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1. « Si, de nos jours, ce guide [qui connaît la substance et en régule la consommation] n'existe plus, c'est parce que nous ne recherchons pas le bénéfice de l'expérience mais seulement celui de la sensation.
Ainsi, le but ultime de ce que nous appelons l'"usage privé des drogues" est d'"être bien", quels que soient l'objectif de la consommation et les drogues utilisées. Les drogues sont dans nos sociétés une fin en soi, alors qu'elles étaient et qu'elles sont encore parfois pour d'autres peuples un simple moyen, un médium. L'usage occasionnel sert un bine-être que le produit aide à atteindre. Le dépendant ne peut, quant à lui, être tout simplement normal sans produit. Entre les deux, le consommateur régulier ne pourra plus être comme il le décide, dans telle ou telle situation, sans produit. Ainsi, nous ne cherchons plus dans notre vie moderne à faire évoluer notre conscience ou notre situation ; nous cherchons – et nous acceptons, maigre pitance – à ce que cette amélioration s'accomplisse, même brièvement, par le produit. Sans en mesurer les conséquences, neurologiques en particulier. » (p. 18)
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3. « La question n'est pas celle de la croyance, mais celle de la manière de rendre les choses opérationnelles. […] Le concept appartient à un mot créé par une langue. Lorsque l'on élabore les concepts, on crée, en même temps, leurs conditions opératoires. Je ne sais pas si les dieux existent en dehors de leur conception, de la même façon que le chlorhydrate. Cela n'existe pas, c'est un concept. Il est existant à partir du moment où on le rend opératoire. Lorsqu'on dit que le tabac est un être exigeant, jaloux, c'est toute une manière, qui n'est pas seulement métaphorique, de gérer la relation à la substance. Tandis que nous n'avons qu'un mot, l'addiction, auquel on ajoute les termes de physique, de psychologique. Qu'est-ce que le réel ? Nos langages fabriquent des concepts. Les dieux, on peut les comparer à la langue. Finalement, la langue, on la parle et on est parlé par elle. Les dieux, on les fabrique, mais ils nous façonnent en retour. » (p. 43)
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2. « Quand l'ayahuasca a été breveté aux États-Unis par Loren Miller (de l'International Plant Medecine Corporation, brevet déposé au Bureau des marques et des brevets, en 1998), des chamanes colombiens ont engagé des avocats et ont intenté un procès contre Miller pour refuser que l'ayahuasca soit breveté. Ils ont gagné. Je possède un film de leur arrivée aux États-Unis. L'un des leaders de ce mouvement de chamanes parle aux caméras et dit une chose extraordinaire : "La première plante que vous avez volée aux chamanes, c'est le tabac. Et voyez où vous en êtes avec le tabac. La deuxième plante que vous avez volée aux chamanes, c'est la coca, regardez dans quel état sont vos enfants. Si vous nous prenez l'ayahuasca, vous allez devenir fous. Cela ne sert à rien, si vous prenez les plantes sans connaître leur usage." » (p. 35)
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