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Critiques de Marie de Quatrebarbes (6)
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Voguer

A peine un peu plus de 90 pages, très aérées, fort heureusement, sinon il aurait été dur d'aller plus loin.



C'est censée être de la poésie, d'accord, il y a quelques phrases qui émergent d'un fouillis peu compréhensible.



A réserver aux lecteurs tenant bien la vague.
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Voguer

Désolée mais là je n'ai rien compris à ce livre, même en lisant les résumés ou avis, je n'ai pas su choper la vague et me laisser voguer. Et pourtant j'aime beaucoup la poésie, et surtout la poésie décalée. Franchement je ne sais pas ce que ce livre peut nous apporter, certes je ne connais pas les références en début de chaque texte, annoncé comme une prière ? Déjà là va comprendre !

Même en lisant je me suis demandée si par hasard il ne manquait pas des mots ! Bizarre, étrange, rien à dire ... Vogue les bateaux, j'ai fait du sous l'eau voire de la plongée sous-marine dans les fonds noirs et profonds pas vu une seule éclaircie pour me guider dans ma lecture.

J'attends avec impatience des avis sur cette plateforme, les seuls que j'ai pu lire, me semblent tout aussi flous que ce livre.

Quel flop !
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Transition pourrait être langue

   Malgré une certaine Désorientation du lecteur

non voulue par l'auteure, nous pouvons souligner :



- cette poésie du débris et de la miette

- ces remontées par bribes de l'enfance pulvérisée

. Une audition de l’enfance : [lilas]1.[/lilas]



. Un jour peut-être, foison de langue [lilas]2.[/lilas]



. Ouvrir en grand la porte :

N‘y va pas. [lilas]3.[/lilas]



. Penser à vider la machine



« Attention » [lilas]4.[/lilas]



. Fiction, mon seul voile [lilas]5.[/lilas]



- ces inventions de vocabulaire :

. les feuilles tombelottent nos archives [lilas]6.[/lilas]



. Le vent grondelotte sous l’arbre mort [lilas]6.[/lilas]



- et ces images :

" dans les débris les miettes

" homme-laine aux yeux de métal

" le temps ne rattrape pas ses chevaux

" trouble pas / le sommeil des ogres

" tenir… l'enfance par la racine



Les poèmes sont accompagnés des peintures sombres

débordantes de Michel Braun, qui tentent de se cadrer

sur les poèmes.

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Madame tout le monde

Cette anthologie visait à faire parler des femmes, des poétesses du présent. De la poétesse - mais pas seulement elle - coincée entre les crises, celle des subprimes, celle du COVID.

Comment montrer la beauté du monde ou son horreur, grâce à la beauté de la langue, à son infinité de possibilités, dans toute la pluralité de sa poésie, de ses possibles, de ses inventions, transgressions et réinventons ? Le tout ancré dans un monde qui oubli d'être poète, où l'art de la poésie se fait discrètement oublié au détriment de la publicité.

Le projet était ambitieux et pourtant il est très réussi, il déborde. La pluralité, à n'en pas douter, elle est montrée. Proses comme vers, illustrés, jouant sur les typographies, les codes de la poésie et de l'écriture, ou inventant carrément les siens, des propositions de mises en page tout aussi diverses ponctuent l'ouvrage. Ce livre est un foisonnement.

Madame Tout le Monde c'est avoir l'impression de regarder à la loupe un petit carré d'herbe et de terre et de s'apercevoir de la vie bouillante des insectes qu'on ne soupçonnait même pas. Un monde bouillonnant, virevoltant, pluriel, divers, discret mais cacophonique pour qui décide de l'écouter. Bref je pense que l'objectif est atteint, le livre est très réussi, quoi que d'un format un peu encombrant car c'est peut-être un livre que j'aurais aimé trimballer plus aisément pour pouvoir méditer après la lecture de quelques pages sous un arbre, dans un café, dans l'attente, etc.
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Aby

La poète a choisi un moment de crise dans la vie de l’historien de l’art pour son premier roman – une crise qui met la langue en jeu.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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La vie moins une minute

Et si, au lieu de pavés, on s'intéressait à ces petits livres que l'on peut dévorer en moins d'une heure ? Et pourquoi pas un recueil de poésie ? Celui que je viens de découvrir fait partie de ces petites merveilles que l'on risque de ne pas oublier de sitôt.

Le troisième ouvrage de Marie de Quatrebarbes, La Vie moins une Minute, déringardise un genre littéraire par les thèmes comme par le langage utilisé. Trois parties composent ce recueil : "Ça caille les belettes", "Looping" et "Sinon violette". Il est question dans ces textes en prose de la vie dans ce qu'elle a de plus fragile et de plus vivifiante : "C'est beau parce que c'est déchirant / c'est peu parce que c'est déchirant", comme on peut le lire.

Des personnages historiques (le Marquis de Sade) ou de contes de fée ("Bonjour Barbe bleue, comment vous dire ?") sont appelés à la rescousse pour parler des peurs enfantines qui nous paralysent comme de la rencontre de l'amour, d'un homme, la création d'un couple dans ce qu'il a de plus fragile et de plus éphémère : "L'amour n'est pas une transaction / on ne fait pas monter les enchères".

Dans la partie intitulée "Ça caille les belettes", les fulgurances oniriques percutent de plein fouet ces petites choses quotidiennes : la vie de tous les jours, le ménage, les magasins, l'enfance blessée, les questions a priori simples qui nous taraudent tous ("Comment faire pour vivre le moment présent ?... / Comment faire pour vivre sans l'amour de sa vie ? / Comment faire pour vivre ?..."), des questions répétées ad nauseam dans les revues féminines et que l'auteur recycle avec un mélange d'ironie et d'amertume.

Marie de Quatrebarbes est dans la fragilité permanente dans "Looping", une partie où l'enfance est omniprésente, construite et déconstruite par bribes, à coup de sensations, de souvenirs, d'images, de fulgurances surréalistes, sans oublier un langage d'une grande liberté : anglicismes, jurons, phrases suspendues ("My name is sheat and you suck / toutes les saveurs sont bonnes à prendre / toutes les saveurs du restaurant italien / vraiment que du bon" ou "Putain de merde / ça décapite cette histoire de bisous-bisous"). La vie est au bout de ce voyage intérieur et littéraire, comme le montre le dernier texte de cette partie : "Dans la cuisine, les poils courts / il passe tout seul l'aspirateur / est-ce que tu porteras mon nom ?").

Dans la troisième partie, "Sinon violette", il est toujours question de vie, bien sûr, mais aussi d'amour et de sexe ("Le monde est sexe si j'avais su") . Mais ici, pas de mièvrerie comme la poésie peut souvent nous en offrir. L'auteure nous parle de souvenirs, de peurs enfantines (encore), de Ph neutres (sic), de sensations ("Elle, allongée sur la baquette arrière / en nage"), mais aussi de ces corps mis à contribution : "Tout se rassemble autour du membre / ça s'étire hors de moi comme un filet de bave / foutre un peu délétère...").

Dans ce recueil, c'est un voyage au bout de la vie que nous offre Marie de Quatrebarbes, une jeune auteure au talent exceptionnel et qui n'a pas fini de faire parler d'elle. C'était bien ? C'était bon, on s'est régalé, merci.
Lien : http://www.bla-bla-blog.com/..
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