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2.93/5 (sur 80 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1992
Biographie :

Marien Defalvard est un jeune auteur français né en 1992 remarqué à la rentrée littéraire 2011 pour son premier roman, Du temps qu'on existait; écrit à l'âge de 16 ans chez sa mère à Orléans, et publié chez Grasset, où il fait preuve d'une précocité d'écriture surprenante.

Elève précoce, il quitte l'hypokhâgne du lycée Louis-le-Grand.

Source : babelio
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Marien DEFALVARD – Des possibilités de musique sur un île paradisiaque (RTBF, 2019) L’émission « L’île Paradisiaque », par Camille de Rijck, diffusée le 6 août 2019 sur Musiq3. Présence : le poète en personne pour parler de Narthex.


Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
Un sentiment jusqu'alors inconnu, que je ne savais pas nommer,
quelque chose de vinaigré, de poivré,
de peu amène comme de l'amertume, de barré,
d'intouchable comme du grand désespoir,
parfois mou comme de la tristesse,
parfois sec comme de la douleur.
L'amour?
l'amour un divertissement pour faire passer la pilule
(disparaissant des semaines entières sans plus donner signe de vie,
puis réapparaissant, semblant alors surgir de nulle part).
En revanche, je ne connaissais pas encore
tout de la beauté des ciels.
Elle serait interminable.
p137
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Ça n'importe pas beaucoup, c'est perdu, l'essentiel est là.
Ou plutôt n'est pas là.
L'essentiel manque.
L'essentiel manque toujours.
page 32
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Autant dire que le langage, non, ne tient pas.
Qu'un tambour crevé d'un coup de poing,
qu'un bris de feu solaire sur la peau du primate
Pourrait l'araser comme il veut.
il ne tient pas, le langage, il s'est trompé.
Il a crû avec l’âge du jour,
Suivi le rythme de la nuit,
Il s'est perdu, le langage, il s'est perdu.
Son pouls est tombé en deçà du seuil
Qui lui permettait de se libérer
De sa glaise primitive de vaincu.
p82
le langage ne tient plus
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La nuit était noire;
les lampadaires bavardaient,
on voyait distinctement leurs souffles d'air glacé.
p 105
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la pluie qui restait, qui s’encanaillait,
permanente et haute, qui ne partait pas,
qui ne partirait jamais,
comme certains chiens, jaunes et baveux
et qui vivent pour leur maître, trop fidèles pour être
attachants, trop baveux pour être aimables,
trop sales pour ne pas déplaire. `
p156
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Mais, et comme tant de fois quand on joue avec le temps d’un peu trop près et qu’on s’y brûle les mains, la linéarité de ces jours lyonnais s’était perdue, échevelée ; seules, de vingt-cinq années de distance, me reviennent des fulgurances soudaines, matraquantes, enfouies dix secondes plus tôt et incontestables soudain : « comme si c’était hier ». Et, sous la couche de monotonie des choses, sous les couvertures d’ennui, elles éclairent un temps toute l’étendue de l’existence ; oh ! des moments revenus qui, lorsqu’ils furent vécus, étaient sans charme particulier, sans génie, mais qui, colorés de passé, sont tout à coup dans le sublime, qui, enrobés par mon cœur, le temps, mon cœur dans le temps, deviennent féconds, galvanisés, de plénitude dans le souvenir.
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J’avais l’impression nouvelle que ma mémoire la plus authentique ne constituait pas ma propriété, elle était vaste et ses pilotis, nombreux, portaient chacun une mémoire, et soulevaient un homme.
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Je regrettais déjà,
les années où je perdais mon temps,
où je ne faisais rien, que je le faisais bien.
P50
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La blancheur irréparable des secondes du passage.
" j'ai Dieu", me direz-vous. Dieu n'y est, hélas,
Pas pour grand-chose-
Dieu manque, Dieu défaille, Dieu a la bouche coupée
Et les bras faibles, et le sommeil
Si absolu qu'il s'y noie, comme dans une mare de bruits.
le silence de Dieu a galopé: sur le parc crispé sur la neige
Et le soleil doux et presque blanc.
Puis le silence est devenu mon prochain, le meilleur des êtres-
Il éclatera avec moi, et ce sera le lendemain de la Prière.
P180 texte " j'ai Dieu", me direz-vous
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J'ai l'impression que l'évocation des dates suffit parfois, que la simple prononciation du chiffre des années remet en action leurs mécanismes rouillés, engourdis. Mais pour combien de temps ?
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