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Critiques de Marina Dédéyan (69)
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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

Marina Dédéyan avec son roman : Là où le crépuscule s'unit à l'aube nous entraîne dans l'évocation de l'histoire de sa famille mais avant tout celle d'un pays: La Russie.

On est très vite happé par l'histoire de Julia, son arrière grand mère, d'origine lettone qui vivra la vie fastueuse sous l'époque des tsars jusqu'à leur chute et la Révolution bolchevique.

Son roman débute, un peu comme un conte de fée, Julia est une jeune fille, paysanne, qui échappe de peu à la veulerie de son employeur. A la suite de ça, elle part rejoindre sa sœur à Saint Pétersbourg où là elle rencontre William Brandt, de souche allemande. L'idylle naît entre les deux jeunes gens et une vie radieuse va se dérouler.

Mais l'Histoire rattrape les destins de ce jeune couple, après des rencontres fantastiques, des dîners mondains, des enfants, le conte de fée prend fin.

C'est avec beaucoup d'émotion, de détails très intéressants que Marina Dédéyan a su reconstituer l'histoire des siens notamment pendant ces années terribles qui conduisent à la fin du tsarisme pour déboucher sur la sanglante révolution rouge.

On se laisse allègrement porter au fil des pages, cependant, l'histoire de cette famille ne reflète pas celle du peuple russe, tout d'abord par le mode de vie très bourgeois et leurs origines allemandes et lettone de, sa famille.

Toute sa famille survivra et pourra s'enfuir de Russie, en passant par l'Angleterre, puis Nice et certainement Paris puisque nombre des menbres de sa famille sont enterrés au cimetière russe de Saint-Geneviève des bois.

Je vous en recomande d'ailleurs la visite, avec la tombe très émouvante de Noureev.

Un petit coin de Russie pour tous les âmes perdues.

Marina Dédéyan nous interroge naturellement sur l'exil, le non retour à une partrie. Toujours très émouvant, elle rejoint en ce sens le dernier livre d'Andreï Makine: L'ancien calendrier d'un amour dont je vous recommande aussi la lecture.
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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

Une famille dans la tourmente de 1917



En poursuivant l'exploration de son arbre généalogique Marina Dédéyan nous offre une formidable saga romanesque, mais éclaire aussi la révolution russe, avec son lot de drames. Le tout servi par une plume alerte et richement documentée.



Cette saga familiale commence à la fin du XIXe siècle avec Julia, l'arrière-grand-mère de la narratrice. Ce n'est pourtant pas elle qui est à l'initiative du livre, mais sa mère qui, à la faveur d'un été, a saisi sur un ordinateur le récit laissé par Baba. Grâce à la construction du livre, qui alterne la vie de Julia et la quête de l'auteure, explore les documents d'archives, les photos rassemblées et la généalogie aux branches multiples, on découvre toute la richesse de ce roman, encore rehaussée par le souci de rechercher entre la vérité de certains événements clé et la légende, prompte à travestir ou enjoliver le récit.

Mais revenons à Julia. Au début du livre, elle s'enfuit de l'usine où elle est employée pour éviter la main trop leste de son patron et regagne la maison familiale en banlieue de Riga. Arrivée chez ses parents elle se rend compte qu'elle ne peut demeurer là. Gabriel Berzins, son père, a en effet connu un grave revers de fortune, et est quasiment ruiné. Alors, pour échapper au mariage, même si elle est sans dot, elle choisit de rejoindre sa sœur Evguenia à Saint-Pétersbourg. «Gabriel devait faire confiance à Julia, à l’éducation qu’il lui avait donnée, à son caractère déterminé, aux qualités de son âme. Faire confiance à Julia, en priant Dieu avec ce qu'il lui restait de foi qu’il lui ouvrit un chemin de destinée plus favorable.»

À la même période, à Zurich, William Brandt mène grand train. Le jeune homme passe son temps dans les bras de ses différentes maîtresses lorsqu'il n'est pas à la chasse. Mais pour lui aussi l'heure du choix a sonné. Rester à Zurich, aller à Londres ou s'établir à Saint-Pétersbourg? C'est la capitale russe qu'il va choisir pour y installer et y faire fructifier la banque familiale, l'un des fleurons d'un empire commercial prospère dans toute l'Europe. Ce n'est toutefois pas sans un petit pincement au cœur qu'il quitte la Suisse et sa famille, à commencer par sa cousine Lou Salomé, dont il admire l'indépendance d'esprit et l'émancipation. Comme elle, qui passe de la fréquentation de Friedrich Nietzsche aux bras de Rainer Maria Rilke, il se dit que le mieux est de ne pas se marier. Sauf qu'à Moscou, il n'entend pas s'ennuyer et va s'inviter dans une soirée donnée par une mondaine qui fait office d'entremetteuse de luxe. Julia, prise dans un tourbillon où le luxe et les fanfreluches sont monnaie courante comprend alors que sa sœur n'est pas la modiste qu'elle prétendait être, même si elle ne comprend pas vraiment comment elle nage dans un tel confort.

