AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Marie Vareille (3733)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Désenchantées

4,5* sur Babelio, ouah l'évaluation est élogieuse. Et bien, cela les vaut.

Sarah Leroy a disparu, il y a pile 20 ans. Un homme, emprisonné depuis, clame son innocence.

C'est donc un polar ? En tout cas, une enquête menée par une ado.

Il y a des va-et-vient entre aujourd'hui et les années précédents la disparition.

Il est question de secrets, des difficultés de l'adolescence, de lâcheté, de déni, d'amitié puis surtout de solidarité.

Les personnages sont attachants.

Le sujet est sombre mais la plume de l'auteure légère. Les pages défilent à toute vitesse.

Les dialogues sont savoureux. Un roman émouvant tout en faisant sourire le lecteur.

Bref, j'ai adoré.

Lu dans le cadre du prix des lecteurs du Livre de Poche 2023.
Commenter  J’apprécie          260
La vie rêvée des chaussettes orphelines

Premier livre que je lis de Marie Vareille mais ce ne sera surement pas le dernier. L'auteure a su dépeindre les émotions des personnages avec une grande sensibilité. L'histoire est prenante et les personnages sont touchants. Impossible de lâcher ce roman jusqu'au dénouement. J'ai vraiment adoré, ce roman a été un grand coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          260
Le Syndrome du spaghetti

A 16 ans, la vie de Léa ne tourne qu'autour du basket. Coachée par son père au club de Tarny, son destin est tout tracé : entrer à l'Insep pour ensuite jouer dans un club prestigieux avant d'être sélectionnée pour entrer dans une équipe de la NBA. La suite pour Léa serait ensuite d'épouser Nico, son meilleur ami et joueur de basket comme elle. Léa, soutenue par son père de qui elle est très proche, croit dur comme fer que tout se réalisera ainsi. Mais c'est sans compter un événement qui va bouleverser à tout jamais l'avenir de la jeune fille.



Roman sur le deuil, la maladie, la famille, le sport et l'amour, « Le syndrome du spaghetti » est une histoire émouvante qui se lit avec beaucoup de plaisir malgré un sujet grave. le personnage de Léa voit sa vie s'effondrer du jour au lendemain et le lecteur suit au fil des chapitres les fameuses étapes du deuil qui vont progressivement mener Léa à se reconstruire. C'est également une belle histoire d'amour mais surtout celle d'une famille qui, au coeur de son malheur, va se découvrir et s'unir face à l'adversité. le style très fluide et sincère de Marie Vareille permet à chacun de plonger facilement dans ce roman qui nous parle de la vie et de tous ces moments précieux qui font que malgré l'absence, la douleur et la maladie, on continue d'avancer, même si les chemins tout tracés changent de direction. C'est souvent triste, oui, mais c'est aussi plein d'espoir, avec des personnages très attachants.

Un livre à recommander à nos jeunes lecteurs, sélectionné cette année pour le prix des Incorruptibles 2022-2023.
Commenter  J’apprécie          254
La vie rêvée des chaussettes orphelines

Après un bref passage par l'Angleterre, Alice, une jeune américaine, débarque à Paris pour tenter de se reconstruire. Ses tocs, ses crises d'angoisse laissent deviner qu'elle a vécu un drame par le passé. Elle réussit malgré tout à décrocher un emploi dans une start-up qui a pour objectif l'idée pour le moins originale de créer une application afin de réunir les chaussettes orphelines. Au contact de ses nouveaux collègues plutôt farfelus, va-t-elle réussir à se débarrasser des barbelés qui l'emprisonnent ?

Résumé ainsi, avec sa couverture bleue et jaune pétard et son titre "cucul la praline", ce roman avait tout l'air d'appartenir à la catégorie que je déteste, celle des "feel good books". Fan de polars noirs et thrillers glauques, je me demande encore quel hasard l'a glissé entre mes mains ?



Ma lecture terminée, je ne sais toujours pas si on peut le classer parmi les livres qui font du bien mais en tout cas, je trouve qu'il cache bien son jeu. Je l'ai trouvé tellement plus profond qu'il n'y paraît. Chaque phrase admirablement pensée et écrite rendent l'écriture de Marie Vareille fort agréable à lire, échappant ainsi au style "gnangnan" qui caractérise souvent ce style de romans. J'ai aimé le savoureux mélange, entre la cocasserie des débuts de cette start-up déjantée et les émotions qui se dégagent de l'histoire au fur et à mesure que le passé se dévoile, mais aussi l'alternance de texte classique avec les extraits du journal intime d'Alice. L'auteure évoque le thème de la famille, celle que l'on a et celle que l'on peut se créer au cours de la vie. Comment ne pas être émue par l'amour de ses deux soeurs unies face à une mère totalement égoïste ? Pendant que l'une se bat pour avoir un enfant, l'autre tente par tous les moyens de réaliser son rêve de jeunesse.



