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Critiques de Marilyn Monroe (63)
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Confession inachevée

Une icône sensuelle

Qui tente de reconstituer

Ce passé douloureux

D’une enfance malheureuse

Entre une mère folle

Et un père absent !



Délaissée,

hérissée par la vie.

Marilyn une sincérité et une vulnérabilité à fleur de peau ...



Des fixations sur des peines d’enfance.

Déclinaison de l’absence du père,

volatilisé dans le manque d’ attention,

vitrifié dans le vide de présence.



Un passé sans père

Sans repère !

Intégré dans une mémoire d’enfant.



Il avait pourtant laissé

des particules de tendresses inachevées…

Qui s’éparpillent dans

Cette quête éperdue de reconnaissance.

En se fixant dans la douleur d’une absence.





Un passé qui n’est qu’un

Marécage de sensations diffuses

Où elle tente de construire

une vie sans racine.



Déchirer son passé

Pour le déchiffrer

Pour le chiffonner

Pour le décaler

Pour le classer.



Photographies d’émotions

Prises,

Reconquises.



Se débarrasser

De ces instants malheureux

Happés par l’infini.



Reconstituer l’ordre,

De son présent,

Dans cette autobiographie,

Dans l’épaisseur,

De l’autre,

De celui

Qui l’écoute,

Qui rédige

Qui retranscrit sa vie.



Rattraper l'infaillible

désir de vivre,

de respirer,

de ressentir,

de raisonner.



Améthyste des souffrance oubliées,

Par cette,

Quête d’amour :

Dans le désir des hommes,

Dans les dédales de l’âme,

Dans le labyrinthe des excès,

Dans la profondeur des peurs,

Dans l’espacement des choix,

Dans la finitude des cris,

Dans la complexité des rêves,

Dans la maigreur des espoirs,

Dans le frissonnement des chants,

Dans le foisonnement des sensations.



Secrète,

Sélecte,

Inaccessible quête d’amour …

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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

Marilyn, Marilyn, Marilyn...Tout et n'importe-quoi a été écrit sur cette légende, le personnage qui a pris le contrôle sur la femme qu'elle était.

Mais ici, les rumeurs et les théories les plus folles se taisent pour laisser la parole à Norma Jean via ses écrits. Des pensées, des poèmes, des lettres, recettes de cuisine et autres écrits dans un carnet ou sur un simple bout de papier.

Honnêtement, je n'ai pas pu tout lire. Est-ce que vous oseriez lire le journal intime d'un de vos proches ? J'imagine que non. Alors de quel droit nous permettons nous de lire celui de Norma Jean Baker ? Est-ce que c'est parce qu'elle était un personnage public et aujourd'hui décédée qu'il est acceptable de violer son intimité ?

Voilà la question que je me posais en regardant son écriture. Alors j'ai fermé ce livre. Mes excuses à la personne qui me l'a offert...
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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

Sans être idolâtre, la personne de Marylin Monroe m'a intéressée dès que j'ai commencer à aimer le cinéma. L'actrice m'a touchée, la chanteuse m'a séduite, la femme m'a émue. J'ai lu beaucoup d'ouvrages à son propos, biographies, fictions, témoignages, je le répète, sans être idolâtre. Mais plus de cinquante ans après sa mort, nous sommes toujours inondés par les multiples représentations de cet être humain unique comme tout être humain, photos, vidéos, cds, produits dérivés, etc... Tous les six mois on nous sort une nouvelle interprétation de ses névroses, sa vie sexuelle, ses opérations de chirurgie esthétique. Pas un jour sans que mon fil d'actualité Facebook ne me propose de "liker" une photo de Marylin très jeune, moins jeune, rousse, blonde, mince, moins mince, habillée, moins habillée.

