La vie n’est pas un songe, ni l’art d’ailleurs ; l’existence, la création, la lutte pour la subsistance sont autant de réalités blessantes qui écorchent les genoux et les mains.
Arrivée chez Masterkrep par hasard, innocemment, quoique non sans folie, me voici animée par la colère. Au départ, il y a eu le désir d’un travail rémunéré pour ce qu’il est, en contraste avec le métier d’artiste, dont la validation par la valeur est incertaine.
En effet, un livre vendu rapporte à son auteur, moins que le prix de revient d’une crêpe au sucre.
L’art est-il par essence engagé ?