Sans hésitation, je classe ce roman surprenant parmi mes coups de coeurs de l'année. Je lui accorde même un 20/20, la qualité du fond musical qui accompagne la lecture ayant mis au second plan la "love story" à laquelle il était difficile d'échapper.
Commenter  J’apprécie          252
Ainsi gèlent les bulles de savon

Chère Marie,



Quand on m’énonce que « lire c’est réfléchir », je rétorque que « lire c’est ressentir », et là, ça n’a pas manqué, j’ai ressenti.



De façon viscérale. Tu sais, ce creux au cœur du ventre, celui qui résonne partout, prend possession de ton corps, se répercute dans chacune de tes fonctions vitales, qui te tourne et te retourne, une réponse quasiment instinctive, encore un peu primaire. Un élan difficile à réprimer….



Parce que ton roman touche au sacré, à cette notion ancestrale, nourrie d’années, de siècle devrais-je dire, de représentations tellement fortes, d’exigences familiales, sociétales si ancrées dans l’inconscient collectif qu’il est délicat de remettre en cause, de concevoir que peut être ce n’est pas tout à fait comme cela, que finalement devenir mère est plus complexe qu’il n’y parait.



Tu places un premier chapitre qui bouscule, un de ceux qui te donne envie d’aller plus loin, parce que derrière l’énonciation des faits, il y a toi qui écris et c’est toutes ces sensations qui s’expriment, on entend qu’il y a plus, beaucoup plus, et que non, on ne doit pas juger, on doit d’abord écouter.



Plus on avance dans ton récit, au fur et mesure que les faits prennent forme, que les intrigues s’alternent jusqu’à ne plus former qu’un tout, plus l’émotion monte. Une valse à plusieurs temps qu’il est impossible d’arrêter, alors on tourne les pages, on vit jusqu’au fond de soi. Chaque portrait de femmes avec dans chacune une part de nous. C’est en cela que tu excelles, cette proximité, cette impression que tu t’adresses à chacun de tes lecteurs directement et que cet imaginaire qui est le tien est tellement proche de la réalité.



Et puis, quand on referme le livre, ces pensées qui apparaissent, ces réflexions qui surgissent, parce qu’après tout ce que l’on vient de vivre, il devient indispensable de s’interroger, ressentir certes et puis finalement réfléchir à tout cela….
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          250
Le Syndrome du spaghetti

Franchement, ça fait un moment qu'une lecture ne m'avait pas retourné comme ça.



Je n'avais pas vraiment lu le résumé de cette histoire et je ne savais pas dans quoi j'allais me lancer. Et je crois que j'ai bien fait d'y aller à l'aveuglette car j'ai découvert une histoire qui aborde différents thèmes (notamment le basket, je ne vous dirais pas le reste car il vaut mieux que vous les découvriez par vous-même).



Les personnages sont vraiment bien construits et c'est un pur plaisir de les suivre tout au long de l'intrigue. J'avais l'impression de vivre l'histoire comme si j'étais à côté d'eux et de ressentir toutes leurs émotions.



En plus, certains personnages vont devoir se remettre en question à un moment donné, ce que j'ai beaucoup aimé.



Pour moi, ce livre aura été fort en émotions et par instant, il m'est même arrivé d'avoir les larmes aux yeux.



Et que vous dire de la plume de l'autrice... elle est entraînante tout en restant simple et elle saura vous plonger rapidement dans ce roman. Elle parvient à aborder aisément chaque thème tout en glissant une subtile pointe de romance dans l'intrigue au moment opportun.



Je n'ai vraiment pas vu défiler les 278 pages de ce livre car je ne pouvais tout simplement plus le lâcher. Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce roman pour 17,90 euros ou 28,50 francs.



Amateurs de lecture young adult contemporaine, ce roman est fait pour vous.



Cette lecture est parvenu à me surprendre et à m'émouvoir au plus haut point et je ne peux faire aucune remarque négative dessus. C'est un immense coup de coeur pour ma part et je ne peux que lui attribuer la note de 10 sur 10.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..
Commenter  J’apprécie          250
La vie rêvée des chaussettes orphelines

J'ai lu laborieusement au début ce.livre de Marie Vareille dont j'avais beaucoup entendu parler. Chose faite , la fin m'a laissée sans voix tant j'ai.été surprise de ce rebondissement auquel je ne m'attendais pas une.seconde.