Alors, quand j'ai trouvé ce livre que l'on pourrait qualifier d'ultime dans ma bibliothèque, j'ai pensé qu'il était normal d'avoir le réflexe de l'emprunter : ah... quelque chose de plus ! Mais n'en avais-je donc pas assez ? Parcourant le livre, ces fragments, ces brouillons, je me suis sentie saturée, au bord de la nausée. Oui, Marylin a écrit des poèmes déchirants sur des bouts d'agenda, des papiers à en-tête d'hôtels, oui, voir son écriture manuscrite est émouvante. Mais la pensée qui m'a envahie comme un malaise a été de me demander ce que la cannibale en moi exigeait de plus du cadavre de Marylin ? Il me semble me souvenir que même certaines radiographies de ses poumons ont été publiées. J'ai souvent défendu, notamment auprès de ma mère qui la détestait, une Maryline intelligente, bonne comédienne, belle, exploitée. Aujourd'hui, je n'ai plus qu'une envie : défendre l'idée que la meilleure façon de lui rendre hommage est de lui foutre définitivement la paix, ne plus rien lire des fantasmes d'exégètes hommes ou femmes, revoir ses films, mais rarement, et plus jamais "Les Misfits", et sa mort au travail. Oui, plus de cinquante ans après sa mort, je vomis le ballet macabre auquel j'ai participé, et son indécence. Je rends ma part d'anonymat à Marylin qui voulait tant exister pour ce qu'elle était, je fais silence, et je démissionne de mon rôle de proxénète.
Lien : http://parures-de-petitebijo..
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Confession inachevée

Au fil des pages, on s’aperçoit qu'au fond Marilyn n'existe pas vraiment car elle n'a jamais cessé d'être Norma Jean, cette petite fille abandonnée, en manque d'amour et de tendresse.



Un témoignage qui permet de mieux comprendre une personnalité pour le moins complexe, avide de reconnaissance et de célébrité, bourrée de contradictions, capable de la plus grande générosité comme de la plus totale injustice avec ceux qui firent un bout de chemin avec elle. En refermant le livre, le mystère reste néanmoins quasiment entier.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

Et si Marilyn était plus complexe que que cette image de blonde un peu gourde renvoyée par certains films dans lesquels elle a joué ? S’il y avait deux Marilyn, l’une glamour, qu’on croit superficielle du fait de son apparence et l’autre torturée, cérébrale, passionnée par la littérature et la psychanalyse?



Est-ce l’ambition de l’ouvrage, Fragments, qui rassemble, lettres et écrits divers? en tous cas, c’est le sentiment qui prédomine au fur et à mesure que l’on découvre les textes de cette actrice devenue un mythe.



De cette lettre qu’elle écrit à 16 ans, peu après son premier mariage, je retiens sa maturité. De ce carnet noir « record » dont elle noircit seulement quelques pages, j’apprends sa peur panique de tourner une scène, de ne pas être à la hauteur.



Je suis fasciné devant les photos de Marilyn en train de lire ou d’écrire….leçon de photogénie !



Les textes sont souvent mélancoliques, assez pessimistes quand il s’agit d’amour, introspectif, reflétant une volonté constante d’apprendre et de se former.



On l’imagine loin du quotidien. Pourtant quand il s’agit de décorer un appartement, elle multiplie les notes, prend des mesures, collectionne les échantillons ou prévoit la place des meubles. Quand elle prépare un dîner d’anniversaire, elle dresse une liste sans fin et pense aux moindres détails.



Dans une lettre au Docteur Greenson suite à son internement, elle confie que sa pire crainte est de finir dans un hôpital psychiatrique comme sa grand-mère et sa mère. Le spectre de la folie familiale rôde et c’est cette détresse que l'on peut lire sur son visage sur la photo de la couverture du livre.



En annexe, sont proposés, entre autres, quelques livres de sa bibliothèque personnelle (Flaubert, James Joyce, Walt Whitman, Hemingway, Beckett, Albert Camus, Kerouac..) et la photo sublime prise par Cecil Beaton à l’Ambassador Hotel.

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Confession inachevée

J'ai trouvé ce livre par hasard, en furetant à la bibliothèque. Je l'ai pris et lu, tout en sachant qu'il était "inachevé", et que Marilyn avait interrompu leur rédaction trois ans avant sa mort. Souci avec Ben Hecht, chargé de mettre en forme ses notes ? Suite du conflit avec les studios ? Nul ne le sait, comme nul ne sait à quel point le texte original a été modifié.

Ce qui m'a frappé, en le lisant, c'est la bienveillance de Marilyn, en dépit des épreuves qu'elle a traversé étant enfant. Elle n'accable pas sa mère, dont elle dresse un portrait presque positif. Elle adore sa tante Grace, qui l'abandonna elle aussi. Elle ne se lamente pas sur ses années de misère, elle raconte, presque naîvement, les repas, maigres, inexistants, les galères, les amours qui finissent mal, les jalousies. Derrière la sophistication de Marilyn, la simplicité de Norma Jean. Il est d'ailleurs inquiétant qu'elle distingue ses deux personnalités. Comment vivre quand on se sent deux ?

