AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Marie de Prémonville (15)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Tant que nous n’aurons pas de visage

Un livre mythologique, très bien écrit, avec du suspense. Une fois plongé dans l'histoire c'est comme si on se retrouvait à cette époque. Le lien entre ces 2 sœurs est tout simplement incroyable.
Commenter  J’apprécie          40
Les matins courts

Un roman intransigeant, âpre, sensible, appétissant, entier, vrai.

L'incontournable de la rentrée.
Commenter  J’apprécie          20
Tant que nous n’aurons pas de visage

Je suis tombée dessus par hasard à la bibliothèque. Le titre a titillé ma curiosité, puis j'ai vu l'auteur, C. S. Lewis à qui l'on doit Les chroniques de Narnia. J'étais donc passée d'intriguée à enthousiaste, j'avais super envie de le découvrir et j'en ressors contente. Il est atypique et je pense qu'il passe mieux si l'on prend son temps pour le lire, parce qu'il est très chargé en descriptions et dense en matière de réflexions.



Je connaissais les grandes lignes du mythe de Psyché, je n'ai pas lu les détails, et par conséquent, je serais bien piètre juge pour déterminer si cette réécriture est bonne ou pas. En revanche, je suis maintenant très intéressée pour découvrir le mythe d'origine. Là dessus, je pense que le roman a réussi à m'emporter dans son côté mythologique. Il est très chargé en matière de philosophie, de métaphysique ; c'est dense, complexe et pourtant très fascinant. J'ai pris mon temps pour appréhender les pensées d'Orual qui s'avère être un protagoniste principal captivant.



L'auteur a composé son récit en deux parties et dans chacune d'elle, nous suivons Orual. Il utilise la première personne du singulier pour mieux nous rapprocher d'elle et entretenir une certaine forme de mystère. Parce qu'au fond, il y a une grande part de mythologie, de religion, de psychologie et réflexions qui tourne presque au mysticisme. L'ambiance est particulière, j'ai lu cette histoire en étant sous le charme de la plume de l'auteur, précise, fouillée, agréable à lire. Les descriptions sont nombreuses, mais elles sont intelligentes, elles mêlent à la fois révélations, actions, émotions. Elles permettent de s'imaginer les lieux, les relations et les personnages.



Le roman n'est pas sans défaut, je lui trouve un côté opaque par endroit, notamment lors de la seconde partie. Cette dernière est courte, mais elle m'a plus d'une fois perdue. Il y a un effet de lenteur, c'est indéniable, même si cette lenteur fait partie du récit pour mieux s'imprégner des idées. Je reconnais qu'il me manquait un peu de relief dans la psychologie des protagonistes (excepté Orual). Il m'a manqué aussi un peu d'attachement aux protagonistes et un souffle de tension, un peu de romance aussi.



Tout est lié en somme. La tension manquante, elle vient de cet aspect "divin", du destin et du caractère inévitable de bien des événements. L'intrigue nous propose de découvrir trois princesses affublée d'un père horrible qui n'hésitera pas à sacrifier la cadette pour faire prospérer son royaume. Dès lors, Orual entre en guerre contre elle-même, contre son père, contre les dieux. Seulement, cette révolution est plus subtile, elle ne se fait pas dans le sang et les armes, mais par des changements plus spirituels et intérieurs. Je retrouve bien là l'auteur, ce constat se faisait déjà avec Narnia où la religion est très présente. L'intrigue manque donc de tension et de sensations d'épique, néanmoins, elle est géniale en terme d'émotions, de drames et de passions. J'ai beaucoup aimé cette histoire captivante et sympathique à découvrir.



L'univers est très axé fantasy, j'ai pris plaisir à découvrir la vie de nos trois princesses, ce monde proche du médiéval avec cette pointe d'antiquité très originale je trouve. J'ai bien aimé Le renard, philosophe grec très intéressant, bienveillant et prêt à aiguiller Orual. Cette dernière est formidable. On aime, on la déteste, on la prend en pitié, on l'admire, c'est une princesse détestée par son père parce qu'elle est une femme. De plus, elle est vue comme laide et repoussante. Elle va tout doucement s'émanciper, devenir forte, courageuse, elle va oser se rebeller contre son père, elle va faire de ses défauts des qualités, elle va jusqu'à apprendre le maniement des armes. Je trouve qu'ici, il y a un chouette pan sur la condition féminine qui a su me captiver du début à la fin. Orual est sans conteste un personnage fascinant que j'aurais du mal à oublier.



