L'inexpérience érotique des époux fit que la consommation du mariage fut très lente, un véritable feuilleton où, entre les velléités et les fiascos par précocité, manque de précision dans le tir et fausse route, les chapitres se succédaient, le suspense allait croissant, et l'hymen têtu n’était toujours pas perforé. Paradoxalement, s’agissant d'un couple si vertueux, doña Zoila perdit d'abord sa virginité (non par vice mais par hasard stupide et manque d’entraînement des nouveaux mariés) de façon hétérodoxe, c’est-à-dire sodomique.
Hormis cette abomination fortuite, la vie du couple avait été fort correcte.