page.

Une mère qui abandonne son bébé. Pour moi, ça ne passe pas.

Mais j'ai voulu en savoir plus, alors je me suis accrochée.

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L'histoire est vraiment prenante, l'écriture de l'autrice toujours aussi agréable, encore une fois je n'ai pu poser le livre qu'après l'avoir terminé.

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J'ai reçu tout un cocktail d'émotions, grâce aux personnages quasiment tous attachants... hormis l'un d'entre eux, que je ne mentionne qu'en passant pour vous laisser le découvrir vous-mêmes.

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J'ajouterai qu'à partir des fameux 70 % évoqués plus haut, j'ai eu des noeuds partout, mais pas de tristesse. C'était juste très beau.

Quelle conclusion, les amis !

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Rien que ce tiers de fin de livre mérite qu'il soit classé en filgoude, parce qu'il réchauffe le coeur et tout est bien à sa place.

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Je conseille ce roman à tout le monde. Beaucoup de sujets sont traités : la maternité, la dépression post-partum, l'amour maternel et paternel, la souffrance aussi, l'amitié, la solidarité, le déracinement, la manipulation, la vie professionnelle... et tout s'articule parfaitement bien.

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Voilà, j'en ai terminé, à vous de jouer...

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Là où tu iras j'irai

Isabelle, à 32 ans, est une jeune femme épanouie et pleine de vie. Si sa relation amoureuse avec Quentin est au beau fixe depuis 5 ans, sa carrière d'actrice, elle, est au point mort. Son premier grand rôle à 16 ans a été une révélation pour elle et un choix de carrière évident. Pourtant, aujourd'hui, elle doit se contenter de jouer dans des pubs, incarner des rôles très secondaires voire de figurantes. Mais optimiste, elle continue les castings en travaillant à mi-temps au Mc Do. Tout va déraper le jour où Quentin la demande en mariage. Si la suite logique pour lui est de fonder une famille, il n'en est rien pour la jeune femme qui lui fait clairement savoir qu'elle ne veut pas d'enfant. Aussi décide-t-elle que le mieux est de se séparer. Sans argent et dans l'incapacité de pouvoir se reloger sur Paris, sa situation est au plus mal. Aussi décide-t-elle de repenser sérieusement au plan que lui a proposé une jeune fille, Adriana, quelques jours auparavant. Celle-ci veut l'embaucher, pour 10000€, pour séduire son père, le réalisateur Jan Kozlowski, afin qu'il annule son mariage avec Colombe de la Fontardière. Un boulot facile selon Adriana d'autant que Isabelle ressemble beaucoup à sa femme, l'actrice Sofia Valentini, qui s'est suicidée il y a 4 ans. Si cette idée lui est saugrenue et la perspective de s'occuper de 3 enfants, dont un qui ne parle plus depuis la mort de sa mère, l'est tout autant, Isabelle accepte le marché...



Il faut sans doute être un peu folle pour accepter de s'occuper de trois enfants pendant deux semaines, surtout quand on les déteste ! Un peu folle ou fauchée ou un peu perdue... Puisque c'est sans un sou et tout juste séparée de son compagnon qu'Isabelle accepte l'offre d'Adriana de séduire son père pour faire capoter son mariage. Et c'est face à deux sœurs adolescentes qui semblent se détester, l'une star de youtube, l'autre rebelle un brin hackeuse, et un petit garçon mutique, que la jeune femme devra faire front mais aussi à un homme quasi-transparent qui délaisse ses enfants et à une belle-mère coincée et fort peu aimable. Une galerie de personnages haute en couleurs, justement dépeinte et campée par Marie Vareille. Des gaffes, des coups bas, des mensonges... rien n'épargnera Isabelle. À la fois drôle et émouvant, empli de tendresse, d'humanité et d'émotions, ce roman est une véritable bulle d'oxygène tant les situations cocasses ne manquent pas. Pas si naïf que ça, l'auteure questionne sur le deuil, l'amour, la maternité, la résilience, les choix que l'on fait dans la vie... Une lecture fraîche et pimpante auréolée d'une plume enlevée et vive et de dialogues savoureux...
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Elia, la passeuse d'âmes, tome 1

Une belle couverture qui attire l'œil, une quatrième de couverture alléchante, ce premier tome de la trilogie Élia la passeuse d'âme avait avant même d'être ouvert déjà quelques points positifs.