Ce livre parle de.depression,.de relations entre soeurs, de solidarité mais aussi d'usurpation d'identité. Mais le tout est bien ficelé et aussi psychologique que passionnant.
Commenter  J’apprécie          250
Chloé, Constance et Jane Austen

Je suis assez déçue par cette petite nouvelle servant de prequel à « Je peux très bien me passer de toi » qu’il était possible de télécharger gratuitement sur diverses plateformes. C’était bien trop bref ! Les pages sont très aérées tandis que les deux chapitres font respectivement cinq, puis quatre pages… Je m’attendais à bien plus ! Le résumé affirmait que ce texte permettait de comprendre comment tout a commencé entre Chloé et Constance néanmoins, il n’y a pas vraiment eu d’échange entre les jeunes femmes. C’est à peine si elles se sont parlé. De plus, elles n’ont pas perçu cette rencontre de la même manière : pour Chloé, Constance s’est imposée avec son livre de Jane Austen et ne lui a pas laissé forte impression, tandis qu’aux yeux de Constance, Chloé est devenue une amie… Bien que je comprenne l’idée de décalage qui convient au roman principal, j’aurais voulu des paragraphes plus longs, voire des chapitres supplémentaires. C’est à peine une mise en bouche…



En plus de l’humour de Chloé, l’avantage de cette nouvelle réside dans l’ambiance du club de lecture. Cette première réunion était sympathique, car il y avait l’air d’avoir une sacrée ambiance avec ce groupe. On regrette de ne pas en savoir plus sur certains membres, que l’on ne développe pas davantage les conversations et que l’auteure écourte ce petit rendez-vous au bout de cinq pages… En tout cas, l’atmosphère m’a rappelé le club que je fréquente dans ma médiathèque. Certes, cela semble moins loufoque, mais on retrouve cet amour de la littérature et l’envie de partager avec autrui, que le récit plaise ou non ! Bref, un complément agréable, mais tellement trop court que c’en est frustrant !
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          252
Désenchantées

Bouville-sur-mer, en Normandie. Sarah Leroy disparaît à l'âge de quinze ans. Personne ne sait ce qui lui est arrivé. Son corps n'a jamais été retrouvé. Cette disparition n'a jamais été élucidée même si un jeune homme a été arrêté et séjourne en prison depuis cette date.



Vingt ans plus tard, Fanny, journaliste, revient dans cette même commune où elle a grandi. Elle est accompagnée de sa belle-fille et doit écrire un article sur cet événement qui a longtemps marqué les esprits.



Le passé ressurgit dans sa vie car Fanny connaissait Sarah qui était la meilleure amie de sa sœur, mais c'est aussi son propre passé qu'elle retrouve, celui qu'elle a tenté d'oublier depuis toutes ces années en construisant sa vie ailleurs, loin de la Normandie.



J'ai rencontré Marie Vareille au Salon du livre de Saint-Louis en 2023 où elle présentait ses romans. J’ai déjà lu il y a quelques années “La vie des chaussettes orphelines”, un roman qui m’a beaucoup plu. Sa plume m’ayant déjà séduite, je me suis laissée tenter par ce nouveau roman dont les thèmes proposés m’ont tout de suite intrigués.



Avec ce nouveau roman, l'autrice nous conduit dans la jeunesse d'un groupe d'adolescentes, les "désenchantées”, au cœur d'une intrigue jamais résolue.



Au son des tubes de Mylène Farmer et des Spice Girls, son héroïne reconstitue les événements qui ont précédé la disparition d'une jeune fille et les conséquences qui ont suivi sur la vie du groupe et de toute une communauté.



Cette lecture est un véritable retour dans les années 1990. Tout y est décrit pour nous replonger dans cette ambiance.



Il s'agit d'un roman choral présentant des personnages attachants. On y trouve les thèmes de la famille, de l'amitié, du harcèlement, des secrets, des joies et des peines.



C'est un livre qui se lit très bien. L'alternance des chapitres et des narrateurs en fait une lecture entraînante et captivante jusqu'au dénouement final.



J'ai passé un très bon moment avec ces jeunes “désenchantées” … et quelques souvenirs de mon adolescence.



Commenter  J’apprécie          240
Désenchantées

2001 : Sarah Leroy, 15 ans, disparaît. Elle ne retournera jamais au collège-lycée de Bouville-sur-Mer. Elle ne reverra jamais son ex-meilleure amie, Angélique. le trio des désenchantées a-t-il une part de responsabilité dans sa disparition ? Un homme a pourtant été inculpé, mais il clame son innocence depuis son incarcération...