Son destin va basculer le soir où William croise son regard. Le jeune homme est littéralement fasciné et n'aura de cesse d'essayer de la revoir. Evguéni, qui a compris son manège, met alors Julia en garde contre ces hommes qui passent d'une femme à l'autre, les laissant ensuite seules et déshonorées. Mais l'œil pétillant de sa sœur à l'évocation du banquier ne lui laisse guère de doute sur la suite. Au terme d'une cour assidue, William parviendra à mettre Julia dans son lit et même à entrevoir un mariage, même s'il contrevient à tous les usages.

Marina Dédéyan va alors déployer son talent de romancière pour accompagner le destin de Julia et de William dans un empire qui vacille de jour en jour. Les premières années du XXe siècle sont effervescentes, le monde entier semblant retenir son souffle alors que les artistes annoncent déjà les bouleversements à venir. Le tsar s'accroche à son pouvoir, ne sentant pas l'aspiration de plus en plus forte de son peuple à davantage de liberté, de démocratie. Pire, mal conseillé et influencé par des personnages sulfureux, il va accentuer la répression. En lançant le pays dans la Grande guerre, il fait le pari de ressouder la Russie derrière son souverain. De son quartier général, il ne verra pas la révolution qui embrase la capitale. Il ne verra pas non plus, depuis la maison voisine de la famille Brandt un certain Lénine haranguer la foule. L'Histoire est en marche avec son lot d'horreurs et de hasards, avec cette puissance qui écrase la raison et tue des centaines de milliers de personnes. Alors la seule issue consiste à fuir. Encore faut-il pouvoir bénéficier de circonstances favorables.

En explorant la branche de la famille Brandt de son arbre généalogique, Marina Dédéyan remplit d'émotions et de chair l'une des pages les plus mouvementées de l'Histoire. Elle nous rappelle le chaos et la confusion qui régnaient sur l'Europe toute entière au sortir de la Première Guerre mondiale et souligne aussi combien le formidable brassage de population qui en a résulté a redistribué les cartes de nombreuses familles.




Lien : https://collectiondelivres.w..
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Les vikings de Novgorod

Parlons peu mais parlons clair : c'est plus du roman "mythologique" que de l'historique, hein.

Parce que, contrairement aux chroniques laissées par Alfred le Grand côté Angleterre à la même époque, ici, il n'y a aucune trace écrite à part quelques lignes postérieures de 2 siècles aux événements, autant dire rien...



Donc l'auteur a pondu un roman pseudo-historique qui n'est quasiment que de l'extrapolation. de plus, malgré un effort louable de vocabulaire, et il y a des incohérences et des anachronismes...

Le côté fleur bleue tout du long, m'a été relativement pénible, vu que c'est absolument pas ma tasse de thé.

Exit la profondeur psychologique des personnages.



Et exit un beau style, également... C'est lisible, sans plus...



Bon, ce n'est pas parfait, c'est sûr, ça aurait pu être mieux. Mais ça a le mérite d'exister (la mythologie russe n'est pas la plus exploitée), et de se laisser lire plutôt agréablement, même si je dois avouer avoir lu certains passages (Oumila/Vadim, Vadim/Soroka, Rourik/Frida, gnagnagna, gonflaga...) en diagonale très rapide. Rourik est le personnage le plus travaillé, le plus attachant, aussi, enfin, pour moi, avec Gostomysl, et j'ai bien apprécié Viedma, même si on ne la voit pas assez... L'ensemble se révèle tout de même assez plat...



C'est pas mal, sans plus.

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De tempête et d'espoir : Saint Malo

Il s'agit d'un roman historique qui se passe en 1761.

Anne a perdu ses deux parents et elle est à recherche de son frère Jean qui a disparu aux Indes. Elle ne pense pas qu'il soit mort. Un avenir de nonne lui est promis.

Sa vie est rythmée par les offices, les matines, les vêpres etc... en tout il y a 8 offices par jour. On assiste à des scènes houleuses en pleine mer.

La thématique principale de ce roman est la Bretagne.

Il ravira aussi les amoureux de l'histoire de France.

J'ai appris que St Clément était le patron des marins.

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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

Ce livre m’a attiré l’attention lors de la masse critique littératures de Babelio. Avec sa superbe couverture ainsi que son résumé, le tout m’a donné envie de le lire. Et heureusement j’ai été sélectionné pour ce livre et me voilà maintenant devant mon ordinateur à me dire… comment vais-je faire pour rendre un avis digne du livre ?!