En conclusion, j'ai passé un moment atypique devant ce roman. Je le trouve original, particulier, inoubliable et très différent de Narnia. Il est plus complexe, dense et sombre. L'auteur nous présente une réécriture du mythe de Psyché, dans un univers de fantasy sympathique avec une touche d'antiquité passionnante. Le style et l'intrigue ont su m'enchanter très rapidement, j'ai pris mon temps pour découvrir la richesse des émotions et des problèmes rencontrés par Orual. Cette dernière est une héroïne à part, j'ai bien fait de m'arrêter par hasard sur ce roman, c'est une bonne découverte. Malgré ses défauts, je trouve ce roman fascinant et très intéressant.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
Commenter  J’apprécie          10
Tant que nous n’aurons pas de visage

Ce livre plutôt bien écrit possède plusieurs niveaux de lecture. L'auteur nous conte le mythe grec de Cupidon et Psyché, en l'enrichissant, au travers d'un livre écrit par Orual, la grande sœur d'icelle.

Orual nous raconte comment elle a été séparée de sa sœur chérie, sacrifiée à un dieu pour mettre fin à une grande sécheresse. Psyché est d'une grande beauté alors qu'Orual est connue pour être particulièrement laide. Orual mettra du temps à s'en remettre et partira à la recherche de sa sœur. Elle décidera plus tard de voiler son visage pour se faire respecter, et prendra la place de son père sur le trône pour devenir une grande reine...

Bien que possédant quelques moments de bravoure, l'histoire est surtout baignée de psychologie, de philosophie et de passages forts en émotions.

Un bon roman, pas aussi simple à lire qu'il n'y paraît !
Commenter  J’apprécie          10
Tant que nous n’aurons pas de visage

Si j'ai acheté ce livre ce n'est ni pour l'histoire ni pour la couverture mais uniquement pour le nom de l'auteur. J'ai adoré Narnia et pensait retrouver un livre sur le meme plan : une originalité digne de l'univers de C.S. Lewis. Sur la quatrième de couverture il était même dit que ce livre était le préféré des romans que l'auteur avait écrit. Je me suis donc empressé de l'acheter.



Et là, ce fut malheureusement un drame !



Au départ l'histoire est bonne. Je ne vous la résumerais pas ici. L'idée est originale, la trame peut être très bien exploitée et l'héroïne attachante.

L'histoire démarre et s'encroutte !

Ce roman est plein de longeurs, de redite, d'incomprehénsion et d'évènements complètements inutiles.



Vous l'aurez compris j'ai été déçue par ce livre. En lisant ce livre à certains moments vous vous direz : "mais à quoi ce passage sert-il ?" ou encore "mais où veut il en arriver en disant cela ?" Et cela dure les 200 dernières pages.

Ce livre est intéressant jusqu'à quelques chapitres après la mort d'Istra. Et ensuite, désolé de le dire comme cela, mais ça part en cacahuètes....

Je suis néanmoins contente de quelque chose : j'ai fini ce livre !

Même si je vous avouerais que j'ai pas tout compris sur la fin.... On vous emmène à un endroit où vous ne savez même pas pourquoi vous en êtes arrivé là. Le résumé qui dit "qui l'aidera à devenir une guerrière accomplie" est un mensonge vu que les années d'adulte de notre héroïne ne sont traités qu'en quelques pages...

Vous avez compris : si vous avez 18€ à dépenser, prenez un autre livre que celui là.
Lien : http://homelaet.canalblog.com/
Commenter  J’apprécie          10
Cléopâtre

Destiné aux plus jeunes lecteurs (à partir de 7 ans), cet album met en scènes le destin de Cléopâtre, femme à la vie extrêmement riche, de son avènement au trône à sa mort tragique. Superbement illustré par Daniela Volpari (dont je découvre ici le travail) et merveilleusement conté par Marie de Prémonville, dont les mots font un jolie écho aux planches de l'illustratrice. L'album a droit à un superbe effet de vernis sélectif en couverture et son grand format assure une belle prise en main.