Confession inachevée, un livre à découvrir pour tous les fans de l'actrice.
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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

Certes, l'évocation de Fragments en titre principal aurait dû me mettre davantage la puce à l'oreille. Mais à la lecture de la quatrième, je m'attendais tout de même à quelque chose de plus...conséquent. L'ouvrage ne fait pas loin de 300 pages, mais lorsque l'on enlève les photographies de Marilyn, la préface, la postface, les notices, les versions manuscrites des fragments en contrepoint des versions imprimées, et bien il ne reste vraiment pas grand chose.



Alors oui, nous découvrons de simples bribes, des miscellanées allant de lettres adressées à des proches à de brefs poèmes, en passant par des citations de textes à apprendre pour des rôles, par des pensées, des sentiments, très brefs eux aussi... Bribes dont je ne vois pas, finalement, l'intérêt, pour mieux saisir toute l'intelligence et la complexité de l'actrice, aussi grande lectrice, et autrice, à ses heures.



Cela reste malgré tout un beau livre, même en format poche...
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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

En apprenant la nouvelle, les carnets de Marilyn allaient être publiés, j'ai d'abord cru à un coup médiatique et pécuniaire. Je me suis ensuite demandé s'il existait une pertinence ou alors, s'il ne fallait pas plutôt laisser en paix la femme au multiples fragilités et à la solitude exacerbée. L'icône au dénuement tragique devant la cruauté de l'existence.



La lecture de Fragments m'a convaincue. Le travail de l'éditeur est abouti et exigeant. Le livre, en tant qu'objet, est sublime. L'esprit des carnets de Marilyn respecté et honoré. Les premiers poèmes sont balbutiants. Le besoin d'être nourrie de Marilyn, sans éducation, s'intensifie. Les pages prennent ensuite de l'assurance pour révéler un esprit frondeur et lucide.



Les photos qui jalonnent le livre révèlent une Marilyn lectrice compulsive. Admirez celle où l'actrice termine Ulysse de Joyce ! Personnellement, je n'ai jamais réussi à aller au bout...



J'ai refermé le livre avec tristesse et un sentiment de gâchis envers cette fin dramatique mais aussi pour ce monde qui a un besoin viscéral de faire passer une telle femme pour une douce idiote.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Confession inachevée

Qui est Marilyn Monroe ? Qui se cache derrière ce pseudonyme rond et sucré qui fond en bouche et coule dans la gorge comme la plus douce des gourmandises ? Qui se cache derrière cette chevelure blond platine, ces yeux clairs, cette poitrine généreuse et ces hanches lascives ? Qui se cache derrière cette actrice souriante et cette chanteuse enjouée ?



Depuis plus de cinquante ans, on entend dire tout et n'importe quoi sur cette femme disparue bien trop jeune dans des circonstances brumeuses.



Mais qui mieux que Marilyn Monroe peut nous répondre ? En 1954, à l'âge de 28 ans, Marilyn Monroe est une star hollywoodienne qui a déjà tourné dans une vingtaine de films. Elle est lasse de lire des absurdités sur son compte dans les canards et demande à Ben Hecht, son ami scénariste et écrivain, de l'aider à écrire ses mémoires. Elle dicte les mots qu'il couche sur le papier mais, pour des raisons personnelles que nous ne connaissons pas, Marilyn met fin à ce travail et confie le manuscrit au photographe Milton Greene, son meilleur ami. En 1974, Milton Greene se décide enfin, douze ans après le décès de l'actrice, à révéler le texte au public.



Confession inachevée n'est pas une autobiographie ordinaire : Marilyn n'a que 28 ans mais on sent en elle une grande maturité tant elle est lucide sur son passé, sur ce qu'elle provoque chez les gens et sur ce que les gens attendent d'elle.



Elle pose un regard tendre sur Norma Jean, la petite fille qu'elle a été, et la met dans la lumière car c'est elle qui a permis à Marilyn Monroe de voir le jour.

