Je crois donc que la doxa - l'opinion majoritaire, le truisme répété en boucle - doit être considérée avant même d'être une tentative de manipulation, comme une litanie. Dans 90% des cas, la mauvaise nouvelle nourrit cette rengaine doxique. Est créee une répétition en rythme du malheur, comme le blues des années 1910. Il nous prend dans sa plainte chaloupée. Et le sortilège opère. Nous sommes à la fois déprimés et rassurés, bercés et menacés.