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4.73/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nantes
Biographie :

Marie an Avel est née à Nantes, elle a fait des études d’art dramatique à Paris, elle a travaillé de nombreuses années dans le spectacle vivant et l’animation théâtrale pour la jeunesse et adapté de nombreux contes pour la scène. Aujourd’hui elle vit sur une île ancrée dans le Morbihan et se consacre à l’écriture.

Elle a publié plusieurs livres jeunesse, le titre : « Le fantastique voyage de Grinngrinn », conçu pour un conte oral et une tournée en Bretagne auprès des enfants, a fait l’objet d’un livre/DVD - un kamishibaï vidéo - qui a eu, et a toujours du succès auprès des enfants, fervents défenseurs de la cause animale.

Pour les adultes elle a publié une nouvelle illustrée de ses photographies et le premier tome d’un roman à paraître en plusieurs volets.


Site éditions : https://expeditionsimaginaires.com



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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Le docteur Céleste, le neuropsychiatre qui s'occupe de moi — que j'appelle Phil dans l'intimité la plus absolue, son prénom est Philémon, je l'ai vu sur l'étiquette de sa blouse blanche — veut que j'écrive tous les jours pour lutter contre les défaillances de ma mémoire, « un journal vous aidera à consolider vos performances mnésiques, il vous obligera à mieux écouter ce qu’on vous dit, à mieux observer ce qui vous entoure. Prenez-le comme un refuge, une cabane où vous aimeriez vous isoler… essayez Louison, faites-le jusqu’à ce que vous n’en ayez plus besoin ». C’est-à-dire ? Jusqu’à quand ? Par chance toute ma vie n’a pas été jetée aux oubliettes, il me reste quelques épisodes, quelques miettes… si les oiseaux mangent les miettes comme dans le conte du Petit Poucet, tout ce que j'ai oublié sera définitivement perdu…
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— Elle pourrait grimper jusqu’à la lune si je l’arrosais tous les jours, mais je n’arrive plus à pleurer, tonton Crapurlu dit que c’est parce que j’ai tari la source de mon liquide lacrymal*.
Titaupe ne dit rien, cette drôle de Rainette brusquement sortie de nulle part l’intimide. « C’est quoi ce liquide lacrymal ? » il est si impressionné qu’il reste bouche bée*.
— À toi je peux le dire puisque tu m’as donné tes larmes, dit-elle en tassant la terre tout autour de sa plante. Cette graine est magique. Tonton Crapurlu l’a trouvée dans le trou d’une météorite, là-bas… Elle lui montre la direction du Vaste continent.
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Il suffisait qu’il fixe longuement l’horizon, qu’il laisse la douce brise le caresser pour que tout disparaisse autour de lui. Il partait pour une nouvelle expédition autour du monde. Perché sur sa branche il avait déjà fait plusieurs fois le tour des océans, il était devenu un robuste matelot capable d’affronter les pires tempêtes. C’est vrai qu’avec « Tad coz » à ses côtés tout devenait plus facile, le vieil arbre avait traversé des millénaires sans jamais vaciller. Mathurin pouvait quitter son refuge sans risque, son vieil ami veillait sur lui.
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Tous ces matins frileux lorsqu’elle arrivait à peine réveillée, les sourires échangés avec les commerçants tout aussi fripés qu’elle, le café chaud au bistrot « Graslin » suivi d’une descente « tout schuss » en sens interdit sur le trottoir – à huit heures il n’y avait personne dans cette rue – ses petits rituels matinaux allaient lui manquer. Ce n’est peut-être que lorsqu’on quitte définitivement un endroit que l’on prend conscience de ce qu’on y laisse.
La petite voix persécutrice qui s’attardait et bourdonnait dans sa tête depuis quelque temps ne lui laissait plus une minute de répit, « à ta naissance la cigogne t’a parachutée au mauvais endroit, et maintenant que tu as enfin trouvé un bout de terre sympa pour y vivre avec tes enfants, tu es obligée de partir, pire, tu retournes à la case départ ».
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Ce matin, j'ai entouré l'arbre solitaire de guirlandes et j'ai fait un vœu. Il est habité par une nymphe au regard bienveillant, je l'ai aperçu au lever du jour, son corps long et fin est ombragé par une abondante chevelure qui flotte au gré du vent. Les Dryades exaucent parfois les souhaits.
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En traînant ses pattes dehors Titaupe découvre les ravages de Bourrasque et Pluviote, le paysage de l’île est sens dessus dessous. Des branchettes jonchent le sol un peu partout, de grands arbres déracinés se sont écroulés sur le sentier, certains laissent pendre leur ramée, tordue ou étrangement pliée. Il y a d’immenses flaques d’eau tout le long du chemin qui n’est plus un chemin, mais plutôt un long sillon de gadoue.
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[...] Quand à la troisième qui était entourée de pelotes plus ou moins garnies, elle cachait son front sous le capuchon de sa cape noire et le regardait d’un air bienveillant. Elle sortit un ciseau doré d’un étui où un habile orfèvre avait inscrit « Il était une fois, trois fois rien… » et coupa le fil d’or de la dernière pelote.
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« Par contre, à ces périodes, les grenouilles, les crapauds et les lézards sont les bienvenus. Comme ils se nourrissent d’insectes, de larves et de limaçons ils sont très utiles au jardin. En Angleterre, les gens achètent des crapauds par centaines pour les mettre dans les potagers… Nous devons respecter les saisons, les cycles, le temps nécessaire… Mais Mathurin Barbichon sait déjà tout cela. N’est-ce pas Mathurin ? »
Le haussement de ton de la voix du maître siffla entre ses oreilles. Le regard inquiet Mathurin accosta précipitamment dans la classe.
— Comment?
— Peux-tu répéter ce que je viens de lire Mathurin ?
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Dans un trou d’eau, entre les rochers à la chevelure de varech, Mathurin s’amusait avec son sabot.
À l’heure de potron-minet il dévalait la colline et rejoignait la plage où sa barque était amarrée, il essayait de la rafistoler pour la remettre à l’eau. Pour aller de l’île au continent, il faut prendre le bateau, ce qui n’est pas la mer à boire, sauf si vous avez raté l’heure du Passeur et que votre embarcation prend l’eau de toute part. Les îliens ne se rendent pas sur la grande terre par le plancher des vaches. Réparer la barque familiale était une nécessité pour Mathurin.
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Il jeta un regard sombre à l’horrible pendule murale qui trônait à côté du tableau noir, il était persuadé que le balancier qui scandait le temps avec son tic-tac infernal le narguait. Les aiguilles indiquaient neuf heures trente, il s’était tout juste écoulé une heure depuis le début de la classe, il restait encore une demi-heure avant le carillon de la récréation, deux heures et demie avant l’heure du déjeuner. Quel supplice, quelle lenteur insupportable, Mathurin ôta les yeux de l’objet de son courroux et s’arma de patience en terminant le dessin d’une goélette à huniers.
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