De son enfance malmenée, à la recherche de petits boulots purement alimentaires, en passant par ses échecs (aussi bien professionnels que sentimentaux) jusqu'à l'accès à la célébrité, Marilyn se confie sans fard mais toujours avec pudeur.



Certains passages sont bouleversants, spécialement lorsqu'elle évoque sa jeunesse malheureuse : son placement dans des familles d'accueil, la folie de sa mère, sa misère affective, le viol dont elle a été victime, son mariage raté... Il est surprenant de voir comment Marilyn se détache de ses événements en parlant d'elle à la troisième personne et en évoquant pour cette période Norma Jean et non Marilyn. Elle fait en permanence le distinguo entre Norma et Marilyn comme s'il s'agissait de deux personnes différentes.



Mais le plus étonnant est que, lorsqu'elle évoque Marilyn, elle en parle également à la troisième personne comme s'il ne s'agissait pas d'elle non plus. Marilyn apparaît comme un personnage crée de toute pièce par la 20th Century Fox et par elle-même pour éblouir le public et devenir actrice.



Au fil des pages, on s’aperçoit qu'au fond Marilyn n'existe pas vraiment car elle n'a jamais cessé d'être Norma Jean, cette petite fille abandonnée, en manque d'amour et de tendresse. Toute sa vie Marilyn cherchera à être aimé - par les hommes, par le public, par les patrons des studios - comme pour combler le vide laissé par sa mère folle et son père absent.

On est loin de l'icône sensuelle, de la gentille allumeuse et de la blonde écervelée que les studios, les journaux et les "proches" de la star nous ont vendu pendant des décennies.



Confession inachevée nous fait voir une femme fragile, brisée, brillante, sincère et vulnérable. Une femme que j'aurais aimé connaître... pour de vrai.

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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

Nous entrons dans l'intimité pure de Marilyn Monroe, ou pourrions-nous utiliser sa véritable identité : Norma Jeane, avec ce livre. Tous ses carnets, ses feuilles volantes, ses poèmes, ses lettres montrent sa volonté de devenir une meilleure personne, d'exceller dans son domaine, d'acquérir une véritable éducation. C'était une personne déterminée mais bourrée de dualité, en manque de confiance en elle constant, remplie de troubles. Lire certaines phrases qui lui ont traversé l'esprit vous fera hérisser les poils (voir tirer une larme) tant la douleur qu'elle a mis dans certains mots est perceptible.
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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

Dans ce recueil sont compilés les poèmes, les écrits intimes, les pensées et autres fulgurances qui ont été retrouvés de la main de Marilyn Monroe. Classés chronologiquement, reproduits sur la page de gauche et traduits sur celle de droite, ces fragments de vie sont d'une puissance rare, d'une émotion toujours aussi vivace que si elle les avaient écrits hier.



Il est terriblement émouvant de lire les espoirs avortés, la dépression, les pensées solitaires et les envies d'une femme qui n'a été comprise que de très rares personnes. Ses mots, posés sur le papier de façon parfois compulsive et déstructurée, donnent à voir le reflet d'une femme intelligente, qui veut toujours se donner plus dans son travail, avancer dans la vie avec courage mais est prise d'angoisses qui l'a terrassent. Une femme d'une grande émotivité, qui écoute son corps et son cœur avec une attention toute particulière.



Les papiers et carnets reproduits ouvrent les portes sur la façon dont travaillait Marylin Monroe mais aussi sur la fragilité d'une Norma Jeane Baker qui avait une peur atroce de l'abandon. Sans voyeurisme aucun, ce qui est ici à la vu de tous n'est certainement pas l'intimité bafouée mais bien plus les envies d'une femme et les traces de travail d'une actrice...
Lien : https://topobiblioteca.fr/
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Confession inachevée

C'est tout simplement un énorme coup de coeur.



Marilyn se confie sans entrave, avec une sincérité touchante sur les épisodes tant douloureux que réjouissants de sa vie, bien que les premiers aient été plus nombreux que les seconds.



On y découvre, redécouvre une femme intelligente, sensible, fragile et qui connaît mal les codes d'Hollywood. Une femme dont les intentions qui lui ont été portées ne lui appartenaient pas. Une femme jugée pour ce qu'elle n'était pas, mais pour ce qu'elle cristallisait.

