Ainsi les graveurs d’avant-garde du derniers tiers du XIXèle siècle se sont ils abondamment nourris des estampes japonaises ; leurs emprunts thématiques, stylistiques ou techniques, comme la généralisation du procédé d’impression des couleurs grace à un ensemble de matrices au détriment de la tradition occidentale de coloriage des épreuves, se manifeste plus ou moins directement. Si cette influence irradie encore l’Art nouveau et la création des premières décennies du XXème siècle, c’est toutefois de manière moins consciente, signe que l’art occidental a désormais fait siennes les images du monde flottant.