Citations de Marion Zimmer Bradley (525)
Les Écossais s'arrangeront toujours pour fabriquer du whisky au fin fond de l'univers(...), sans se soucier de ce qui peut leur manquer, à part ça.
Dans une société au sein de laquelle nos enfants grandiront en sachant que leurs sentiments se lisent comme un livre ouvert, à quoi cela nous avancera-t-il de continuer à porter des masques pour nous protéger les uns des autres ?
« Dites à ce Gordo qu'il ferait mieux de donner aux autorités les noms de ceux qui vivent sur son domaine ! leur cria l'homme frustré tandis que la foule se refermait, protectrice, autour d'eux. C'est la loi ! À partir de maintenant, après le coucher du soleil, on ne laissera entrer dans ce quartier que ceux qui seront inscrits !
- Nous sommes le Peuple du Cheval et nous allons où souffle le vent ! lui répondit quelqu'un. Pourquoi ne pas enregistrer le nom du vent et de toutes les petites brises, pendant que vous y êtes ? »
Si mon humble personne a le pouvoir de décider qui doit vivre et mourir, alors il se peut que, me disant que ma mission est de sauver des vies, je sauve toutes celles que je pourrai. Il ne peut en résulter que le chaos. Peut-être vaut-il mieux ne pas disposer de ce pouvoir.
Je ne suis pas d'accord avec cette doctrine selon laquelle est bon ce qui diminue votre pouvoir dit Cholayna.
Vous avez sans doute raison en théorie. Mais c'est parfois une terrible tentation de ne voir que le court terme et de se montrer immédiatement secourable, au lieu d'envisager le bien de toute l'humanité à long terme.
Les pelles étaient plus lourdes que les balais de cuisine, et l'odeur du crottin lui soulevait le cœur. C'est pour ça qu'il y a eu la Révolution Industrielle sur la Terre, pensa-t-elle avec colère ; quelqu'un a fini par en avoir assez de pelleter le fumier !
Sur une route escarpée, laisse ton cheval donner le pas.
Si la stupidité était un crime, la moitié de l'humanité serait hors la loi...
Je suis une leronis, et je participe aux batailles. Et même si ce n'était pas le cas, même si j'étais l'une de ces femmes qui n'ont rien d'autre à faire que rester à la maison et tenir leur ménage, je resterais concernée par les soins aux blessés, le pillage et les enfants qu'on met au monde pour la guerre... La guerre concerne les femmes, pas seulement les hommes.
Elle se dit que tous les contes et les quêtes héroïques commencent toujours par les épreuves auxquelles le héros est soumis. Maintenant c'est moi le héros – pourquoi le héros est-il toujours un homme?- de ma propre quête, et j'ai passé la première épreuve.
C'est l'esprit de l'homme qui en fait un barbare, pas sa technologie.
Jamais elle ne devait oublier cette première vision d’Avalon dans l’or du couchant, si resplendissante, si émouvante qu’elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Non, jamais elle ne devait oublier, tel qu’il lui apparut ce soir-là dans toute sa splendeur, ce paysage de nulle part noyé dans le silence, la quiétude et l’harmonie : les cygnes, telles des ombres pâles, glissant doucement sur les flots immobiles, les pentes d’herbe douce venant mourir au pied des algues et des roseaux, la bâtisse allongée de pierre grise, et un peu plus loin, les silhouettes en longues robes blanches passant et repassant inlassablement entre les colonnes, le son d’une harpe enfin, comme s’il voulait à lui seul faire chanter le silence dans une lumière diaphane, presque irréelle…
Il n'y aurait jamais de foule assez dense, jusqu'au jour où elle contiendrait la seule personne qu'il désirait si désespérément voir.
Un jour, il y a bien longtemps, j'ai lu dans un livre que m'avait donné Merlin, l'histoire d'un vieil homme saint et sage qui avait dû se résoudre à boire la ciguë parce que les rois l'accusaient de propager de fausses doctrines...
Selon quels critères mesure - t - on le degré d'évolution d'une civilisation ?
- En évitant un coup, me conseilla-t-elle, ne donne jamais, au grand jamais, l'impression d'avoir peur ; ces manœuvres te donnent l'apparence de chercher à plaire et amuser, au lieu d'esquiver un coup. Et si tu amuses toujours la foule, tu peux tromper la mort beaucoup plus longtemps.
Erminie fit approcher Bijou, s'assit, sortit sa pierre-étoile et regarda longtemps la vieille chienne dans les yeux...
- J'ai d'abord pensé lui donner forme humaine; c'est assez simple, du moins avec une pierre-étoile. Mais elle est trop vieille pour se transformer en guerrier, et il me semble qu'elle constituera pour toi un meilleur guide sous sa forme naturelle. car, même si je la métamorphosais en femme, ce ne serait qu'un faux-semblant. Elle serait toujours un chien, elle ne pourrait pas te parler, mais elle perdrait ses sens de l'ouïe et de l'odorat. Au moins, sous sa forme naturelle, elle peut mordre quiconque te menacera, alors que si elle faisait la même chose sous forme humaine, cela...
Erminie et hésita et termina en riant:
... cela surprendrait beaucoup.
[Les héritiers d'Hammerfell]
Et elle se demanda pourquoi la présence des femmes était si strictement interdite. Les moines avaient-ils peur de ne pas observer leur vœu de chasteté s’il y avait des femmes parmi eux ? À quoi servaient donc ces vœux, s’ils ne pouvaient résister aux femmes qu’à condition de n’en voir jamais une seule ? Et pourquoi pensaient-ils que les femmes chercheraient à les tenter ? Ce gros petit moine capuchonné, par exemple, pensa-t-elle, au bord du fou rire, il faudrait la charité d’un saint pour passer sur sa laideur assez longtemps pour le tenter !
Tel a toujours été mon lot : dire la vérité et n'être jamais crue.Ainsi ai-je vécu, ainsi continuerai-je à vivre jusqu'à mon dernier jour.
Face à... l'étrange... je suis aussi ignorante qu'un bébé. Nous affrontons quelqu'un qui n'est pas un bébé... ni l'ami de ceux qui aiment la liberté.
(dixit Shelyra par rapport aux envahisseurs).
Qu'est-ce qui rendait donc les jeunes si certains de pouvoir cacher ce qu'ils faisaient à leurs aînés ? (…) « Je les ai connues toute leur vie, elles ne m'ont connue que durant une partie de la mienne, ne leur vient-il pas à l'idée que je suis plus entraînée à lire leurs pensées, puisque je les ai étudiées quand elles étaient encore incapables de dissimuler leurs intentions ? ».
(dixit la reine douairière Adèle à propos de sa fille et de sa petite-fille).