On (re)découvre au fil des pages ses relations amoureuses avec deux généraux romains, Jules César et Marc-Antoine, le grand amour de sa vie. Histoires d'amour qui la rendirent célèbres et qui contribuèrent, avec sa beauté, à la faire entrer dans la légende. Que ce soit le raconteur ou celui qui écoute, ces pages hautes en couleurs ne laisseront personne indifférent et vous prendrez plaisir à explorer les planches en compagnie du bambin de votre choix !

L'album est le coup de cœur d'octobre de la Librairie Grangier à Dijon. On espère qu'un autre album, fruit de la collaboration entre les deux auteures, viendra bientôt rejoindre celui-ci !
Commenter  J’apprécie          10
Tant que nous n’aurons pas de visage

un livre plutot difficile à aborder... je me demande pourquoi ils le sortent maintenant et en plus pour un double public ! En effet, ce livre est sorti aussi sous une autre couverture pour un public d'ados. Pourtant, si les adultes ont dejà du mal à le lire, je ne vois pas comment les ados y arriveront. L'éditeur veut exploiter ce double-filon à la mode et pensait surement pouvoir jouir du succès de Narnia mais là je crois que c'est un flop !



L'histoire reprend le mythe de Psyché et pour ce qui est du résumé, vous pouvez le lire dans les autres critiques postées ici ou ici (http://www.anne-carriere.fr/ouvrage_tant-que-nous-n-aurons-pas-de-visage-c-s--lewis-141.html)



C.S Lewis a toujours considéré qu'il s'agissait de son oeuvre majeure, son livre le plus réussi. Peut être que n'ayant pas trop eu le temps de lire vraiment je suis passée à côté, je ne sais pas ... Pourtant cela semblait intéressant mais trop philosophique pour moi certainement.
Commenter  J’apprécie          10
Tant que nous n’aurons pas de visage

A mon grand désarrois je n’ai pas pu finir ce livre, trop trop d’ennuie ! J’en suis d’autant plus désolée qu’il s’agit là d’un roman que j’ai reçu grâce à l’opération Masse Critique de Babelio que je remercie malgré tout.



J’en ai lu environ la moitié mais je ne peux pas continuer, l’envie n’est plus là et depuis quelques années je m’autorise à ne pas finir un livre s’il ne me plait vraiment pas. A ma décharge, j’ai lu Narnia et il y a quelques livres (il y en a 7 il me semble) qui sont à l’image de « Tant que nous n’aurons pas de visage », une impression de ne pas avancer dans l’histoire, une impression de grande lenteur, des passages où il pourrait se passer quelque chose de fort mais l’auteur l’occulte, change de sujet.



Pour toutes ces raisons je préfère arrêter de perdre du temps à lire un roman qui ne me plait pas du tout.



J’ai la chance de pouvoir lire régulièrement des livres via des partenariats grâce à des maisons d’éditions, des forums et des attachés de presse et c’est bien la première fois que je ne peux pas finir mon livre.



J’aurais zapper plein de pages voir ne pas finir et ne pas le dire, inventer une chronique mais je ne suis pas comme ça, je préfère assumer le fait de ne pas l’avoir fini même si ça me gêne vis-à-vis de Babelio.




Lien : http://le-boudoir-des-livres..
Commenter  J’apprécie          10
Tant que nous n’aurons pas de visage

Le roi de Glome a trois filles : Orual, la malaimée, Redival, jalouse et belliqueuse, et enfin Psyché, enfant dont la beauté surnaturelle va bientôt lui valoir l'adoration du peuple et la colère de la déesse Ungit et de son clergé. Après une saison de sécheresse et de famine, le roi, acculé par les prêtres, consent à offrir Psyché en sacrifice au monstre de la montagne. Pour venger sa sœur, Orual se lance dans une lutte acharnée contre son père, les traditions de son royaume et la tyrannie d'Ungit. Elle ne pourra compter dans sa quête que sur deux alliés : le Renard, son précepteur grec, qui rêve de faire d'elle un monarque éclairé, et Bardia, le capitaine des gardes, qui l'aidera à devenir une guerrière accomplie.