Commençons par l’histoire, dans ce livre on rencontre deux personnages issus de familles différentes et dont rien n’est prédestinés à rencontrer, Julia et William. (Qui sont par ailleurs les arrière-grands-parents de l’auteure)

Voilà un bon début pour faire une belle histoire, et si je vous disais que le tout se déroule dans la bourgeoisie de Saint-Pétersbourg, avec ces ballets, ces soirées mondaines et toute la luxure qu’on peut s’imaginer, il y a de quoi rêver !



Maintenant venons-en à ce que j’en ai pensé, eh bien j’ai beaucoup aimé ce livre. L’auteur nous raconte son histoire à travers sa famille avec un mélange de faits historiques à propos de la Russie.

Moi qui ne suis pourtant pas une fanatique de la Russie, l’auteur a su me faire voyager et a su m’embarquer dans son histoire et avec ces personnages, de tel sorte que je n’avais pas envie de remettre cette lecture à plus tard.



Pour moi c’est donc un très bon livre que j’ai lu et je remercie Babelio de m’avoir permis de lire un si bon livre !

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Les vikings de Novgorod

"Les Vikings de Novgorod", c'est avant tout un roman de divertissement historique comme il en existe tant. La recette est éprouvée : de l'héroïsme, des complots, de la romance — un peu trop, peut-être... La différence notable avec les innombrables productions du même genre tient dans le contexte historique choisi : nous sommes au temps où les Slaves n'étaient qu'une poignée de tribus éparses et la Russie à peine un embryon d'état. Cette période peu connue et peu documentée se prête aux extrapolations romanesques. Ainsi, à partir de quelques lignes tirées d'anciennes chroniques, l'auteur a imaginé le destin de la princesse Oumila de Novgorod, de son père Gostomysl, du Viking Rurik, ainsi que d'Askold et Dir, fondateurs présumés de Kiev... Autant de personnages légendaires dont l'existence, bien que possible, n'a jamais été prouvée.



Alors certes, "Les Vikings de Novgorod", comme la plupart des fictions historiques "grand public", ne prétend pas être de la grande littérature. Le style, strictement utilitaire, est sans grand relief, parfois maladroit. On passera rapidement sur les inévitables approximations historiques et autres anachronismes fâcheux : des voyageurs chinois sur l'île de Gotland ? Des canoës en Europe du Nord ? De "redoutables châteaux forts" chez les premiers Carolingiens ? "Moljnir", le marteau de Thor ? De même, la société slave décrite ressemble trait pour trait à celle des 11ème et 12ème siècles, mais après tout, on connait tellement peu le 9ème siècle russe qu'on peut l'imaginer proche des époques ultérieures. Au chapitre des regrets, on pourra noter le côté assez lisse de cet univers, loin de l'âpreté de cette époque barbare.



Mais ce ne sont finalement là que quelques détails qui ne doivent pas masquer l'essentiel : ce roman mérite d'être lu, ne serait-ce que parce qu'il met en scène des personnages, des lieux, des événements, qui n'avaient jamais eu cet honneur auparavant, au moins en langue française. Cette originalité suffit à susciter l'adhésion et fait des "Vikings de Novgorod" un honorable page turner. Le grand public commence à découvrir l'existence de la Russie médiévale grâce aux manifestations de "l'Année France-Russie 2010", et ce roman entre parfaitement dans le cadre de la découverte de la culture et de l'histoire de ce pays. Quant aux connaisseurs, ils apprécieront l'effort louable de l'auteur, et espèreront que le sujet en inspirera d'autres.
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Les vikings de Novgorod

« Si, à la seule force du bras, ils peuvent remonter le courant des fleuves les plus tumultueux, défier les mauvais esprits abrités dans les remous fatals, affronter les tempêtes de la mer immense et la violence des vagues monstrueuses, alors ce même bras tiendra plus fermement l'épée que celui de quiconque […]. Les Varègues doivent ainsi se glorifier d'être des rus […]. »



Les Varègues peuvent se glorifier d'avoir préludé à la naissance de la Rus' à Novgorod, avant de déplacer la capitale à Kiev et que vienne le règne de l'âge d'or de la Rus' de Kiev - cette principauté médiévale dont l'Ukraine, la Biélorussie et la Russie se revendiquent encore aujourd'hui. Les bribes de documents fondamentaux de l'Histoire, ne sont pas une arme non négligeable que dans des conflits géopolitiques, elles sont, au même titre que les avis divergents des historiens, des précieuses mannes pour des auteurs de romans bien inspirés - C'est du moins ce qu'entend Marina Dédéyan, dans sa version de l'Histoire et de la légende de ceux qui auront fondé la dynastie des Riourikides : Rourik et OuMila, dans son troisième roman d'histoire spéculative : Les Vikings de Novgorod, roman intéressant à défaut d'être captivant.



