Ce qui me touche en écrivant cela, ce qui me fait venir les larmes aux yeux, c'est un détail que j'ai enfoui sous une couche d'insignifiance, au milieu du fracas des événements qui ont suivi. Et ce détail, aujourd'hui, je ne vois que lui : ma mère savait depuis longtemps. Elle a compris sans poser aucune question [.......]. Ma mère m'a laissée faire pendant des années, bouche cousue. Elle a voulu me laisser exister.