Une injustice qui s'est accompagnée d'une grande solitude et d'une surexploitation des studios qui l'engageaient.

Souvent maltraitée par les hommes, Marilyn voulait être aimée, elle n'a été que désirée, convoitée et utilisée tel un objet.



Un livre très touchant qui s'achève trop vite.
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Confession inachevée

Fernando Sampietro

Marilyn Monroe y yo



Nous, les clochards célestes

du monde à venir

entre Salvador Dali et Karl Marx,

Entre Picasso

et Fidel Castro

avons dit des poèmes de Rimbaud

et de Robert Zimmermann

à une Marilyn de rêve

nue sur la plage de nos trêves.

Marilyn,

et les autres,

celles qui ont été les cartes postales d’Andy Warhol,

celle pour lesquelles nous survivons

dans ce monde chaotique.

Nous avons imaginé un passé qui nous mène à elles,

Nous créerons notre avenir ensemble.

Et le présent….?

Il n’ y a pas de solution parce qu’il n’y a pas de problème.





Nous lirons les deux mille vers de Fernando Sampietro sur une plage déserte du Mexique avec une Marilyn de rencontre en buvant du Champagne jusqu’à en mourir….de petite mort like a Rolling Stone.









J’ai traduit la citation du poème de ce mexicain.

Je ne crois pas que l’on puisse le trouver en français, donc à votre espagnol, ou à votre anglais.























Marilyn



à Fernando Sampietro





Nous, les clochards célestes du monde à venir,

assis entre Marx et Pablo Picasso,

pérorant après Dali et Fidel Castro,

avons dit les poèmes du cantique d’avenir,



à cette Marilyn Monroe de nos rêves,

Marilyn ou toute autre, nue, comme elle

vendue sur les cartes postales comme celle

qui est dévêtue sur la plage de nos trêves.

,

Celle pour laquelle nous survivons à peine

dans ce monde chaotique, qui nous mène

à imaginer un passé, et avec elle



nous, inventons notre avenir ici même

dans le présent, sans aucune solution, dit-elle

car - selon elle - il n’y a pas de problème.

























Mermed
Lien : http://holophernes.over-blog..
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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

un livre incontournable pour tous ceux qui ont su être sensibles à la magie si particulière de Marilyn Monroe, être irradiant et infiniment fragile, beauté très charnelle aux airs de fée perdue dans un monde incapable de la comprendre. Les écrits rassemblés dans ce livre n'étaient pas destinés à la publication. Ce sont des notes, des mots, des pensées griffonnés çà et là, sur des feuilles volantes, dans des carnets. D'une femme à elle-même. Comme un monologue. Ils révèlent un peu l'intériorité de celle dont on connaît surtout l'apparence, ils laissent enfin la parole à celle sur qui on a tant écrit. Les belles photographies choisies pour accompagner ces "fragments" d'être touchent aussi le lecteur, qui termine cet ouvrage encore plus amoureux de Miss Monroe, maintenant et pour toujours.
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Confession inachevée

Loin de la sensuelle icône qui a construit la carrière de Marilyn Monroe, sa plume, aux nuances sincères, trouble et fascine ici par la vulnérabilité de ses mots. Fragile conteuse de sa propre existence, elle met en lumière celle qui est à l'origine du mythe Monroe : Norma Jean. Petite orpheline longtemps abandonnée, en éternelle quête d'amour et d'un regard bienveillant, elle raconte ses débuts, sa recherche de soi, d'un travail pour subvenir à ses maigres besoins et sa quête de légitimité dans une peau trop grande et trop sensuelle pour elle. Un désir d'appartenir à un public qui l'a construite à l'image de ses attentes...

Marilyn Monroe nous étonne une fois de plus ici par la candeur de ses mots, la douceur de son personnage et l'éternelle recherche de tendresse qui a alimenté toute sa vie...

Puisqu'elle n'a jamais cessé d'être la petite Norma Jean, perdue et tremblante dans un monde trop grand pour elle, ce livre devient un brillant hommage à la femme mais également à la petite fille qu'elle était. Un roman touchant et fragile à son image, mystique et candide... magique.
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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

"Fragments", publié en octobre 2010, est une compilation de poèmes, de lettres et de textes intimes rédigés par l'actrice américaine Marilyn Monroe entre 1943 et 1962.