Les pages de ce roman, dans lequel l'auteur « renoue avec son héritage culturel », se tournent inlassablement, le résultat de l'efficacité de sa plume un rien prosaïque ; plume on ne peut plus poétique cependant que le ton récitatif des sagas légendaires scandinaves, et on ne peut moins envoûtante que celle des bylines. Les complots, ou autres trahisons n'offrent guère de rebondissements, les échauffourées ne sont guère héroïques ou épiques. Les personnages, quelque peu insipides, ne parviennent pas à convaincre tout à fait et laissent cruellement indifférent. Mais l'évocation de cette enchanteresse terre de légendes prévaut. Les Vikings de Novgorod est une curiosité qui éveille un vif intérêt pour cette Russie médiévale, et un agréable roman qui mérite d'être découvert.
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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

Dans le cadre de la masse critique Littérature du mois de janvier, j'ai eu la chance de découvrir le dernier roman de Marina Dédéyan. Je l'avoue, je ne connaissais pas l'autrice avant de découvrir ce roman où, se plongeant dans les souvenirs de sa baba, sa grand-mère, elle va nous raconter sa famille. C'est le résumé qui m'a donné envie de le découvrir.



Dans cette fresque historique, Marina Dédéyan nous raconte l'histoire de ses arrière-grands-parents, Julia et William. En 1895, Julia est la seconde fille d'une famille noble de Lettonie ayant perdu son statut comme sa fortune. « Quand la fortune manque, la meilleure des dots reste le travail », aussi Julia travaille-t-elle dans une fabrique. De son ascension dans la haute société de St Pétersbourg, à sa fuite de Russie suite à la Révolution russe, nous découvrons une vie hors du commun et, en filigrane, l'Histoire de la Russie et la vie de ses privilégiés sur plus de 25 ans.



Pour ce roman, l'autrice a travaillé tant le fond que la forme. Le style est au cordeau, chaque mot a son importance. Les chapitres très courts sont groupés en grandes parties rythmant l'ascension puis la chute de la famille Brandt. En début ou en fin de parties, des chapitres en italique écrit à la première personne nous ramènent à notre époque, aux recherches et aux découvertes marquantes de l'autrice, dans le cadre de la rédaction de son livre.



Pendant plus de 550 pages, nous naviguons aux côtés de Julia et William, deux personnages paraissant incomplets l'un sans l'autre, et terriblement attachants. Le récit couvrant 25 années de leur vie, ils croisent une multitude de personnages, membres de la famille, membres de la bonne société… entre les noms russes et les surnoms employés, il ne faut pas manquer de concentration, mais un arbre généalogique, à la fin du roman, nous aide beaucoup à comprendre les liens de cette grande famille. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé découvrir tous les liens de cette famille avec des personnages ayant marqué l'histoire (de l'art principalement, mais pas que). Ces mentions me rappelaient régulièrement que, oui, je ne lisais pas une énième saga sur fond historique, mais une histoire réelle au sein de la grande Histoire. Et quelle histoire !



Seul petit bémol, j'aurais beaucoup aimé, à la fin du livre, pouvoir découvrir quelques photos des membres de cette famille si exceptionnelle. Mais je vois dans la critique précédent la mienne qu'il est possible d'en découvrir sur le site de l'autrice, ce que je vais de ce pas aller faire !

En attendant, je remercie vraiment babélio et les éditions Robert Laffont pour cette magnifique découverte, que je conseille à tous les lecteurs amateurs de récits historiques !
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De tempête et d'espoir, tome 2 : Pondichéry

Suite des aventures d'Anne de Montfort, qui n'hésite pas à braver l'océan et à traverser l'Inde à la recherche de son frère. L'histoire est assez linéaire, Anne voyageant sans cesse au gré des rumeurs sur la présence de son frère. Elle trouve toujours miraculeusement des âmes charitables pour l'aimer et semble plutôt balloter par les événements que maîtresse de son destin.

Comme au premier tome, l'histoire n'est qu'un prétexte à une description documentée et historique de l'Inde du XVIIIème sciècle. Mais j'ai moins accroché car il est difficile de s'y retrouver dans ce monde inconnu même si cela donne une idée de la complexité et la diversité de ce pays continent.

Un peu long mais cela se laisse lire même si la fin est un peu attendue et pas très réaliste.
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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

Un peu déçu par cette histoire familiale qui nous emmène à Saint Pétersbourg, du début du siècle jusqu'à la révolution russe.

Le récit a été longuement travaillé et l'on sent combien cette histoire compte pour Marina Dédéyan. L'histoire de la fin du tsarisme est bien expliquée et pleine d'intérêt. Hélas, des notes régulières viennent interrompre le fil de la narration pour permettre à l'auteur, qui n'a pas réussi à se placer dans le récit, de nous faire part de ses sentiments et émotions. Cela donne une tonalité très narcissique à l'ensemble, sans apporter grand chose. Marina Dédéyan insiste aussi sur les nombreuses personnalités croisées par ses ancêtres, mais leur portrait n'est qu'ébauché rapidement. Le lecteur finit par se lasser d'une énumération de personnages qui n'apportent pas grand chose au roman sinon leur célébrité.