Pour m'a plus grande satisfaction le contenu lui n'ont plus n'en manque pas, en fait j'ai adoré cette lecture que j'ai plus dévoré que lu. C'est que les pages se tournent vite, la plume de l'auteure est agréable et le tout vraiment très prenant. Cette dystopie jeunesse est une petite pépite.



On rencontre Élia lycéenne mais surtout passeuse d'âme, un être sans émotion qui a pour tâche dans cette société post apocalyptique d'exécuter ceux qui sont devenus un poids pour la société. Appartenant à la caste la plus élevée de la société la jeune fille vit dans le confort de la cité en compagnie de sa petite sœur et de son père. Mais un jour tout par en cacahouètes pour la jeune femme qui au lieu d'exécuter comme on le lui avait ordonné un jeune voleur de son âge de la caste la plus inférieur cette dernière désobéi et le laisse s'enfuir.



Décision lourde de conséquences qui la contraindra à fuir la cité pour se cacher parmi la caste la plus inférieure de la société loin de la cité ou elle a toujours vécu. Pour la jeune fille ayant toujours vécu dans le luxe et l'idéologie de la cité, la découverte du mode de vie de cette population vivant dans des conditions de vie déplorables travaillant pour survivre tant bien que mal dans d'immenses mine sera brutal mais celle-ci n'aura d'autre choix que de s'intégrer s'il elle veut survivre et revoir un jour ses proches.



L'auteure ne perd pas de temps pour lancer son histoire et une fois cela fait il devient très dur le lâcher le roman, les chapitres sont très court et n'incitent qu'à une seule chose : entamer le suivant. Elia est un personnage vraiment attachant qui combative fait de son mieux pour survivre et aider quand elle le peut mais c'est surtout elle qui va recevoir de l'aide au cours de ce tome grâce aux amis qu'elle va se faire dans les mines de phosnium ou la jeune fille va découvrir toute l'injustice du système de castes.



Ce premier tome fut donc une excellente découverte pleine de surprises et de rebondissement, avec un univers présenté cohérent et des personnages attachants. J'ai rapidement lu la suite.
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Je peux très bien me passer de toi

Après ma dernière mauvaise pioche, j'ai eu envie de m'aérer le demi-neurone avec un filgoude.

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J'aime beaucoup la plume de Marie Vareille, c'est donc sur celle-ci que j'ai jeté mon dévolu, avec Je peux très bien me passer de toi.

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Bien entendu, au vu du titre, j'ai un peu craint qu'un côté romance me tape sur le système, mais n'écoutant que mon courage, j'y suis allée quand même.

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De toute façon, ma bouée canard est à l'épreuve de tout, y compris de la guimauve.

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De quoi ça parle ?

C'est un roman à deux voix, celles de deux amies : Constance et Chloé,

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Toutes deux célibataires, Chloé enchaîne les aventures d'un soir en soupirant désespérément après son ex et multipliant les occasions de se trouver en sa présence dans le but de l'attirer dans son lit, tandis que Constance n'a aucune confiance en elle et stagne en no sex land depuis... très longtemps.

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Leur amie commune, Charlotte, épouse et mère comblée, vient compléter le trio.

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Désespérées par la voie sans issue qu'elles ont empruntée, Constance et Chloé se mettent mutuellement au défi de changer radicalement de vie.

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Roman très sympathique.

Je l'ai commencé alors que j'étais en famille et j'en éclatais de rire tout haut. Bon, je devais ensuite expliquer pourquoi et ma petiote de 4 ans bien que fortement intéressée, n'a malheureusement pas tout compris.

Mais elle aime être informée.

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Le récit, hilarant au début, plonge dans la romance vers le tiers du bouquin, mais ça passe, on va dire.

Entre mésaventures burlesques et quiproquos, j'ai néanmoins gardé le sourire, et c'est déjà pas mal.

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Marie Vareille a une imagination fertile, ce second roman est réussi et j'aurais mauvaise grâce à pénaliser le livre pour cette plongée dans la romance, sachant très bien où je mettais les pieds.