2021 : Fanny, la grande soeur d'Angélique, retourne sur les lieux de son enfance avec sa belle-fille, Lilou. Ensemble, elles vont tenter de percer les mystères qui entourent cette disparition.



Sarah et Lilou ont beaucoup en commun malgré leurs vingt ans d'écart. Toutes deux ont perdu leur maman avant leur dixième anniversaire. Leurs rapports difficiles avec leurs belles-mères et leurs difficultés scolaires ne facilitent pas leurs vies d'adolescentes bien ancrées dans leurs époques respectives.



J'ai dévoré les 376 pages (édition poche) de ce roman en trois jours. Je me suis rapidement attachée aux personnages. Le rythme est absolument parfait : les courts chapitres alternent les visions de Fanny, Lilou, puis Angélique et d'autres ; en intercalant ponctuellement des extraits d'un "Document de travail" retraçant les événements de 1993 à 2001, dont l'autrice reste anonyme presque jusqu'au dénouement. L'intrigue est suffisamment bien ficelée pour tenir la distance et tenir en haleine. le style de Marie Vareille est, encore une fois, fluide, agréable, très confortable à lire. J'avais adoré Ainsi gèlent les bulles de savon, et j'ai retrouvé dans Désenchantées tous les éléments qui m'avaient tant émue.

A travers l'enquête autour de Sarah Leroy, l'autrice explore bien sûr le thème de l'amitié féminine, mais aussi les difficultés de l'adolescence, de la maturité, de la parentalité, des deuils, les "secrets de famille" et les apparences qui pourrissent certaines vies et personnes.

Adolescente dans les années 1990, j'ai été particulièrement touchée par l'immersion dans cette époque : films, musiques, télévision... Autant de souvenirs qui sont remontés à la surface de mon cerveau de quarantenaire. Est-ce cela ou les belles évocations d'amitiés si fortes qui m'ont émue aux larmes en fin de roman ? Un peu les deux, sans doute...
Commenter  J’apprécie          240
Je peux très bien me passer de toi

Si on m'avait dit qu'un jour, je serai en mesure d'apprécier un roman du genre "chick lit" pour les plus jeunes ou "comédie romantique" pour les autres, je serais tombée de mon siège. Il n'y a que les imbéciles, me direz-vous, qui ne changent pas d'avis. Il aura fallu pour cela que ce soit un roman écrit par Marie Vareille, une auteure dont j'ai pu déjà apprécier la plume à plusieurs reprises.



"Je peux très bien me passer de toi" est son deuxième roman paru en 2015. Elle y met en scène trois amies parisiennes, mais que tout oppose. Chloé, sûre d'elle, séduit tout ce qui se présente, mais elle a jeté son dévolu sur Guillaume qui se marie bientôt... avec une autre. Constance, un peu coincée et maladroite, traverse depuis pas mal de mois un "No sex land". Tout cela sous les yeux de Charlotte, femme parfaite, en couple et enceinte de son deuxième enfant. Constance et Chloé se font le pari de changer de situation. La première se lance dans des cours de séduction afin de passer outre ses principes et oser coucher avec le premier venu, alors que Chloé se retrouve exilée en province auprès de sa grand-mère malade pour s'éloigner de toute tentation...



C'est drôle, enlevé et frais, idéal pour l'été. Même si ma période adolescente "fleur bleue" est depuis longtemps derrière moi, j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre leurs péripéties. Chaque personnage est croqué avec tant de soin, d'empathie et d'humour, que l'on ne peut s'empêcher d'y voir un petit côté "souvenirs". Seul reproche, ce titre vraiment niais qui ne sert pas l'histoire. Un 18/20 pour ce bon moment.
Commenter  J’apprécie          242
Là où tu iras j'irai

Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire de "Là où tu iras j'irai" à cause de son intrigue hautement improbable et d'Isabelle, le personnage central, qui est vraiment trop fantasque pour moi. L'auto-dérision est sans doute une qualité, mais se ridiculiser ainsi sans cesse...



J'ai trouvé les trois enfants touchants, ainsi que toute la maisonnée Valentini-Kozlowski (en dehors des nounous bien sûr...). Il y aurait eu de quoi faire un beau roman en étant juste un petit peu plus mesuré. C'est donc d'autant plus dommage que l'héroïne soit aussi insensée.



Il s'agit ici de chick-litt, mais pour une fois il n'y a pas de romance dans l'intrigue, ou pas vraiment. L'histoire d'amour existait au début du livre et, malgré la rupture, elle persiste sans que l'héroïne ne doute jamais de ses sentiments ni ne se cherche un nouveau Prince Charmant. C'est sans doute la seule chose qui m'a plu chez elle...



