Je me suis refusé toutes les joies. Même les plaisirs de la chaleur et de la nourriture. J'ai enseigné à mon corps à ne rien ressentir, sauf la souffrance... que je ne pouvais pas bannir par l'esprit, sauf la douleur que je ne pouvais pas nier; j'ai refusé de savoir que j'avais un corps, le considérant simplement comme un outil pour travailler dans les relais, non comme de la chair et du sang. J'ai appris à ne rien ressentir, pas même la soif et la faim. Et mes douleurs étaient peut être la vengeance de mon corps, pour lui avoir dénié tout confort et plaisir...