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Si vous aimez l'humour, un poil de romance et les jolies plumes, cette lecture est faite pour vous.

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Ainsi gèlent les bulles de savon

Enfin mon premier Marie Vareille ! J'aurais mis le temps pour découvrir l'un de ses livres. Et ce n'est pourtant pas faute de tous les avoir soit dans ma pile à lire, soit dans ma liste d'envies. Ce n'est pas non plus la faute aux retours super motivants de @MissFourmi ! Mon choix s'est porté sur "Ainsi gèlent les bulles de savon" complètement au hasard, juste parce que je me suis retrouvée face à lui à la bibliothèque. Je me suis dit que c'était le moment.



Marie Vareille nous invite à suivre simultanément trois femmes, dans trois pays différents : Claire, qui vit à Paris, enceinte et heureuse de l'être d'abord, puis en plein baby-blues ensuite ; Océane, jeune étudiante aux États-Unis, hypersensible et passionnée de lettres, quelque peu façonnée et manipulée par son père ; et enfin, la troisième dont nous ne connaîtrons l'identité que sur le tard, qui a fui sa vie de maman en Indonésie, en laissant derrière elle son bébé, parce qu'elle n'y arrivait pas, parce qu'elle se sentait trop nulle, trop mauvaise mère, parce qu'on ne lui a pas permis d'avoir confiance en elle, parce que mal entourée.



Chacune d'entre elles a sa propre histoire, sa propre vie à mener tant bien que mal. Et pourtant, sans le savoir, elles sont liées. Comment ? Pourquoi ? C'est là tout le mystère que l'autrice veille à entretenir.



Sous des airs de feelgood, Marie Vareille aborde un sujet qui n'est plus aussi tabou mais qui dérange encore, à savoir la maternité et tout ce qu'on ne sait pas avant d'être mère soi-même, tout ce qu'on ne nous dit pas. C'est ainsi que tout est essentiellement centré sur ce qu'on appelle le baby-blues, soit la dépression post-partum : la charge mentale, la fatigue et l'épuisement, l'impuissance, l'incompréhension des autres, le bonheur d'être mère qu'on est sensé ressentir mais qui ne vient pas, l'envie de tout balancer, tout abandonner, etc. Parallèlement, on parle aussi de perversité narcissique et de manipulation. Des thèmes plutôt déprimants donc, mais l'autrice, de sa plume bienveillante et toute de sensibilité, parsème ici et là des petites bulles de savon qui s'envolent vers la lumière et qui viennent égayer notre lecture.



Nous sont dépeints trois portraits de femmes qui nous touchent chacune à leur manière, dont on est amené à comprendre leurs réactions et leurs décisions, qui peuvent d'ailleurs être fatales. Elles nous sont présentées de telle manière qu'on les accompagne dans les épreuves par lesquelles elles passent. On est sans cesse à leurs côtés, on passe d'une émotion à l'autre en même temps qu'elles. J'ai souvent eu envie de baffer Alain, très très souvent même. J'ai eu quelquefois des envies de secouer Océane, juste pour lui faire enfin ouvrir les yeux. Pourtant, elle est aussi touchante que les deux autres femmes.



J'ai obtenu ce que j'attends avant tout d'un feelgood : des émotions, des personnages attachants, une plume sensible et sincère faisant preuve d'empathie. On a en plus ici une intrigue attrayante et mystérieuse.



La lecture se veut aussi douce que pleine d'entrain, douloureuse autant que pétillante, riche en émotions et sensations.



Une très belle pause livresque.

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Mistral et Cappuccino

Je suis entré dans l'univers de Marie Vareille par la petite porte : Grâce aux bons conseils de Nico, avis toujours vitaux, j'ai picoré une petite friandise en guise de gourmandise :

Cette petite nouvelle, Mistral et Cappuccino;

C'est frais, léger comme une brise d'été, se lit aussi vite qu'un café, et se déguste comme ce petit carré de chocolat (noir, bien entendu) qui fond doucement et dont vous garderez cette sensation exquise suffisamment longtemps.

