AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.9/5 (sur 555 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lozère , 1934
Biographie :

Marie de Palet est née à Mende, en Lozère, en 1934. Elle y poursuit ses études pour devenir institutrice. Un jour lui vient l'envie d'écrire la vie de sa grand-mère, puis, au fil de la plume, elle se met à raconter une tout autre histoire, plus vraie encore. Ce fut son premier roman. Le succès des ouvrages de Marie de Palet a conduit De Borée à publier aujourd'hui en collection Terre de poche ce texte d'une grande justesse sur l'après-guerre et ses désillusions, sur une jeunesse qui tentait de vivre son bonheur sur les restes encore brûlants de l'Occupation et de tout reconstruire.

Source : amazon.fr
Ajouter des informations
Bibliographie de Marie de Palet   (30)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (124) Voir plus Ajouter une citation
Voyant qu'il ne comprenait pas, un des ouvriers lui dit :
" Un de ces soirs, tu tourneras un bouton et la lumière jaillira de partout. Ici, c'est comme l'Évangile : " À ceci près que ce n'est pas Dieu, c'est l'électricité !
- Mais où sont les fils ? demanda Bernard intrigué.
- Un peu de patience, jeune homme, on plante les piquets ; ...
Commenter  J’apprécie          180
Ce soir, la douleur lui vrillait les épaules et lui sciait les bras. Il comptait sur un peu de compréhension et d'attention de la part de Monsieur Gontran ; mais, celui-ci, sans égard pour son âge, lui faisait sentir par ses paroles qu'il était toujours le patron et que tout ce qu'il espérait était son fermage, le reste ne l'intéressait pas...
Il se disait près des paysans et chantait les louanges des philosophes ; néanmoins, il ne parlait jamais de la grande révolution et des principes qu'elle avait généreusement proclamés, mais qui restaient lettre morte depuis plus de quarante ans maintenant.
Philip se rappelait ce qu'il avait lu, un jour, avec beaucoup d'émotion sur un almanach comme en portaient les colporteurs, dans sa jeunesse ; il pourrait même le réciter encore : "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit... "
Commenter  J’apprécie          140
Huit enfants en bas âge, cela faisait des corbeilles de lessive, des piles de repassage, des paniers de pommes de terre à éplucher et de la soupe à mitonner... Et Angèle était seule pour faire face. Il n'y avait pas d'hommes à la maison ; ou alors, un, le soir, jamais le même.
Ces soirs-là, les enfants étaient priés de manger en silence et de filer au lit en vitesse, sinon, c'était la fessée générale.
Commenter  J’apprécie          130
Quand sa fille lui eut exposé ses ennuis, il haussa les épaules et lui répliqua : « Mais, non. Personne ne s’intéresse à nous. » Il ajouta en contemplant à nouveau la campagne : « D’ailleurs, dans les villes, personne ne s’intéresse à personne. C’est comme ça !... » – p.53
Commenter  J’apprécie          00
A ce souvenir, elle ne put s'empêcher de frémir et jeta un coup d’œil machinal à l'homme à la gabardine. Rien... Elle se faisait sans doute des idées, mais plus elle réfléchissait, plus cet individu lui paraissait louche. Elle avait toujours cru qu'un sixième sens l'avertissait du danger et, maintenant, la peur lui nouait le ventre.
Elle se dirigea vers les toilettes en remontant le foulard qui glissait de sa tête. De folles bouclettes courtes venaient crever sous le tissu de soie mais le reste de la chevelure, malgré une savante indéfrisable, portait encore les marques des ciseaux de la honte...
Commenter  J’apprécie          110
Quelques pâles bonjours lui répondirent, mais, chacun, la bouche cachée derrière son châle ou son écharpe, retombe vite dans son mutisme pour garder la chaleur animale que le brouillard tentait de s’approprier. – p.13
Commenter  J’apprécie          00
Il marcha dans l’obscurité, suivant la rivière qui grondait en charriant des feuilles mortes. Il sentait l’humidité qui le pénétrait et, des prés, s’élevait une vapeur qui l’enveloppait tout entier. – p.261
Commenter  J’apprécie          00
La vieille disait les litanies et la petite répondait les yeux baissés et les mains jointes. A la fin, il y avait les interminables pater pour les intentions au jour le jour : défunts de la paroisse ou malades.
Mais toujours revenait en dernier le pater, "Pour que le Bon Dieu vienne te chercher" !
Pendant longtemps, Victoire n'avait pas compris ; puis un soir, soudain, elle s'était dressée horrifiée :
"Je ne veux pas que le Bon Dieu vienne me chercher, je ne veux pas ! Je n'ai rien fait de mal !
Commenter  J’apprécie          110
Tout resplendissait. Jamais les moissons n’avaient été aussi prometteuses. Les abords des chemins que les coquelicots avivaient de couleurs éclatantes, invitaient à la rêverie, au calme.
Mais le village vivait dans la peur. Rares étaient les familles qui n’avaient pas un des leurs sur le front, si ce n’était un fils, c’était un neveu, un filleul, un frère…
Commenter  J’apprécie          80
Longtemps, Claire, allongée dans le noir, sans arriver à trouver le sommeil, songea à l’étrange regard de Louis. Elle percevait un mystère et cela l’irritait. Elle revit le regard de défi de sa cousine, cela lui fit froid dans le dos. Le sourire narquois de César arriva à point et lui fit retrouver sa colère, et elle murmura presque à haute voix :
« Mais de quoi il se mêle, celui-là, qu’il aille au diable ! »
Commenter  J’apprécie          70

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Marie de Palet (525)Voir plus

Quiz Voir plus

LE HORLA - Guy de Maupassant

A son réveil, quelle terrifiante découverte le narrateur fait-il lorsqu'il souhaite vouloir se rafraîchir ?

Sa carafe d'eau est tombée
Son verre s'est brisé
L'eau de la carafe a disparu
sa tasse de thé est encore chaude
la bouteille de vin est sous son lit

10 questions
1455 lecteurs ont répondu
Thème : Guy de MaupassantCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..