J'ai reçu cet ouvrage en version collector pour Noël et ce à ma demande expresse car j'avais hâte de découvrir une autre facette de cette femme majoritairement cantonnée à son statut de d'actrice-potiche blonde et donc forcément décérébrée selon certains.

J'attendais beaucoup de ce livre et je dois dire que j'ai été un brin déçue par ce que j'y ai trouvé.

Certes, il s'agit d'un beau livre. La version collector offre une jolie reliure rouge ainsi que de superbes photos imprimées sur papier glacé.

La mise en page aérienne permet une lecture fluide et chacun appréciera le souci de l'éditeur de proposer chacun de ces fragments en version bilingue tout en précisant que les traductions ont parfois du faire l'objet d'interprétations clairement indiquées en rouge dans le texte et laissées à la libre appréciation du lecteur.



Bon, cela étant dit, que trouve-t-on au juste dans cet ouvrage?

Là encore, l'éditeur précise qu'il a tenté d'inscrire au mieux les écrits de Marilyn dans le temps en les classant par ordre chronologique.

Le livre s'ouvre sur un texte rédigé à l'âge de 17 ans et évoquant son mariage avec James Dougherty qui lui permit d'échapper à l'orphelinat.

Ce texte contient déjà toutes les prémisses d'une femme que l'on sent déçue par l'amour, un être timide, fragile et profondément insécurisé qui tente de s'accrocher à la vie en essayant d'en saisir le sens et d'y définir son rôle.



Que ce soit dans ses poèmes ou dans ses notes, Marilyn Monroe évoque énormément ses peurs : la crainte de décevoir pour un rôle, de ne pas être intellectuellement à la hauteur de son mari Arthur Miller, de vieillir ou encore de se retrouver dans un asile psychiatrique comme ce fut le cas de sa mère et de sa grand-mère.



Par l'entremise de notes rédigées sur différents supports ( calendrier, papier à entête d'hôtel, carnets à peine entamés, feuillets, page de répertoire) visant à l'automotivation, la jeune femme tentait de canaliser ses peurs. Il n'est d'ailleurs pas rare que celle-ci parle de concentration et de discipline concernant son comportement sur les plateaux comme dans sa vie intime.

Si l'écriture présente un aspect majoritairement chaotique, le lecteur découvre néanmoins une femme d'une extrême lucidité, capable d'une intelligence émotionnelle qui la pousse la plupart du temps à basculer dans un profond désarroi, victime de sa sensibilité à fleur de peau.

J'ai été particulièrement touchée par une lettre rédigée lors de son internement un an avant sa mort et dans laquelle elle évoque la déshumanisation dont sont victimes les patients.



Nous sommes à des années lumière de l'icône qui apparaissait pourtant si sûre d'elle à l'écran !

Cette femme-ci apparaît dépressive, perfectionniste, toujours en retard, pétrie de trac et complexée intellectuellement de sorte que la plupart de ses écrits, loin d'évoquer son rapport au corps, sont avant tout des notes rédigées pour elle-même, des pense-bête visant à s'améliorer sans cesse.



J'en viens à l'objet de ma déception. Le livre est traversé par de nombreuses photos montrant Marilyn en train d'écrire ou en pleine conversation avec de grands écrivains.

Aussi m'attendais-je à trouver dans cet ouvrage des notes de lecture, des réflexions sur ses nombreuses rencontres avec des gens de lettres. Or la jeune femme prenait surtout la plume pour y évoquer ses états d'âme lorsque son moral était en baisse et comme elle le disait elle-même, elle ne lisait plus en période de crise et tentait de trouver avant tout les réponses en elle.

J'ai donc été déçue par cette fausse impression revendicative, cette volonté de réhabilitation intellectuelle que dégageaient les nombreuses photos présentes dans l'ouvrage et qui, à défaut d'illustrer les propos de Marilyn Monroe, ne font que "combler les trous".

Néanmoins, j'ai vraiment apprécié découvrir les petits bouts de vie de cette femme complexe même s'il m'a parfois semblé manquer de quelques clés pour pouvoir tous les comprendre.
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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

On pourrait se dire, "Tiens, encore un livre sur Marilyn!"

- Non! , il s'agit un livre fait des fragments d'écrits DE Marilyn.

Oui, oui, de sa propre main!