Allez, bientôt, j'en reprendrai volontiers encore!
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Je peux très bien me passer de toi

Après deux jours (et deux nuits) de ménage, rangement et tri intensifs, j'avais besoin d'une lecture détente et réconfort qui ne m'en demande pas trop. J'ai récemment découvert Marie Vareille avec "Ainsi gèlent les bulles de savon", roman feelgood avec lequel j'avais passé un très bon moment. Un autre roman de cette autrice était donc parfaitement adéquat, et pour ce faire j'ai mis la main sur "Je peux très bien me passer de toi", dont j'adore le titre.



Dans ce roman à deux voix, nous suivons tour à tour deux amies, Chloé et Constance. La première n'arrive pas à se détacher de son ex, sur le point d'en épouser une autre, elle couche un peu avec tout ce qui bouge et est incapable de s'engager dans une nouvelle relation. La seconde est tout son contraire, elle vit dans le "No sex land" depuis 29 mois, attend que le prince charmant vienne frapper à sa porte. Toutes les deux font un pacte : pour reprendre leur vie en main, elles se mettent au défi de changer leurs habitudes de vie. Chloé est tenue de s'abstenir de sexe pendant 6 mois et de changer de boulot (oui parce que son boss, c'est son ex). Constance, quant à elle, est tenue de coucher avec un inconnu dès le premier soir et de tenter sa chance avec Tristan, un mec qui la fait fantasmer depuis deux ans et qui est invité au mariage de son cousin en juin prochain. Ni une, ni deux, les filles se motivent et franchissent les premiers pas. Chloé quitte Paris et s'installe dans la campagne girondine. Constance s'inscrit à un cours de séduction... Mais rien ne se déroule comme elles l'avaient imaginé...



"Je peux très bien me passer de toi" est davantage une comédie romantique (estampillé chick-lit de nos jours) qu'un feelgood, ce que je n'avais pas compris avant de le commencer. Mais si c'est un genre vers lequel j'ai tendance à m'éloigner avec le temps, et même si l'ensemble de l'histoire est ultra-prévisible (il ne m'a pas fallu bien longtemps pour deviner avec qui Chloé et Constance finiraient), j'ai tout de même passé un très bon moment de lecture.



Pour commencer, mon côté chauvin a grandement apprécié qu'une partie des événements se déroulent près de chez moi (Langon n'est qu'à une petite demi-heure) et de retrouver les paysages qui m'entourent au quotidien (des vignes, des vignes et encore des vignes !). Par contre, je tiens quand même à préciser que nous, gens du sud-ouest, ne mangeons pas foie gras, confit de canard et cèpes tous les jours, tout comme on ne boit pas non plus que du vin. J'dis ça parce que je trouve que l'autrice exagère un peu !



Même si, comme je l'ai déjà dit, l'ensemble de l'histoire est très prévisible et sans grande surprise dans le dénouement, j'ai tout de même beaucoup aimé ma lecture. Je me suis en fait vite prise au jeu/défi que les filles se sont lancé. J'ai fait copine-copine avec elles assez rapidement. Elles sont toutes les deux touchantes à leur manière, elles m'ont souvent fait sourire également. J'avais un peu peur de les trouver un peu trop niaises au départ de ma lecture, mais pas tant que ça finalement. Et même si on sait ce qui va à peu près se passer et comment ça va se terminer, elles trouvent toujours le moyen de se mettre dans des situations embarrassantes qui font très souvent sourire, voire carrément rire. Alors que d'autres événements, au contraire, jouent avec nos autres émotions (tristesse et colère).



C'est exactement le genre d'histoire dont j'avais besoin. Je ne regrette pas mon choix. Et je n'ai pas encore fini de vous parler des livres de Marie Vareille, puisque je compte bien en lire encore bien d'autres. D'ailleurs, ce sera plus vite que prévu car il y a une petite surprise à la fin de ce livre : un lien vers le téléchargement gratuit d'une petite nouvelle faisant office de préquel à ce roman, relatant la rencontre de Chloé et Constance.

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A pile ou face

En cette période festive pour la plupart d'entre nous, je profite de ce retour pour vous souhaiter à tous un très joyeux Nowel.

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Je commencerai à vous parler de cette nouvelle quand ma Yaya aura retiré ses doigts du gâteau au chocolat.

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Précisons tout d'abord que ce très court récit a été publié dans le recueil Petits réveillons entre amis.

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Juliet fait le voyage de l'Australie à l'Angleterre pour fêter le réveillon en famille.