Malgré la jolie plume de Marie Vareille, j'ai donc été un peu déçue par cette comédie au scénario tellement invraisemblable et par son héroïne trop futile à mon goût.

Commenter  J’apprécie          240
La vie rêvée des chaussettes orphelines

Mais comment se fait-il que ce livre n’ait pas croisé mon chemin plus tôt !?

J’ai adoré l’histoire, les personnages, le mode de narration … tout en résumé ! C’est une lecture vraiment facile, qui se dévore plutôt qu’autre chose, avec des alternances passé / présent qui rendent l’ensemble hyper dynamique.

On se doute bien que quelque chose s’est produit entre le passé et le présent et on a envie de savoir quoi. Souvent ce genre d’attente peut se révéler décevante quand on découvre au bout du compter de quoi il s’agit ... Mais ici pas du tout : la surprise fut de taille pour moi et n’a fait que donner une dimension supplémentaire à ce livre que j’appréciais déjà beaucoup jusque là.
Commenter  J’apprécie          240
Je peux très bien me passer de toi

Voici la dernière publication de Marie Vareille qu’il me restait à découvrir (quoi qu’il reste la nouvelle « Chloé, Constance et Jane Austen », mais elle est apparemment disponible uniquement en numérique) ! J’avoue que j’avais quelques attentes : des envies d’humour, d’émotions, de personnages touchants et d’une histoire pleine de douceur, comme cela a été le cas avec les autres titres de l’auteure… Heureusement, la sauce a bien pris une fois de plus et je me suis divertie avec « Je peux très bien me passer de toi » !



Cette fois-ci, il est question de deux héroïnes que tout oppose : Chloé, une belle femme passionnée, arrogante, prétentieuse et déterminée qui use souvent de ses charmes, ainsi que Constance, une passionnée de littérature et grande romantique qui ne rêve que de trouver l’Amour. L’une est séductrice, l’autre pas assez… Cependant, une chose les unit : elles ne sont plus heureuses ! De son côté, Chloé est devenue la maîtresse de son boss Guillaume. Celui-ci couche avec elle régulièrement en ayant pleinement conscience qu’elle a du mal à l’oublier ou à ne plus revenir dans ses bras… J’ai mis longtemps avant de tolérer cette obsession chez Chloé, car je ne comprenais pas pourquoi elle cherchait absolument à récupérer cet homme qui n’avait que faire d’elle et ne s’en cachait pas. Je craignais surtout retrouver la même idée que « Ma vie, mon ex et autres calamités » toutefois, cette héroïne est loin d’être cruche… Elle est simplement obsédée par cet homme qui a été son véritable premier amour et a du mal à tourner la page… Pour Constance, c’est le calme plat : hormis son travail et sa passion pour les livres, il n’y a rien dans sa vie. Elle traverse une longue période sans plaisir charnel et n’arrive pas à attirer les regards, si bien qu’elle s’imagine aisément future vieille fille. Si je n’ai pas trop accroché à elle au début, j’ai finalement pu le faire grâce à ce qu’elle va vivre, notamment via les cours de séduction ou de relooking où elle n’est vraiment pas douée. Constance est un personnage très fleur bleue, drôle, naïf et trop gentil qui va trouver sa place petit à petit dans notre cœur de lecteur…



Le scénario repose sur l’idée de défis que les deux héroïnes se lancent pour reprendre leur vie en main. Chacune a six mois pour atteindre leur objectif (souvent aux antipodes de leur quotidien ou de leur personnalité), en espérant retrouver bonheur et stabilité dans le temps imparti ! Le concept est un peu facile néanmoins, on rentre aisément dans l’histoire et on se demande si chacune va réussir à valider chaque étape ou si l’une d’entre elles va commettre un impair… Le rythme est assez calme pourtant, je n’ai pas ressenti d’ennui en raison de l’humour plus ou moins subtil des protagonistes ou des rencontres que chacune va faire. La narration avec Chloé est celle que j’ai préférée, car les personnages secondaires comme Charlotte, Mamie Rose, Tonton Gonz, Vincent ou encore Virginie m’ont paru plus intéressants que ceux que Constance va côtoyer… Mais Constance avait clairement plus d’humour que son amie ! En tout cas, les deux récits sont intéressants à suivre et, contrairement à d’autres opus de l’auteure, pas forcément prévisibles. En effet, la plupart des twists a réussi à me surprendre, ce qui est une très bonne chose ! On a là une comédie romantique légère, douce, avec du peps, plutôt crédible et avec plein de petits passages émouvants.
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          240
Ma vie, mon ex et autres calamités

Si je devais conseiller un livre de chick-lit pour les vacances, qui permette de s'évader légèrement tout en s'amusant ; ce serait bien ce roman-ci.