Pour ma part, c'est donc un rendez vous manqué avec ce roman qui avait pourtant tout pour me séduire dans son principe.
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Moi, Constance, princesse d'Antioche

Voici un roman historique qui m'a plongé dans un univers que je ne connaissais pas. Je n'avais vraiment aucune maîtrise des royaumes du moyen-orient à l'époque de Louis VII et Aliénor d'Aquitaine!

Nous sommes dans les années 1100 et après, et nous suivons la princesse héritière de la principauté d'Antioche. Heureusement, le livre a la bonne idée de nous présenter une carte de la région. Pour moi c'était indispensable pour comprendre les différents conflits de la région. Mais entre les différents princes, les chevaliers, les cousins, les conseillers... Il m'a été souvent difficile de me rappeler qui était qui et de quel côté il était. Nous sommes vraiment dans ce Moyen-Age où les allégeances comptent et tout est morcelé en petits royaumes.

Nous vivons donc avec Constance, petite princesse qui deviendra grande. J'ai eu beaucoup de mal aussi à comprendre les enjeux politiques du fait que Constance n'est pas au courant de tout ou ne comprend pas tout du fait de sa jeunesse. Sa vie est tournée autour de ses époux et de ses enfants, et à notre époque il est très difficile d'imaginer une femme si peu impliquée dans les affaires de l'état. (mais c'était peut-être aussi son éducation qui a voulu cela, parce que à la même époque on peut dire qu'Aliénor d'Aquitaine n'est pas vraiment restée dans l'ombre...)



Roman donc intéressant pour son contexte, néanmoins j'ai ressenti peu d'empathie pour les personnages et je suis restée un peu spectatrice des conflits.



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Moi, Constance, princesse d'Antioche

La 1re croisade s’est achevée. Les seigneurs Francs ont pris possession des terres allant de Jérusalem à Antioche. Bohémond de Tarente, père de Constance, s’empare de la ville d’Antioche et se proclame Prince de la Cité.

Les seigneurs Chrétiens du Nord règnent sur des villes mais les conflits sont permanents avec les Ottomans, les Arabes, les Arméniens et même entre Chrétiens selon qu’ils soient du Nord ou d’Orient.

Bohémond est tué et Constance alors âgée de 9 ans devient Princesse d’Antioche.

Elle est mariée à Raimond de Poitiers, envoyé en orient pour calmer ses « ardeurs » envers sa nièce, Aliénor d’Aquitaine, futur reine de France.

Par ces épousailles, il devient, le nouveau Prince d’Antioche, protecteur et défenseur de la cité et de son épouse.

Il a 25 ans de plus qu’elle, mais est rude au combat, extravagant, il défendra la Cité.

C’est par la voix de Constance que nous découvrons la vie de ce petit monde de Chrétiens du Nord, arrivés là à l’occasion de la 1re Croisade mais entourés de toute part d’ennemis.

Une très belle lecture, une histoire de vie mais bien proche de l’Histoire….à mon humble avis.

Je vous conseille ce livre.

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Les vikings de Novgorod

Quand ce titre est tombé sous mes yeux, il a rejoint immédiatement ma PAL... où il est resté deux ans malgré ma grande envie de découvrir l'histoire de ces vikings installés en Russie, donnant ainsi naissance à la prestigieuse dynastie riourikide (dont fut issue Anne de Kiev, reine des Francs de 1051 à 1060). Je ne connaissais pas du tout l'histoire des origines de Novgorod ni de ses princes régnants, les Vikings m'étant plus connus pour leurs raids en Francie ou en Angleterre. J'étais donc très curieuse de découvrir tout un pan de cette expansion qui me semblait du coup très exotique.



Et j'ai été totalement emportée par le premier tiers du roman : les descriptions sur les mœurs et l'organisation des Vikings sont absolument captivantes. Par contre, à partir du moment où Rourik et ses hommes arrivent en Russie, j'ai senti mon intérêt et mon enthousiasme décroître peu à peu, malgré quelques morceaux de bravoure assez épiques. Mais l'histoire d'amour qui se noue entre Rourik et la fille du prince de Novgorod, Oulima a plombé l'intrigue par l'ennui qu'elle a suscité chez moi et par son traitement un peu trop artificiel. Je n'ai pas été convaincue par la progression trop rapide des sentiments entre Rourik et Oulima qui est censée haïr le Varègue mais succombe bien vite à ses charmes. Mes reproches ne se limitent pas seulement à la romance mais touchent également le déroulement des événements, et pour les mêmes raisons : par exemple, les soupçons pesant sur les traîtres sont affichés un peu trop facilement, en dehors de toute preuve. Ces facilités narratives continuent avec l'aide que reçoit Oulima et qui est le fruit d'une trahison sans que cette intrigue ne soit approfondie, lui ôtant toute crédibilité. De même, l'élément fantastique est introduit un peu trop abruptement. Bref, j'ai trouvé que le récit et les personnages manquaient de profondeur, l'auteure ne prenant pas assez le temps de développer les intrigues.