Dans Tant que nous n’aurons pas de visage, la plume de C.S. Lewis est ardue et saumâtre. Après avoir lu l’entièreté des sept tomes des Chroniques de Narnia, je voulais absolument lire une autre œuvre littéraire de l’auteur qui m’avait enchanté. Avec une couverture intrigante et une quatrième de couverture intéressante, je me disais que ce roman avait été écrit pour moi. Le résultat est que je me suis bien planté... Même si je trouvais Les Chroniques de Narnia un peu longue, je n’ai jamais détesté son contenu. Ici, le choix restait plaisant (dont le point de la créativité), mais je n’ai pas réussi à sentir la puissance de l’histoire.



C.S. Lewis raconte ce fameux mythe grec du point de vue d’une sœur, avec quelques torsions. Orual, le personnage principal, a eu une enfance brutale et sa vie ne fait qu’empirer au fur et à mesure que l’on tourne les pages. Je me suis réellement senti triste avec la morale de cette lecture : aucun homme sur Terre n’est totalement bon et aucun n’est mieux qu’un autre. À ce stade, je m’attendais à une certaine analogie avec le christianisme afin de faire naître une pointe d’optimisme et de renaissance possible. Que nenni ! La finalité est juste trop brouillonne sur la façon dont la justice n’est pas vraiment la meilleure solution... De plus, il m’a fait réfléchir sur les thèmes de l’amour, de l’égoïsme et de l’orgueil. Je n’avais réellement pas besoin de cela en ce moment !



Conclusion, je ne comprends pas pourquoi on raconte que ce roman est le meilleur de l’auteur... Si vous n’êtes pas familier avec le mythe de Cupidon et de Psyché, la lecture de ce roman pourrait vous être fastidieuse, voire déplaisante. Toutefois, si vous êtes un lecteur (ou une lectrice) fanatique de C.S. Lewis, ne faites pas durer votre plaisir plus longuement, mais ne l’ouvrez pas avec de grandes attentes. Maintenant, je n’ose pas retenter l’expérience dans l’immédiat...
Lien : http://bibliodekorto.blogspo..
Commenter  J’apprécie          10
Tant que nous n’aurons pas de visage

Un grand et beau livre qui fait méditer sur l'amour et la sincérité de l'amour. le grand mérite de ce livre est de présenter une réflexion sur l'amour dans un cadre mythologique épuré. Il n'y a pas de détails inutiles. Cela fait un peu penser à Lancelot ou le chevalier à la charette de Chrétien de Troyes, du fait de l'apparence un peu figée des scènes. Cela ne nuit pas au récit, au contraire, cela le fixe dans une forme d'éternité, tout comme son propos.
Commenter  J’apprécie          00
Tant que nous n’aurons pas de visage

La reine Orual est malheureuse et en veut aux dieux. Car si elle a perdu tous ceux qui lui étaient chers, c’est bien à cause des dieux, et elle écrit ce livre contre eux. Orual raconte que, laide depuis sa naissance, elle a été la mal-aimée, mais que sa demi-sœur Istra, qu'elle a pratiquement élevée, lui a apporté joie et bonheur. Istra était d'une telle beauté que la déesse Ungit en fut jalouse et exigea qu'elle meure offerte en sacrifice…



L'avis de Jeanne, 16 ans : J’ai trouvé ce livre excellent, quoique un peu long. C'est une belle réécriture philosophique, à la manière d'un conte, du mythe de Psyché.



L'avis de la rédaction : Le mythe de Psyché, revisité par l'auteur du Monde de Narnia, nous donne à réfléchir sur la liberté et la foi. Sorte de conte philosophique, ce roman pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses.

Commenter  J’apprécie          00
Les matins courts

La vie d'Olivia est donc un immense puzzle, où chaque mouvement d'une de ses pièces l'entraine dans une chorégraphie de gestes et de rites, dans un ballet de sentiments. Pour chaque vide, une pièce, pour chaque pièce, un espace dédié... Un vide pour un manque ou un deuil. Une pièce, pour un proche, un ami ou un amant. Olivia construit sur ce qui manque et remplit les espaces pour donner vies aux sentiments. Tout comme son métier lui demande d'apporter de la matière pour réparer un livre, pour redonner une énergie nouvelle à des pages. C'est avec cette approche à la fois douce et amer que Marie de Prémonville va nous faire découvrir le charme fou de la relation qui va unir pendant un temps Olivia à Antoine, son compagnon tétraplégique.