Pour se relaxer, cette histoire est vraiment géniale. Usant d'humour et de second degré, Marie Vareille a lancé son héroïne dans des circonstances vraiment époustouflantes et originales. Des situations qui sortent de l'ordinaire, des quiproquos, des éclats de rire dignes des plus grands sketchs. Il est rare que je rigole autant à la lecture d'un livre.



Bien que la vie de notre protagoniste est assez spectaculaire - elle perd son boulot, elle perd son petit ami, qui s'envole au Maldives avec l'une de ses meilleures copines, elle les suit pour tenter de le reconquérir et rencontre un homme bien plus charmant -, je me suis facilement identifiée à Juliette. Son mode de vie, à la fois vagabond mais routinier coïncide avec son température difficile à décrypter : à vif, mais patiente, colérique et exigeante mais sentimentale et romantique.



La couverture du livre le présageait déjà, mais Ma vie, Mon Ex et autres calamités est un condensé de voyages, d'évasion, une bouffée d'air frais. Comme plongé dans un rêve, le lecteur s'embarque avec l'héroïne pour une destination tropicale, où des aventures fabuleuses se dérouleront sous le soleil et les palmiers. Un voyage paradisiadique qui virera du cauchemar le plus total à un conte de fée grandeur nature.



Malgré les nombreux problèmes rencontrés et les obstacles auxquels Juliette doit faire face, le récit se déroule d'une traite, et imbrique le lecteur dans son déroulement. J'ai été littéralement plongée en transe dans l'histoire, ne pouvant pas lâcher un chapitre sans un débuter un second. Le suspens de fins de chapitres est tel que j'ai failli lire ce livre en une seule fois (malheureusement le temps ne me l'a pas permis).



Je recommande chaudement ce léger roman, à lire essentiellement l'été, accompagné d'une boisson fraîche, et d'un paquet de mouchoir pour essuyer les larmes de rires. J'ai vraiment adoré ; je ne pensais pas aimer autant un roman chick-lit !
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
Commenter  J’apprécie          240
Désenchantées

"Je voudrais retrouver l'innocence... Mais rien n'a de sens... et rien ne va..."



Pourquoi commencer ma critique avec des propos aussi désenchantés? Tout simplement parce que 1. c'est un peu ce que je ressent notamment depuis mars 2020 (étrange coïncidence!), 2. j'ai cette chanson de Mylène Farmer dans la tête depuis la parution du livre que je vais chroniquer, et 3. elle m'a accompagnée pendant mes vacances.



"Tout est chaos, à côté, tous mes idéaux: des mots abimés...

Je cherche une âme qui pourra m'aider

Je suis d'une génération désenchantée."



Désenchantées. Le dernier roman de Marie Vareille que ma meilleure amie (fan de Mylène Farmer) et moi attendions avec impatience. Désenchantées, c'est l'histoire d'une disparition mystérieuse. C'est l'histoire d'une quête de vérité. C'est une histoire de jeunes filles, de belles-mères. C'est une histoire d'adolescentes d'hier et d'aujourd'hui. C'est l'histoire d'une époque révolue. A l'instar de Charles Aznavour et, plus récemment, de Big Flo et Oli et Julien Doré, Marie Vareille nous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Le Club Dorothée, Aqua, MSN, les cassettes... J'étais encore petite à cette époque, mais j'ai pu aisément m'identifier aux personnages, juxtaposer certains de mes souvenirs d'enfance avec leur vécu même s'ils étaient adolescents à cette époque. J'ai eu envie de retomber en enfance, de revivre cette époque, de retrouver l'innocence, comme Mylène.

Cependant, cette histoire n'est pas une simple bluette nostalgique. Des sujets difficiles et révoltants y sont aussi abordés. Comme à son habitude, Marie Vareille sait jouer avec nos émotions. Désenchantées est pour moi son roman le plus engagé. Ce qui est un peu dommage, par contre, c'est que j'ai été assez peu surprise par les révélations. j'ai trouvé ce roman moins wow que ses deux précédents romans. Peut-être parce que je m'habitue à son écriture?

Je ne suis pas pour autant désenchantée. Ca reste un coup de coeur. En effet, il reste un roman vraiment addictif, au point où je l'ai fini en voiture alors qu'habituellement lire dans les transports me rend malade. Bref, si je le classe en troisième position parmi mes Marie Vareille préférés après Ainsi gèlent les bulles de savon et La vie rêvée des chaussettes orphelines, Désenchantées est pour moi sa plus belle histoire d'amitié.

