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Critiques de Mariette Darrigrand (4)
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Comment les médias nous parlent (mal)

Dans un essai de 76 pages, Mariette Darrigrand, nous propose une analyse des médias et surtout du vocabulaire utilisé - ces "clichés" ou "expression toute faite" dans lequel nous baignons dès que nous allumons la radio, regardons le journal TV ou lisons notre journal préféré.

De la fragilité du peuple, du naufrage de notre économie et du séisme résultant des derniers résultats aux élections européennes, les médias nous montrent un monde où plus rien ne semble possible. Si la catastrophe n'est pas encore arrivée, elle n'est pas loin. Les médias préparent son chemin.

Qu'est-il nécessaire pour que ceux-ci reprennent leur place et soit à nouveau dans le monde ?

L'auteure présente des pistes originales.



Cet essai vous permettra de lire votre journal en gardant le moral. Si cela ne changera pas le monde, cela peut changer vos matins.
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Viriles comme Vénus !

A l’heure où le sens des mots et des phrases prend de plus en plus d’importance dans la société, à cette même heure où chaque discours médiatique est passé au peigne fin, Mariette Darrigrand, sémiologue et directrice du cabinet Des Faits et des Signes, publie Viriles comme Vénus aux éditions des Equateurs. Un essai à l’allure de manifeste autour d’une notion clé qui rassemble et sépare depuis plusieurs décennies : la virilité.



Saviez-vous qu’à son origine, le terme viril n’était pas genré ? Que la virilité était, en réalité, une énergie vitale que les hommes et les femmes se partageaient sans que cela soit source de jugement de l’un ou de l’autre côté ? Le court ouvrage de Mariette Darrigrand revient sur cette notion phare, source de conflits, tantôt modifiée, tantôt mise en avant à outrance, afin de se réapproprier sa vraie définition : la liberté.



Le livre de Mariette Darrigrand se déroule sur la base des repas en famille, moments intenses de débats où chacun s’exprime sur un sujet donné pour faire sauter son interlocuteur au plafond ou au contraire, le voir approuver les propos d’un geste de la tête. Elle y raconte les siens où les avis entre l’ancienne génération et la nouvelle sont virulents mais toujours parsemés de joutes verbales éclatantes qui ne laissent aucun doute sur les idées de chacun. Entre alors le fameux terme qui fondera le manifeste : la virilité.



Cette virilité, énergie intense et non-binaire se transforme malheureusement au cours des siècles en virilisme, idéologie prônant la valeur supérieure du genre masculin. Grosse métamorphose donc, que Mariette Darrigrand illustre à travers de nombreux axes sémiologiques et sémantiques qui ne manqueront pas de faire réviser les latinistes en perdition. Un passage obligé mais passionnant pour établir le lien entre la virilité, la maturité et la liberté qui ne manque pas de surprendre et d’interpeller.



Bien sûr, Vénus n’a pas sa place pour rien dans cet ouvrage, elle qui transmet ce fluide énergétique à travers cultes et croyances. L’image de cette déesse change elle aussi à travers les siècles et Mariette Darrigrand met en lumière le lien entre ces deux évolutions. Mais tout cela pour mener où exactement ? Rassurer sur un terme masculinisé pour montrer qu’il est possible de reprendre une possession sémantique longtemps effacée ? Si les amoureux de langue française seront ravis par les références de cet écrit qui ne manque pas de stimuler la culture, on pourra regretter le manque d’affirmation de la position de l’auteure sur le fond du sujet.



Le manifeste ne se revendique pas féministe mais arbore un discours qui pourrait indéniablement passer comme tel aujourd’hui. Le doute persiste cependant, il semble faire passer un message et ne pas en faire passer un, au point qu’il soit presque difficile de comprendre la position exacte de Mariette Darrigrand. Ce flot de références extrêmement dense écrase et floute totalement la pensée profonde. Les chapitres se confondent car la trame logique semble imperceptible et certaines informations pourraient avoir leur place dans la première comme dans la dernière page. Finalement, on ressort de cette lecture avec un goût d’inachevé : là où la quatrième de couverture nous laissait imaginer un écrit engagé, on y trouve plus simplement l’histoire d’un mot qui fut assez chahuté.
Lien : https://troublebibliomane.fr..
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Sexy Corpus. Voyage dans la chair des mots

Sexy Corpus est un sexique. Le lexique des mots du sexe. J'en ai apprécié la lecture, même si ça m'a été impossible de le lire en continu. Mais passer devant, lire quelques entrées, le reposer et le retrouver plus tard, ça c'était agréable.



Il y a parfois (souvent) des tournures de phrases et des sujets assez compliqué. J'avoue, j'ai pas tout compris… La philisophie, les artistes, la sociologie… Ce sont des choses que je ne connais pas et qui me paraissent bien compliquées. Parfois, l'auteur m'a perdue.



Néanmoins, j'ai quand même apprécié certaines définitions. Exemple :



Crise (Sublime ~)

"Sublime crise" fut un des jolis noms de l'orgasme dans la société classique

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Sexy Corpus. Voyage dans la chair des mots

Quand une introduction d’un ouvrage de sémiologie s’ouvre sur les mots ‘’L’orgasme et autres fruits’’, je ne peux qu’être attiré par ce qui se cache derrière ses pages.

Et que se cache-t-il ? De mots, de nombreux mots, l’évolution du sens des mots et des expressions autour du corps et du sexe, d’où le titre, Sexy Corpus.

Quel fut le déclic pour cette auteure ? Une métaphore sexuelle entendue dans le journal Le monde. ‘’L’extase d’une victoire’’. Puis, en prêtant l’oreille, on remarque l’emploi de ces mots dérivés dans le domaine des loisirs, de la cuisine, du sport en général…

Alors, la sémiologue s’est mise au travail, les sens en alerte, entre 2009 et 2015, elle recueille les mots du corps et les décortique. De Abandon ( ‘’Ce moment où la femme laisse l’homme faire se petite affaire sur son ouvroir (p 16)’’) à Vis (‘’Puissance érotique fondamentale, qualité d’Eros’’), c’est donc un lexique qui dresse l’évolution du langage, de la Chose et aboutit à l’idée de la désérotisation de la société (quand certains mots sexuels se banalisent).

Un corpus à picorer.

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