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4/5 (sur 2 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Barcelone , le 30/05/1973
Biographie :

Marina Garcés Mascareñas est une philosophe et essayiste espagnole. Professeur de philosophie à l'université de Saragosse. Elle est l'autrice d'une dizaine d'ouvrages parus en Espagne depuis 2002.

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Dans le champ de l'opinion, qui domine aujourd'hui à chaque instant le sens commun de l'ensemble de la population au moyen des médias, on observe cette même standardisation du pensable, menée à son paroxysme. Les opinions défilent les unes après les autres, avec plus ou moins de mise en scène conflictuelle selon les audiences, mais avec un présupposé de fond identique : le fait d'avoir une opinion nous dispense de faire un pas supplémentaire pour la mettre en question. Toutes les opinions se valent, pour cette simple raison : ce sont des opinions. Comme telles, elles sont standardisées, et perdent toute leur force d'interpellation et de questionnement. Elles sont exprimées l'une après l'autre, mais toute possibilité d'une réelle communication entre elles disparaît.
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Ce qu'exigent les Lumières radicales, c'est de pouvoir exercer la liberté de soumettre à l'examen tout savoir et toute science quels qu'ils soient, d'où qu'ils viennent, sans s'appuyer sur des présupposés et des arguments d'autorité. (...) La critique n'est pas un jugement surplombant, bien au contraire. C'est l'attention nécessaire exigée par la raison qui se sait finie et précaire, et qui assume cette condition.
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Dans la condition posthume, le rapport à la mort traverse le temps dans ses trois dimensions vécues et le soumet ainsi à l’expérience de la catastrophe. Nous sommes posthumes, car d'une certaine façon, l'irréversibilité de la mort de notre civilisation appartient à une expérience du déjà passé. Walter Benjamin songeait à une révolution qui réhabiliterait tout à la fois les promesses inaccomplies de l'avenir et des victimes du passé. La révolution, pensée à partir du schéma théologique du salut, remonterait les pendules à un temps premier. La condition posthume est l'inversion de cette révolution : une mort incessante, une condamnation qui n'arrivera pas à la fin des temps, mais qui devient une temporalité. C'est la catastrophe du temps.
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Face à la servitude culturelle, la critique radicale et son combat contre la crédulité et ses formes d'oppression deviennent une critique de la culture. Celle-ci est alors démasquée en tant que système de sujétion politique.
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