D'ailleurs, je dédie cette critique à ma BFF, et à nos souvenirs partagés: lire ce livre ensemble, écouter et chanter à tue-tête Désenchantée et une partie de la playlist du livre, et s'arrêter devant la maison d'Etienne de La Boétie, meilleur ami de Montaigne.

"parce que c'était elle, parce que c'était moi..."
Commenter  J’apprécie          231
Écrire un roman

Après avoir lu et adoré "La vie rêvée des chaussettes orphelines" de Marie Vareille, je voulais découvrir l'univers de cette autrice… Une amie d'un groupe de lecture sur Facebook m'a transmis la liste de ces ouvrages et je me suis précipitée sur "Ecrire un roman" !

J'écris depuis très longtemps et j'ai déjà publié trois romans et tous les conseils sont bons à prendre surtout d'une romancière que j'aime.

Dans ce manuel de 140 et quelques pages, Marie Vareille aborde ses techniques pour :

- instaurer une discipline de travail au quotidien

- s'organiser pour aller au bout d'un manuscrit

- créer des personnages crédibles et attachants,

- construire une intrigue solide qui maintient le lecteur en haleine,

- écrire des dialogues vivants

- améliorer son style,

- et vaincre le découragement et la panne d'inspiration.



Dans un style simple et enjoué, Marie nous livre de précieux conseils.



Les romans c'est comme les crêpes, le premier est souvent raté !



Ecrire est un véritable engagement, à la fois simple et compliqué : il faut aller au bout, phrase après phrase, paragraphe après paragraphe, page après page, jusqu'à obtenir un roman entier ; comme lorsqu'on court un marathon, pas par pas.

C'est un métier difficile : il faut une aptitude au travail, de la discipline, de la ténacité et du… talent !



Je me suis totalement retrouvée dans ce manuel et j'ai donc appris que je possédais les bonnes techniques instinctivement !



Ne vous imposez pas la contrainte d'un genre parce qu'il vous semble facile ou porteur. Ecrivez une histoire, et le genre se présentera de lui-même : c'est exactement ce qui m'est arrivée avec mon roman policier qui sera édité l'année prochaine ! J'avais commencé une romance pour un concours et soudain un crime apparaît !



Marie nous conseille d'être curieux, de s'intéresser aux autres, à l'actualité, d'être ouvert et de lire.



Comme elle, je réalise des "fiches personnages" et même un "album photos" (photos collationnées sur Internet de personnes qui sont comme j'imagine mes héros) où j'inscris toutes les caractéristiques physiques et mentales de mes héros.



J'ai beaucoup apprécié le chapitre sur "comment réussir les dialogues" qui constitue pour moi une difficulté.



Un seul reproche ! Les conseils pour trouver un éditeur sont très courts et assez superficiels : j'aurais aimé lire la propre expérience de l'auteur.



Un livre que je recommande pour tous mes amis auteurs.
Commenter  J’apprécie          236
Je peux très bien me passer de toi

Chloé et Constance sont amies et s'adorent. Très différentes l'une de l'autre, elles n'ont vraiment pas grand chose en commun en dehors de leur vie sentimentale catastrophique. Chloé s'envoie en l'air avec qui veut. Mais aussi, régulièrement, avec son ex qui se marie sous peu, et qu'elle n'arrive pas à oublier. Constance, elle n'a pas touché un homme depuis 29 mois. Elle rêve d'une romance à l'anglaise et attend désespérément son "Darcy".

Un jour, sur un coup de tête, elles concluent un pacte : Chloé devra s'exiler à la campagne pour enfin écrire son livre et faire abstinence pendant six mois. Quant à Constance, elle devra coucher avec un parfait inconnu dès le premier soir.

C'est drôle, léger et rafraîchissant. J'ai beaucoup aimé le personnage de Constance et principalement son humour. Sympathique lecture de vacances.
Commenter  J’apprécie          230
Là où tu iras j'irai

Ce chouette roman a réussi à m’occuper pendant l’une de mes nuits agitées. Je souhaitais lire quelque chose de distrayant, pas compliqué, avec de l’émotion et une pointe d’humour. Or, « Là où tu iras j’irai » a rempli à merveille cette envie ! Le résumé sonnait pourtant un peu cliché et on sentait venir les quiproquos en masse avec cette histoire d’étrange mission séduction cependant, le scénario ne fut pas celui auquel je m’attendais. Il faut dire que je me suis attachée à chaque personnage assez rapidement, ce qui m’a fait complètement passer à côté des défauts de cet ouvrage ! Isabelle, l’héroïne, m’a touchée et fait rire à bien des occasions. C’est une jeune femme franche, un peu irréfléchie, joyeuse, fonceuse, rêveuse et avec la langue acérée. Quand quelque chose ne lui plaît pas, elle ne gêne pas pour le dire, quitte à regretter sa gaffe plus tard… Petit à petit, on se rend compte de sa jolie personnalité atypique et on découvre son passé difficile, ce qui m’a beaucoup plu.