Alors, à mes yeux, c'est un vrai trésor.



Qui n'aime pas Marilyn ?

Peu de personnes restent indifférents à ce qu'elle émane.

Les concernant, je me dis que c'est parce qu'ils se limitent à voir l'image de ce que les studios ont voulu qu'elle renvoi : celle de la belle blonde écervelée.



Mais Marilyn, c'est beaucoup plus que ça!

Et vous pourrez facilement vous en rendre compte au travers de ses écrits profonds de réflexions diverses et variées.



Ce livre sera donc pour certains l'occasion de découvrir une dimension inconnue de l'icône Marilyn.

Pour ma part, ce fut l'occasion d'encore mieux la connaitre, et de plus l'aimer, avec ce regret de ne pas avoir eu la chance de la voir jouer des rôles à sa mesure.



Ce recueil reproduit par des photos l'intégralité des sources écrites par Marilyn, ce qui ajoute à l'émotion de "regarder" son écriture, parfois bien ordonnée, le plus souvent anarchique, rayée, raturée comme pour témoigner de l'ébullition de ses idées et de son exigence trouver le mot le plus adapté pour formuler le plus justement tout ce qu'il y avait en elle.



C'était une belle personne, sensible et fort intelligente qui s'est débattue dans un monde d'hommes, qui ne voulaient pas lui laisser la possibilité d'être libre, d'être tout simplement "ELLE".
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Confession inachevée

On connaît tous Marilyn, au moins de nom. On la connaît aussi par ce qu’on dit d’elle, les rumeurs qui courent sur son compte. L’image qu’on s’en fait est façonnée par ces bruits de couloirs. Qu’on ait vu ou non ses films, elle reste une icône.

Fascinée par ce personnage, encore très médiatisé à l’heure actuelle, dont je ne connaissais que peu de choses, il m’a semblé bon de découvrir sa vie par ses propres mots. J’ai toute une collection de biographies sur elle mais n’ai jamais eu l’occasion d’en ouvrir sérieusement une. Quoi de mieux que de commencer avec celle dictée par l’actrice elle-même ?



Le ton est doux, le style très fluide, on se laisse emporter par les souvenirs de Marilyn avec une facilité déconcertante et le plaisir évident de connaître son passé. Elle nous raconte plusieurs épisodes de sa vie à travers des chapitres différents. On apprendra plusieurs bribes de son enfance malheureuse, car ballottée de foyer en foyer à cause d’une mère internée en hôpital psychiatrique et d’un père qu’elle n’a jamais connu. Elle ne s’étend pas énormément sur cette partie, ce qui m’aurait bien plu.

Plus que des émotions, ce sont surtout des fragments de sa vie mis bout à bout qui nous montrent comment cette jeune femme s’est construite.



« Je passais mon temps à rêver tout éveillée, […] de mon père. Lorsque je revenais de l’école pour rentrer à la maison, à pied, sous la pluie, et me sentais déprimée, je me racontais que mon père m’attendait pour me gronder de ne pas avoir mis mes caoutchoucs. Je ne possédais même pas de caoutchoucs. Et je ne pouvais guère prétendre que je rentrais chez moi. C’était un endroit où je travaillais comme servante-enfant, faisais la vaisselle, les courses, la lessive, frottais par terre et me taisais. »



On l’y découvre peu sûre d’elle et renvoyant une image d’elle-même dont elle ne veut pas. Ces années en foyer ont fait de Norma Jean quelqu’un de presque invisible, que personne ne regardait. L’adolescence aidant, la nature la dota d’un corps de femme qui lui valu d’être remarquée par tous les mâles à la ronde et détestée par les femmes. Elle apprécie ces nouvelles attentions mais pas les intentions qui vont avec. C’est à ce moment-là qu’elle commence à devenir Marilyn Monroe mais, elle ne choisira ce pseudonyme que plusieurs années plus tard, en prenant son premier rôle à la 20th Century Fox.