Et c'est vraiment dommage car certaines descriptions étaient très poétiques et évocatrices, vivantes et visuelles, nous donnant l'impression d'assister à la danse sauvage d'Oumila ou de sentir les odeurs de la forêt. Mais, le manque de développement psychologique des personnages fait que l'on se s'attache pas à eux ni que l'on se sente touchée par la mort qui en frappe certains. Certains autres passages essentiels sont trop survolés et peinent ainsi à nous convaincre.
Lien : http://parthenia01.eklablog...
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De tempête et d'espoir, tome 2 : Pondichéry

Le 2°tome de l'histoire de cette bretonne de Saint-Malo, qui part à la recherche de son frère à Pondichéry. Un bon roman qui se laisse lire, avec lequel on voyage, surtout à cette époque 1763. Le voyage nous emmène dans l'Inde, et les chapitres défilent, on ne s"ennuie pas. A lire
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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

Là où le crépuscule s’unit à l’aube est une sorte de roman biographique dans lequel l’auteur, en souvenir de sa grand-mère, sa « baba », retrace la vie de ses aïeux russes de la fin du XIXème siècle à la révolution qui a à jamais changé la face de ce vaste pays.



Merci beaucoup à Babelio et aux éditions Robert Laffont pour l’envoi de ce livre. Je m’intéresse actuellement de très près à la Russie du siècle passé, et j’ai adoré parcourir la ville de Pierre au fil des pages de cet ouvrage. Le dépaysement est total, j’ai vraiment eu l’impression de me retrouver sur les rives de la Neva.



J’ai aussi apprécié la plume de l’auteur, très élégante, sans être lourde ou pompeuse. Je n’en dirais cependant pas autant du récit en lui-même, qui tient un peu trop du panégyrique à mon goût. Je comprends que Marina Dédéyan soit fière de tous ces grands noms que ses ancêtres ont côtoyés, et auxquels elle est pour certains apparentée, et je ne pense pas qu’elle ait cherché à s’en vanter, mais une très grande partie du roman, sans parler de ses interventions personnelles, se focalise là-dessus.



Et les fréquentes descriptions de réceptions, de mondanités, de ballets, d’objets d’arts, de demeures plus somptueuses les unes que les autres… accentuent ce sentiment. J’ai trouvé qu’il se dégageait des deux premiers tiers de ce livre une certaine vanité, à laquelle j’avais, pour être franche, hâte de voir la révolution mettre un terme.



Je crois néanmoins que mon principal problème, ç’a été Julia. Je n’ai pas pu la supporter. Plus exactement, je l’ai prise en grippe à l’instant où elle en a fait de même avec sa fille aînée, à qui elle a gardé rancune d’une « erreur » dont elle n’était certainement pas la cause, mais uniquement la conséquence. Et le fait que, par la suite, on voie davantage Julia s’occuper de ses poules que de ses autres enfants, qui ne sont quasiment évoqués qu’à leur naissance, ou pour indiquer qu’ils se trouvent avec une nurse, ne m’a pas donné une meilleure opinion d’elle.



Pour toutes ces raisons, j’ai largement préféré la tournure prise par le récit à partir de la chute du tsar et de l’ascension des bolcheviks. Moins de faste, plus d’interactions entre Julia et ses enfants… Je regrette que l’auteur ait choisi de s’attarder aussi longuement et en détail sur des éléments qui permettent certes de souligner la grandeur passée de la Russie à l’échelle de l’Histoire, mais qui sont superficiels au regard de l’histoire avec un h minuscule, et qui m’ont donné cette impression que Julia s’intéressait plus aux danseurs et autres artistes en vogue qu’à sa propre famille.



Peut-être y a-t-il simplement beaucoup trop de « personnages », si j’ose les appeler ainsi, puisqu’il s’agit d’individus ayant réellement existé. Je parle des enfants de Julia car c’est ce qui m’a le plus marquée, mais il n’y a pas qu’eux qui souffrent de cette mise en retrait. Ses parents, sa sœur, les membres plus ou moins éloignés de la famille de William… se volatilisent parfois pendant des dizaines et des dizaines de pages, pour réapparaître sous la forme d’une mention rapide, puis retomber dans l’oubli pendant d’autres dizaines de pages.



Au final, je ne sais pas trop quoi penser de ce livre. Il est vraiment bien écrit, et témoigne d’un travail de reconstitution admirable, mais pèche selon moi en s’appesantissant sur la vie luxueuse, raffinée et heureuse menée dans un premier temps par les Brandt, au point d’en devenir redondant, et surtout au détriment d’autres éléments relégués à l’arrière-plan.