Les personnages secondaires sont également émouvants, notamment le jeune Nicolas dont la relation avec Isabelle m’a vraiment bouleversée… Les chapitres où il est narrateur m’ont fait l’effet d’un coup de poing dans le ventre !… Adriana et Zoé, les deux sœurs ainées qui se crêpent sans arrêt le chignon, m’ont également conquise, notamment grâce aux piques qu’elles s’envoient. J’ai trouvé que l’auteure avait assez bien cerné certains comportement adolescents, en particulier avec la youtubeuse Adriana. L’entourage de cette famille comme Valentina (la grand-mère italienne tyrannique) ou Tony (le majordome aux allures de mafieux) ainsi que les amis d’Isabelle (sans oublier cette chère Woody-Allen) ont aussi réussi à trouver une petite place dans mon cœur. Tout ce petit monde cache un non-dit que l’on va découvrir à un moment ou à un autre, mais surtout, ils vont tous évoluer au fil du récit, ce qui est très appréciable. J’ai réellement aimé suivre l’évolution et les épreuves surmontées par chacun d’eux. Même si cela reste fictif, on est satisfait d’avoir fait un petit bout de chemin avec les protagonistes et on les quitte à regret…



Ce livre a réussi à me faire sourire et rire plusieurs fois grâce à la franchise de l’héroïne, quelques dialogues savoureux, des situations loufoques et des jeux de mots sympathiques… Mais il a également su me toucher avec ses thématiques abordées comme le deuil, la résilience, l’éducation, le handicap, la famille recomposée, l’engagement, la vie en couple, etc. L’ensemble fonctionne à merveille ! J’ai adoré voir Isabelle percer les carapaces des trois jeunes, enfoncer des portes ouvertes, pointer du doigt certains problèmes dans la famille, tout en n’omettant pas de se remettre en question. Chaque protagoniste a des secrets ainsi que des plaies au cœur. Ce fut une très bonne lecture que je recommande, notamment si vous cherchez du feel good ou de la chick lit avec une ambiance de vacances et une bonne dose d’humour ! Certes, on distingue quelques défauts, tandis que la fin fait un peu américaine et ne plaira pas forcément aux fans de comédies romantiques, mais je n’aurais pas voulu qu’il en soit autrement… Je recommande cette histoire pleine de fraîcheur que j’imagine aisément adaptée sur petit ou grand écran !
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          232
Désenchantées

Les désenchantées ou la chronique d’un fait divers des années 1990.



Nous sommes dans une petite ville de province où la bourgeoisie locale est respectée et où les apparences doivent être préservées, quoiqu'il arrive.



L’auteure déroule le fil, emmêlé, d’une adolescence "désenchantée" pour remonter jusqu’à l’année 2001, année de la disparition de Sarah. 20 ans plus tard, allons nous enfin connaître ce qu’il s’est réellement passé?



L’auteure aborde des thèmes difficiles : viol, harcèlement, mensonges, non dits. Mais au delà de ces thèmes difficiles, le plus important est l'amitié sans faille et la sororité.



Une fois la lecture commencée, difficile d’arrêter. On a envie de connaître le dénouement. L’intrigue est bien ficelée et le suspense va grandissant.



Si le duo Fanny / Lilou est conflictuel en début de lecture, plus on avance et plus il devient attachant.



Enfin, impossible de ne pas chantonner la célèbre chanson de Mylène Farmer tout au long de la lecture !



Désenchantée 🎵🎶

"Si la mort est un mystère

La vie n'a rien de tendre

Si le ciel a un enfer

Le ciel peut bien m'attendre

Dis moi,

Dans ces vents contraires comment s'y prendre

Plus rien n'a de sens, plus rien ne va." 🎶🎵
Commenter  J’apprécie          222




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marie Vareille Voir plus

Quiz Voir plus

Elia, la passeuse d'âmes tome 1

Quel âge a Elia au début de l'histoire ?

16
14
17
18

9 questions
29 lecteurs ont répondu
Thème : Elia, la passeuse d'âmes, tome 1 de Marie VareilleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}