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Arrivée à Londres, elle laisse Julian, l'homme de sa vie chez sa soeur Emily, et se rend dans le minuscule village où elle a grandi, Lisboroug, à une heure de la capitale, pour assister à un enterrement.

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Sur les traces de son passé, Juliet retrouve les lieux connus et des personnes qui ont accompagné son enfance et son adolescence, en particulier sa meilleure amie Natalie, qu'elle a perdue de vue en s'exilant après avoir entaché leur relation.

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Mais alors, pourquoi ce titre ?

Eh bien voyez-vous, Juliet ne prend aucune décision et n'agit jamais sans avoir invité le hasard à la fête en jouant à pile ou face.

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Cette fois, Marie Vareille ne verse pas dans l'humour et nous offre un récit poignant sur l'amitié et le pardon.

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On passe un très bon moment en compagnie de sa plume toujours au top et je me suis régalée.

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Bien entendu, nul besoin d'attendre Nowel pour lire ce court récit.

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Désenchantées

Envie d'un livre plus léger, plus court après Zephyr, Alabama et avant d'attaquer celui de Chalandon. Marie Vareille, j'en ai lu plusieurs avec des ressentis différents. Celui-ci est dans la moyenne de mes notes.



Sarah a disparu, il y a 20 ans et son meurtrier va sortir de prison (cela me rappelle quelque chose, un petit air de Duchess, mais cela sera beaucoup moins noir). Fanny journaliste, originaire de la même ville perdue que la disparue, est chargée par sa rédactrice en chef de faire un reportage sur le sujet. Ce que celle-ci ignore, c'est que la petite soeur de Fanny avait été la meilleure amie de la disparue. et Fanny répugne à se replonger dans cette histoire, surtout qu'elle n'est pas persuadée que l'homme en prison soit coupable.



Une forme qui m'a plu, alternant une relation de l'histoire de Sarah et des évènements de l'époque par une source inconnue, et des chapitres se déroulant à l'heure actuelle, dont le personnage principal est un des protagonistes de l'histoire. Cette forme maintient le suspense jusqu'au bout, et j'ai été surprise par le fin mot de l'enquête, assez inhabituel. Toutes les pièces du puzzle semées au cours des chapitres se mettent en place.



L'autrice profite de cette histoire pour aborder un certain nombres de thèmes, le deuil prématuré et difficile d'une maman, l'amitié entre femmes, les violences faites à celles-ci, l'hypocrisie d'une société de province préférant fermer les yeux quand des notables sont concernés, la difficulté de trouver sa place dans une famille recomposée, le droit à la différence, Cela semble beaucoup, mais c'est géré de façon très naturelle par l'autrice,, sans aucune lourdeur.



Pour les fans de Mylène Farmer, le titre du livre vient de la chanson. et j'ai adoré me replonger dans ces années pré internet et aimé toute la bande-son accompagnant les personnages.



Une lecture addictive, parce que l'on veut savoir,mais que l'on regrette presque de quitter tant les personnages sont attachants, avec une prime spéciale pour Lilou, belle-fille de Fanny.





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Ma vie, mon ex et autres calamités

Elle n'a pas de chance, Juliette !

C'est pourtant une fille gentille et sexy qui ne mérite pas tout ce qui lui arrive.

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Je vous raconte vite fait.

Notre Juliette vit avec l'homme qu'elle aime, Nicolas (oui, je sais, c'est malencontreux, j'aimais bien les Nicolas avant...).

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Quand je dis qu'elle vit, il faut préciser qu'elle travaille d'arrache-pied comme commerciale dans les produits d'entretien, tandis que lui prépare sa thèse.

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Un philosophe, pensez donc

Carrément le haut du panier, yeux bleus en prime.

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Mais rassurez-vous, Juliette rentre toujours à temps pour mitonner des petits plats savoureux à son Nicolas, ce dont s'assure la maman de ce dernier en téléphonant chaque soir en milieu de repas.

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La vie dont nous rêvons toutes, n'est-ce pas ?

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Jusqu'à ce jour où Juliette est appelée dans le bureau de Dark Vador (c'est même pas son vrai nom, mais il aurait la même voix paraît-il), le directeur, pour s'entendre annoncer qu'au lieu de la promotion promise, on lui demande de démissionner.