Et comme j’ai autant apprécié de découvrir cette Russie d’antan que j’ai détesté Julia, je dirais que je suis plutôt partagée, mais c’est vraiment un avis très subjectif, qui n’enlève rien aux qualités intrinsèques de ce roman. Je vous invite à le lire et à vous faire votre propre idée, surtout si vous êtes tentés par un voyage dans le Saint-Pétersbourg de Nicolas II.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Tant que se dresseront les pierres

Une claque, une énorme claque!



J'ai commencé le roman un peu à reculons lorsque les premiers personnages entrent en joute verbale, refroidie par la teneur politico-vindicative des dialogues... Mais tout à la fois fascinée par la teneur historique du texte.



J'ai donc continué et je ne le regrette pas, car au fil des pages, l'auteure développe tout un art pour mêler Histoire et histoire! Sous couvert de suivre la vie d'une famille noble de Bretagne, les Kermor, ainsi que les désaccords des trois jeunes frères - l'un autonomiste, l'autre pro Bretagne française mais libre de sa culture et le dernier neutre sur le devenir mais amoureux de sa terre - Marina Dédéyan dresse une fresque historique relatant l'occupation allemande de la Bretagne au cours de la seconde guerre mondiale. Elle change de protagoniste au fil des chapitres, donnant ainsi la paroles à tous, du breton pure souche à l'occupant allemand, ce qui retire au livre le côté revendicateur-propagande que j'avais craint lors des premiers chapitres.



Au contraire, donnant la parole à tous elle permet de montrer les différents points de vue et de faire toucher du doigt le fait que rien ni personne n'est tout noir ou tout blanc. Ainsi ses "héros" et ses "méchants" nous prouvent à chaque page que l'enfer est pavé de bonnes intentions et que les rêves aussi purs soient-ils au départ peuvent conduire aux pires crimes...



Les dialogues entre les différents protagonistes permettent à l'auteure de glisser des faits historiques et politiques qui sont très instructifs, parfois tendant presque à ressembler à un livre de cours, mais qu'elle réussi cependant à adoucir en les mêlant à des faits plus légers, de la vie de tous les jours.



Car derrière cette fresque historique magnifique, se cache une fresque familiale et surtout une histoire d'amour (fraternel, filiale, amoureuse, culturelle) qui émeut aux larmes par moment, fait gonfler le coeur... J'ai été tenue en haleine jusqu'au bout, même pendant le prologue et j'ai plus d'une fois sorti les kleenex...



Je ne me remet d'ailleurs pas de la fin, qui continue à me hanter et à laquelle je repense régulièrement... J'ai rarement été aussi retournée et émue par une intrigue amoureuse, rarement été aussi happée par un "livre "

d'histoire"!
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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

Tout commence en 1895, ou Julia, jeune fille de la noblesse et arrière- grand- mère de Marina Dédéyan se voit contrainte de travailler dans une fabrique suite au revers de fortune qui s'abat sur sa famille. Mais les injustices sont criantes et une action de son patron containdra Julia à quitter son emploi pour rejoindre sa soeur aînée à Saint Petersbourg. Là elle rencontrera William Brandt, jeune dandy suisse qui lui l'autorise à apercevoir un avenir plein de promesses dans le tourbillon des bals et des bruissements de soie. Mais rien ne dure, et le reste appartient à l'Histoire et aux histoires.

Ces histoires, le lecteur les découvre au travers des destins d'une multitude de personnages (réels) qui ont pour la plupart marqué l'histoire de leur temps.

Le style est extrêmement fluide et bien rythmé, et les interventions de l'autrice renforcent le côté intime et touchant de son témoignage . Je conseille donc sans reserve ce roman aux amateurs de sagas familiales, et aux romans familiaux : toutes ces histoires plus ou moins vraies, plus ou moins historiquement sourcées, qu'on se transmet de génération en génération.

Enfin je remercie babelio et les éditions Robert Laffont pour ce roman que j'ai eu grand plaisir à découvrir.
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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

Un énorme coup de cœur pour moi ! On fait connaissance de Julia, fille d’une famille noble de Riga qui perd son statut et sa fortune… C’est pour cela qu’elle va devoir travailler dans une fabrique, mais des « incidents » avec le patronne l’obligent à partir à St Petersbourg, où réside sa sœur aînée.

💞 Sous une fresque historique très bien détaillée, on découvre l’histoire de Julia, ainsi que l’Histoire d’un pays en ébullition, avec la Révolution Russe. C’est un roman qui m’a paru assez court, malgré toutes ces pages… je me suis attachée énormément aux personnages, à Julia, mais aussi à William, son futur mari.



𝐃𝐞𝐮𝐱 𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝é𝐜𝐨𝐮𝐯𝐫𝐢𝐫 𝐜𝐞 𝐫𝐨𝐦𝐚𝐧 :

• Avec un style assez particulier, mélangeant le récit intime et le roman historique, l’auteure nous plonge dans une Russie troublée par les circonstances et nous permet de découvrir, à travers les parties bien rythmées, l’ascension et les chutes de la famille Brandt. La qualité de la narration est précise, avec des phrases et une construction générale de grande qualité !

