Supprimez, pendant au moins un an, la totalité des produits laitiers animaux.
Le repos n'est pas du temps de perdu.
Se reposer, c'est se donner du temps de penser...

" Bien que nous soyons conscients depuis quelques années que l'humanité vit une transition, nous avons été surpris par la forme et la brutalité de ce confinement. Nous savons que la crise sanitaire n'est qu'un aspect d'une mutation plus profonde qui touche la dimension économique, financière, culturelle, écologique et spirituelle. Nous ne pourrons voir l'avenir que dans un regard holistique. Sortirons-nous du confinement la peur au ventre (peur du virus, peur de l'autre, peur de l'inconnu) ? Ou au contraire dans l'espérance d'un possible changement qui s'imposait à tous ? Je voudrais partager ici, non pas des solutions, non pas des leçons, mais une invitation à prendre de la hauteur, à faire preuve de discernement, à s'informer, à prendre des initiatives, à faire confiance, à établir des liens. Souvent du reste, inspiré des sagesses anciennes. Alors, j'ai invité des auteurs à livrer leur analyse et à répondre à deux questions : Quelle est la nature profonde de cette crise, que représente-t-elle pour vous ? Qu'aurons-nous appris de ce confinement ? "
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Commentaires récents
Commentaire ajouté par dono0 il y a un mois
Bas les masques! ce que le confinement nous a appris. de Marion Kaplan
En train de lire
Livre collectif sous la direction d'Arnaud Riou.
Prendre du repos, c’est aussi changer d’activité… Plusieurs fois par jour, vous pouvez pratiquer cette respiration alternée par les deux narines, conseillée par le pranayama, une pratique qui fait le lien entre les disciplines physiques et mentales du yoga. Elle permet de stabiliser votre respiration pour stabiliser votre mental. Fermez la narine droite avec le pouce et expirez complètement par la narine gauche en comptant 8 secondes, puis inspirez par la narine gauche en comptant 4 secondes, la narine droite fermée. Retenez votre souffle en comptant une quinzaine de secondes et en fermant les deux narines. Puis expirez par la narine droite en comptant 8 secondes et en maintenant la narine gauche fermée avec l’index. Ensuite inspirez par la narine droite en comptant 4 secondes, la narine gauche fermée. Retenez votre souffle une quinzaine de secondes en fermant les deux narines. Et reprenez le cycle complet, cinq fois au moins
Comme tous ces aliments industriels sont transformés, ils sont plus fragiles.
On les travaille donc pour qu'ils aient l'air appétissant et se conservent longtemps. On les bourre de sucre et de sel qui sont de bons conservateurs,
de gras qui leur donne de la texture, d'arômes et de colorants artificiels qui
remplacent les couleurs et le goût naturels perdus durant leur transformation, ainsi que de vitamines et de minéraux de synthèse qui se substituent à ceux détruits par la cuisson et qui donnent, en même temps, bonne conscience aux industriels de l'alimentaire, tout en rassurant les consommateurs

Les terres se meurent
Les méthodes agricoles qui ont cours en France (et ailleurs) depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ont considérablement appauvri l’activité biologique, physique et chimique des sols, entraînant une baisse de qualité de notre alimentation. Autant l’eau et l’air sont protégés par un cadre européen strict, autant les sols sont peu étudiés. Pourtant, ils subissent une érosion et une désertification de plus en plus importantes depuis un siècle. C’est ainsi que, contrairement à ce que l’on croit, « la production française annuelle de céréales décroît régulièrement depuis les années 1980 » (384 kg en 1984 contre 300 kg en 2010). D’ailleurs, tous les rendements agricoles baissent. C’est le résultat de l’usage des pesticides qui portent atteinte à l’activité des sols, en provoquant la disparition de l’humus (et des précieux micro-organismes qu’il contient), ainsi que son acidification et son érosion. Cet usage diminue aussi la concentration en oligo-éléments (le calcium, le magnésium et le fer) dans les sols et leurs cultures. Il faut y ajouter la spécialisation : « le blé en Beauce, le porc en Bretagne, les forêts dans les Landes, etc. qui les appauvrit également ». Notre alimentation devient ainsi moins nutritive et moins variée. Aujourd’hui, l’agriculture intensive n’est ni plus ni moins que « de la gestion de pathologies végétales » : les variétés à haut rendement sont devenues fragiles et nécessitent en permanence des batteries d’engrais, d’insecticides et de pesticides dont les sols souffrent. Quant à vous, vous ne mangez que des plantes malades.
Aujourd’hui, manger sans faim me paraîtrait comme une véritable punition. Tant de personnes mangent par habitude, par émotion, par compulsion, mais si peu par vraie faim ! C’est souvent une manière de compenser un manque ou un vide affectif.
Les seuls aliments sans faille sont ceux à l’état naturel : légumes, fruits frais (attention aux fruits secs car certains, comme les figues, peuvent être farinés), viandes et poissons naturels, céréales permises : riz, quinoa, millet, sarrasin, maïs, amarante, manioc.
Inutile de dire que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même ! Confectionner ses propres plats est la meilleure des solutions.
Voltaire écrivait dans son célèbre Candide "Il faut cultiver notre jardin". Imaginons notre microbiote comme un jardin où nous pourrions semer les graines des fleurs, des plantes et des arbres de notre choix, y apportant les bons engrais pour leur développement. Alors, nous verrions sortir de terre le plus beau des jardins, pour notre plus grand bonheur ... et une meilleure santé !

Focus sur les produits sans gluten industriels
Depuis quelques années, avec la vogue du régime sans gluten, ces produits fleurissent dans tous les rayons des supermarchés et de la grande distribution. Plus chers que leurs équivalents avec gluten, ils ne sont pas pour autant plus sains. Pains, biscottes, gâteaux, pizzas, viennoiseries.. sont bourrés de calories, de mauvaises graisses (comme l'huile de palme), de sucres ajoutés - pour leur du goût -, et d'additifs en tous genres - pour améliorer les textures. Leur indice glycémique est généralement bien plus élevé que le produit original car les farines utilisées ont des indices glycémiques plus élevés que le blé (riz et maïs notamment). A ne faire que remplacer vos anciens produits avec gluten par leur version "sans" dans les mêmes quantités et aux mêmes fréquences, tout ce que vous allez gagner ce sont des kilos en trop et notamment pour les véritables cœliaques, un risque de développer une résistance à l'insuline, un pré diabète ou un diabète.