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Là voilà donc privée de son mirifique boulot et quand elle rentre chez elle, dévastée, elle trébuche sur une valise, celle de Nicolas qui se fait la malle.

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En parfait gentilhomme, il avait pourtant prévu de partir avant le retour de Juliette.

C'est vrai quoi, c'est pénible, les explications.

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Et que va faire notre Juliette, qui serait à la rue sans sa meilleure amie pour l'héberger, sans l'homme avec lequel elle choisissait déjà le prénom de ses futurs enfants ?

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Eh bien comme nous le ferions toutes, parce qu'un parti comme ça, il faut s'y accrocher coûte que coûte, après une longue période passée à pleurer au fond du canapé de sa copine, elle va tout faire pour le reconquérir.

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Une histoire qui fleure bon la romance comme je n'en lis jamais... sauf qu'elle est écrite par Marie Vareille, celle-là même qui m'a fait apprécier les filgoudes.

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J'ai eu un grand sourire du début à la fin du livre devant les situations cocasses, les réparties cinglantes ou humoristiques, très bien mises en scène par l'auteure.

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Ma vie, mon ex, etc. ne restera pas gravé dans ma mémoire, il n'est pas écrit pour ça du reste, mais j'ai passé un excellent moment.

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PS. : Je me dois d'ajouter que dans le rôle de la meilleure amie, j'imaginais très bien ma Yaya avec son rouleau à pâtisserie.

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A pile ou face

Dannso je te remercie de m'avoir d'abord donné envie de lire cette nouvelle via ta critique, puis de m'avoir gentiment permis de la découvrir. J'ai toujours voulu lire Marie Vareille, dont j'entends beaucoup de bien depuis des années, mais je n'ai jamais osé car j'avais l'impression qu'elle écrivait des romans feelgood qui n'étaient pas pour moi. J'ai saisi l'occasion de cette courte romance de Noël pour sauter le pas.





Un peu avant Noël, Juliet apprend que Tom, un ami d'enfance qu'elle n'a pas vu depuis quinze ans, est en train de mourir. Elle décide donc de quitter Sydney pour retourner à Londres, faire son dernier adieu à Tom et… peut-être renouer avec sa femme, Natalie, son ancienne meilleure amie avec qui elle n'a plus de contact depuis quinze ans. Que s'est-il passé au sein de ce trio pour que seule la mort puisse espérer les rapprocher de nouveau ?





Eh bien vous n'êtes pas au bout de vos surprises : beaucoup de révélations pour une si petite histoire, qui avait selon moi tout d'une grande. J'ai adoré les révélations par petite touches entremêlées au récit actuel du retour de Juliet : Non seulement on en apprend plus sur le passé et les amours (en)volés, mais cela nous éclaire également sur le présent de ce retour aussi nostalgique que bourré d'espoir : espoir du pardon, mais aussi d'une belle renaissance qui se prépare.





Je n'aime pas les trio amoureux, toujours tellement irrémédiablement tristes et frustrants, mais l'auteure n'en abuse pas. Son histoire oscille subtilement et entre drame et romance, dans une ambiance douce tout en sensibilité. Je ne m'attendais pas du tout à la surprise finale, c'est une histoire kinder en quelque sorte ;-) Mais bien sûr, j'aurais adoré profiter beaucoup plus de la romance que l'on voit se profiler dès son retour en Angleterre : je me sentais si bien dans l'ambiance du pub avant Noël et le personnage de Jamie est un régal.





On trouve cette nouvelle dans un recueil, mais je n'ai pas eu envie d'enchainer avec le reste parce que j'avoue qu'une fois encore, même si j'ai bien aimé l'histoire, l'ambiance, les personnages et même la plume, j'ai trouvé ça trop court pour une romance et ça m'a laissée un peu sur ma faim. On prend évidemment certains raccourcis, même si l'auteure les a parfaitement géré pour le format, ce qui m'a arrangé concernant le trio mais un peu frustré pour la romance évidemment. C'est finalement une jolie découverte pour qui recherche une comédie de Noël format nouvelle plus qu'une romance. Notamment, les fans de Love Actually vont certainement l'adorer ! Merci encore Anne-Sophie.
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