• Certes, l’histoire politique est très présente et peut-être le vocabulaire un peu compliqué si on n’est pas familiarisé avec le russe, mais cela ne m’a pas dérangé plus que ça. C’est tellement bien détaillée que j’ai adoré (re)découvrir l’Histoire du peuple slave. De plus, le décor et les descriptions sont magnifiques, je pouvais sentir le bal des ballerines de l’opéra et même, la tension d’une révolution imminente.



Un roman époustouflant d’une histoire vibrante et touchante !
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Les vikings de Novgorod

Une belle lecture et une belle découverte de la société slave du IXème siècle. L'exercice était risqué, tant les sources au sujet de Rourik, fondateur de la dynastie de Russie, sont rares et imprécises. Aussi, Marina Dédéyan, pour évoquer ses lointains ancêtres a misé sur une histoire très romancée, et s'accorde beaucoup de libertés quant à la véracité des faits. Le résultat est concluant. J'ai appris plein de choses sur le folklore slave et ai beaucoup apprécié les notes mystiques insérées tout au long du récit, que ce soit avec la sorcière de la forêt, ou encore avec les esprits des lieux (Domovoï, Vodianoï..). J'ai été happée par l'intrigue politique entre les Vikings et les Slaves. Si l'enjeu central reste Oumila, l'héritière que tout le monde s'arrache, l'autrice tisse une trame complexe autour des enjeux de pouvoir. Elle jongle habilement entre trahisons, et réelle amitié fraternelle. D'ailleurs, l'amitié entre Ibn Sabbah et Rourik, rappelle énormément celle entre Ibn Fadlan et Buliwyf dans Les mangeurs de mort ou dans le Le 13ème guerrier, qui est son adaptation. J'ai adoré ce film, et le livre est sympa. Je pense que Marina Dédéyan s'est certainement inspirée des deux héros de Crichton pour son propre livre. Elle brosse des portraits de vikings plutôt tendres et sensibles, assez éloignés des grosses brutes avec leur hâche. Bien sûr, leur sens de l'honneur prime avant tout et certaines pratiques (comme le bloog eagle évoqué ici) sont sanglantes. Mais toutes les civilisations ont leur part d'inhumanité. Même si j'ai conscience que les Vikings étaient loin d'être des tendres, leur mythologie, leurs croyances et leurs découvertes me fascinent.

Il est vrai qu'en ce moment, que ce soit par le biais des séries (Vikings, The last kingdom) ou par le biais des évènements (fêtes et marchés vikings/médiévaux), les gens s'intéressent de plus en plus à cette civilisation. Pourtant, les ouvrages de divertissement qui traitent du sujet sont encore assez rares. Jusque là, je n'avais que deux références en tête, Les mangeurs de mort, et Le viking qui voulait épouser la fille de soie. Deux livres très différents, mais tout aussi intéressants. Je peux désormais rajouter Les vikings de Novgorod avec lesquels j'ai voyagé avec grand plaisir.



Les vikings de Novgorod, outre ses allures de roman d'amour et d'aventure, peut aussi être perçu comme un conte alliant plusieurs influences.

J'ai beaucoup aimé la plume de Marina Dédéyan, littéraire, sans être trop complexe, la lecture en est très agréable. J'ai envie de découvrir ses autres romans historiques, La princesse d'Antioche et l'Aigle de Constantinople me rendent particulièrement curieuse.

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Là où le crépuscule s'unit à l'aube

~Tourbillon romanesque~



Quand Julia rencontre William Brandt c'est le coup de foudre. Sa destinée en sera bouleversée à jamais.



Elle, jeune fille désœuvrée et dépourvue de toute richesse est emportée grâce à l'amour de William, séduisant banquier, dans les fastes de Saint-Pétersbourg. De réceptions en opéras, ils côtoient les figures les plus importantes de cette Russie des Tsars qui s'effrite chaque jour de plus en plus, Fabergé, Mariinski...



En effet, nous sommes à l'aube d'une nouvelle ère. La Russie des Tsars qui jette ses derniers feux. C'est tout un monde qui s'écroule pour laisser place à la tourmente révolutionnaire.



Julia & William sont les arrières grands-parents de l'auteure. Cette dernière nous partage ses réflexions et recherches faites pour nous faire revivre l'épopée fantastique de ses prédécesseurs.



Cette histoire familiale permet à l'auteure de faire des rapprochements et des ponts avec différents moments de sa vie. C'est un récit intime tout en étant historique car les personnages sont vrais.



C'est un roman prenant tout en étant historique impossible à lâcher car prise dans le grand tourbillon de l'histoire. Merci à l'auteure pour ce partage inestimable qui fait revivre les membres de sa famille.



C'est mon premier livre de Marina Dédéyan et certainement pas le dernier.
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