« Les garçons se mirent à me faire la cour comme si j’avais été la seule créature de mon sexe dans tout le secteur. (…) J’aurais bien aimé désirer quelque chose autant qu’eux. Moi, je n’avais envie de rien. Ils auraient aussi bien pu faire la cour à une bûche. »



Durant sa carrière, elle tentera de se défaire de cette image de blonde écervelée dotée d’une sexualité débridée qu’elle ne comprend pas, sans succès. Elle deviendra d’ailleurs le sex-symbol que l’on connaît sans aide de la part de ses producteurs qui la jugeaient trop peu consistante pour devenir une véritable actrice. Quelques apparitions en tant que figurante lui valurent sifflements ravis et enthousiasme de la part du public qui l’éleva, avec l’aide de la presse, au rang de star.



Cette autobiographie, dictée par Marilyn et rédigée par Ben Hecht, débute donc aux premiers souvenirs de la jeune femme jusqu’à son mariage avec Joe DiMaggio en passant par ses déboires de mannequin et ensuite d’actrice avant d’enfin accéder à des premiers rôles et être adulée par son public.

Il manque donc énormément d’évènements à cette autobiographie mais, durant les 240 pages du livre, on fait connaissance avec une femme très torturée qui peine à accomplir ses rêves. Elle est très touchante et toutes ces confessions la rendent beaucoup plus accessible au public.



Petit plus : de très belles photographies de Marilyn sont insérées dans le livre et la préface explique les circonstances dans lesquelles a été prise chaque photo, ce qui est vraiment intéressant. On obtient donc un petit historique qui permet de savoir où ? quand ? et comment ? et qui satisfera amplement la curiosité de certains et ravira d’autres par ces anecdotes.



En bref, c’est un livre que je conseille car il se lit vraiment comme un roman, il est fluide et se dévore en quelques heures en nous donnant des informations sur l’existence de cette femme mythique. La fin se termine sur une note très positive pour la belle : son récent mariage et le véritable début de sa carrière d’actrice. Pour ma part, je vais aller satisfaire plus amplement ma curiosité et filer lire une biographie complète de la demoiselle !


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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

Depuis le temps que j'attendais ce livre, je suis ravis de l'avoir.
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Fragments

"Fragments" est un recueil de pensées et d'écrits de Marylin Monroe. J'ai trouvé l'idée intéressante et en tant que grande fan de la star, cet ouvrage m'a intriguée. Et comme ce n'est pas une biographie ou des mémoires classiques, j'avais hâte de m'y plonger. Je n'ai pas été déçue.



En effet , la couverture pleine de fraîcheur loin des clichés habituels donne le ton. Ici Norma Jeane Baker se livre quasiment sans fards. De plus la lecture est rendue encore plus agréable car la chronologie est respectée nul besoin donc d'être un spécialiste du cinéma et de la carrière et de la vie de l'actrice pour suivre ces fragments. On y découvre des extraits de poèmes exprimant ses émotions.

" Vie - Je suis tes deux directions Demeurant tant bien que mal suspendue vers le bas le plus souvent mais forte comme une toile d'araignée dans le vent- j'existe davantage avec le givre froid et scintillant. Mais mes rayons perlés ont les couleurs que j'ai vues dans un tableau-ah vie lis t'ont trompée. "

Les illustrations sont bien agencées et judicieusement choisies, elles donnent un kaléidoscope des rencontres jalonnant l'existence de Marilyn. Grande admiratrice de la star, j'ai eu la confirmation de ce que je ressentais déjà pour elle .

J'y ai retrouvé sa sincérité, sa fragilité et sa sensibilité. On comprend qu'elle est loin de la ravissante idiote montrée dans les médias de l'époque.



Marilyn Monroe aimait apprendre, lire et voulait devenir une vraie comédienne. Il ressort de ma lecture un sentiment de proximité avec la femme. On plonge tellement dans son intimité que cela en devient très émouvant.



Elle a eu la malchance de faire carrière à un moment où l'on refuse aux jolies femmes d'être intelligentes. Mais à travers ce livre, la blonde sexy disparaît peu à peu en un fondu enchaîné pour laisser place à la comédienne cultivée et désireuse de mener sa destinée artistique. Après avoir lu " Fragments ", vous verrez ses films peut-être différemment en appréciant davantage ses prestations de grande comédienne.

Je t'aime encore plus Norma Jeane Baker…

" Je pense que j'ai toujours été profondément effrayée à l'idée d'être la femme de quelqu'un car j'ai appris de la vie qu'on ne peut aimer l'autre, jamais, vraiment."
Lien : https://delphlabibliovore.bl..
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