Les Matins Courts, c'est l'histoire des gestes quasi rituels qui rassurent. Une quête du mouvement opportun, de la symbiose presque parfaite. L'histoire de deux êtres qui vont former, le temps d'une relation passionné, un assemblage à la fois simple et compliqué de plusieurs pièces de puzzle. Deux entités qui, à l'occasion d'un geste du quotidien ou d'une caresse sensuelle, désirent ne former qu'un.



Cette Olivia a tout les atouts d'une sportive de haut niveau. Elle vie sa douleur tout en avançant. Elle gère son plaisir tout en faisant très attention à l'espace qu'elle occupe. Elle contrôle ses mots, ses respirations, l'amplitude de ses gestes. Elle est à l'écoute des corps, dont le sien. On pourrait presque dire que tout cela n'est qu'une histoire de langage des signes. Le langage corporel qui exprime les pensées intérieurs. Tout est là. La place de chacun dans les vides de l'autre.



La différence de ton entre les deux parties surprendra mais elle place le lecteur dans une attidute d'écoute et d'attention qui se confirme par la montée en puissance de l'intrigue dans cette seconde partie. Mais la conclusion laissera un peu sur la faim, tant on s'attendait à quelque chose de plus explosif. L'impression que les personnages vont se retrouver piégés laisse place à un certain étonnement quand on voit avec quel facilité Olivia met un terme à cette situation. Mais avec un peu de recul, on se dit que la vie n'est pas non plus un scénario de film américain et que des choses peuvent prendre fin de la manière la plus simple qui soit, sans effusion de sang ou de mots, juste en disant ce que l'on pense et en faisant ses valises.



Les Matins courts évoquent le deuil de la perte d'une mère. Drame que partage Olivia et la romancière. L'amour pour cette mère brutalement disparue est le fil rouge de ce roman, certainement l'âme de ces Matins Courts.

Difficile de rester insensible face au drame de la perte d'un être chère. Le fait d'évoquer noir sur blanc à de multiples reprises le trou béant laissé par l'absence de cette maman, réanime les souvenirs et lui permet d'accéder à cette forme d'éternité qu'offre ces pages imprimées, à chaque fois que le livre sera tenu en mains. Un peu comme dans la Fin des mystères de Scarlett Thomas où l'on découvre que le monde de l'imaginaire est un paradis en soit et que le fait de penser à un être disparu lui donne un nouveau « corps » dans ce monde.



« J'ai des moments de découragement, des accès de faiblesse, mais ne perds jamais espoir. »



Un roman troublant et touchant, qui ne laissera personne indifférent. Un de mes coups de cœur de cette année 2009.


Lien : http://www.4decouv.com/2009/..
Commenter  J’apprécie          00
Tant que nous n’aurons pas de visage

Conte fantastique dans lequel on évolue comme dans un rêve éveillé, le livre de Lewis est aussi un roman métaphysique sur le thème de la tyrannie des apparences. Une injonction à nous dépouiller de nos passions stériles et de nos masques. Comme tous les récits mythiques, il entre en parfaite résonance avec les problématiques de notre époque.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
Commenter  J’apprécie          00
Tant que nous n’aurons pas de visage

Loin de toujours brosser le lecteur dans le sens du poil ou d’adopter un rythme effréné, "Tant que nous n’aurons pas de visage" s’avère un roman aux multiples facettes, qui ne manque pas de niveaux de lecture mais qui n’est pas si accessible que cela, ce qui le rend souvent d’autant plus fascinant.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
Commenter  J’apprécie          00
Tant que nous n’aurons pas de visage

Autour de ce long combat intérieur qui ne trouvera sa résolution qu'à la toute fin, lorsque Orual sera convoquée devant les dieux, se déploie un vrai grand roman, plein du bruit des armes et du silence des espaces infinis.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Marie de Prémonville (65)Voir plus

Quiz Voir plus

Qui Ment?

Où se passe l'histoire?

Baytown
Bayview
Berwyn
Paris

15 questions
51 lecteurs ont répondu
Thème : Qui ment ? de Karen M. McManusCréer un quiz sur cet auteur

{* *}