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Critiques de Marion Zimmer Bradley (778)
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Les Dames du Lac, tome 1

Lu étudiante. J'avais beaucoup apprécié cette trilogie fantastique.

A recommander aux adeptes du merveilleux, des fées et de leurs prédictions, des légendes celtiques et des croyances païennes. On y retrouve le roi Arthur, les Dames du lac, Merlin et bien entendu les chevaliers de la table ronde.
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Les Dames du Lac, tome 1

Je dois avouer que j’ai eu beaucoup de mal à entrer dedans (pour être honnête j’y suis même pas parvenue) et j’ai mis un temps fou à le lire !!!!!



Toutefois je ne comprend pas vraiment pourquoi j’ai eu autant de mal! L’histoire m’intéresse et je trouve la plume très agréable à lire mais j’ai trouvé ça long… j’ai vraiment du mal lorsqu’il y a beaucoup de description et peu de rebondissements. Malgré tout j’ai apprécié de redécouvrir cette légende et de me laisser surprendre par quelques détails que je ne connaissais pas.



Un livre qui raconte la légende des chevaliers de la table ronde, d’Arthur et de Merlin l’enchanteur d’un point de vue féminin! Dans ce premier tome nous découvrons la légende au travers des yeux d’Ygerne, Morgause, Viviane et la fée Morgane.

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La Romance de Ténébreuse : Redécouverte

babelio_id:Bradley-La-Romance-de-Tenebreuse--Redecouverte/8892
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La Romance de Ténébreuse : Le Loup des Kilghard

isbn:9782266046671
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La Romance de Ténébreuse : Reine des orages

babelio_id:Bradley-La-Romance-de-Tenebreuse--Reine-des-orages/11699
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La Romance de Ténébreuse : La planète aux vents..

isbn:9782823803976
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La Romance de Ténébreuse : La belle fauconnière

babelio_id:Bradley-La-Romance-de-Tenebreuse--La-belle-fauconniere/27290
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La Romance de ténébreuse : Les Héritiers d'Hamm..

babelio_id:Bradley-La-Romance-de-tenebreuse--Les-Heritiers-dHammerf/8881
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La Princesse au dragon

Petite fable rapide à lire. Comme dans grand nombres des romans de Marion Zimmer Bradley, dans ses sagas de fantasy ou de science fiction, on retrouve cette touche de féminisme qui teinte de modernité même ses plus anciennes oeuvres. Cette nouvelle donne la sensation d'être une fenêtre sur une grande saga, un instant volé à ces personnages au milieu de leur histoire. Une agréable heure de lecture pour les adultes et les enfants.
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La princesse de la nuit

Au début était une légende orientale, puis, inspiré de la première naquit un opéra. Marion Zimmer Bradley en fit un roman.



La princesse de la nuit est une réécriture du célèbre opéra La flûte enchantée de Mozart. Et à la lecture de ce roman, je vais très certainement tenter l’expérience musicale…

De quoi s’agit-il ? C’est l’histoire du Prince Tamino et de la princesse Pamina, cette dernière fille de la puissante mais cruelle Reine de la Nuit. Le jeune homme, fils de l’Empereur d’Orient, avait décidé de se rendre au temple de la Sagesse d’Atlas-Alemesios pour se soumettre aux Épreuves, mais il rencontra en chemin la puissante Reine qui le supplia de sauver sa fille des griffes du terrible grand-prêtre Sarastro.

Accompagné de Pagano, un halfing homme-oiseau, notre jeune aventurier armé d’une flûte enchantée offerte par la Reine part affronter différentes épreuves pour libérer la belle captive, mais également pour que lui soit révélé le chemin de la sagesse et de la lumière. Ce sera l’amour qui le trouvera en chemin.



Ma première lecture de Marion Zimmer Bradley et certainement pas l’œuvre la plus connue de l’auteure, elle se révélera être une belle surprise au vu des critiques émises par d’autres lecteurs.

Malgré un prologue plutôt complexe, il m’a fallu peu de temps avant d’être totalement immergée dans cette histoire féerique et sentimentale. Mon côté fleur bleue certainement ;)

J’ai été touchée par ce roman initiatique et merveilleux, mystique parfois, portant sur le désir d’élévation spirituelle, le respect de tous les êtres vivants et la volonté du dépassement de soi ; le tout sans mièvrerie aucune.



Comme un roman de développement personnel d’un autre temps, une jolie parenthèse de fantasy…

Une auteure à confirmer.
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La Romance de Ténébreuse : La planète aux vents..



Un peu avant 1972 , l'auteur s'est rendue compte après 7 tomes qu'elle était en train d'écrire un cycle et que ce serait bien que ce cycle eut un début comme tout cycle qui se respecte et la planète aux vents de folie est parue.

Ce qui est intéressant , c'est que l'auteur fera débuter ce cycle de fantasy par un roman de « pure « science-fiction avec à peine un quart de millième d'irrationnel de type Fantasy.

Ce roman est un planète opéra de colonisation très orthodoxe où les colons involontaires et naufragés sur un monde étrange ,en entreprennent la colonisation sous la contrainte , en faisant face à l'inconnu le plus total et sans savoir de quoi sera fait demain.

Ce texte me fait un peu penser à ,Legacy of heorot, de L.Niven et de J. Pournelle, mais en beaucoup moins bien.

L'auteur a mis en place un plan solidement étayé autour de cette thématique de la colonisation d'un nouveau monde et c'est bien là que se trouve l'intérêt de ce texte qui possède quelques indéniables qualités .

Le plus , c'est que l'expérience de l'auteur, lui permet de construire des personnages fonctionnels dans l'ensemble et cela lui permet également de créer des tensions intéressantes autour du probable deuil que devront tisser les colons , quant à leurs espoirs d'évasion de ce monde où ils sont des captifs finalement . L'auteur saura aussi mettre en place des dissensions crédibles sur d'autres thématiques très en rapport avec l'installation de fortune des colons et les contraintes de ce milieu naturel étrange auquel ils sont confrontés , et elle aura par-dessus tout , cette idée intéressante d'entrainer le lecteur dans une confusion autour de « l'exobiologie « (le mot est ici un peu fort) et de l'aspect fantasque ( les vent de folie ) sur cette planète .

Il y a de belles descriptions par ailleurs et en général , les colons se posent généralement de bonnes questions et ils ne sont pas trop à l'ouest.

Mais ce texte est assez bâclé en fait , et à part d'occasionnels mais indéniables plaisirs de dépaysement , le lecteur butera sur le caractère survolé de l'étrangeté de cette planète . Il devra encaisser un nombre record de questions idiotes et de constats idiots . Des fois c'est à peine au-dessus du niveau de la basse-cour intersidérale en excursion campagnarde.

Les questions idiotes sont évidemment posées de préférence par des femmes qui ont quelquefois des problèmes de clef à molette et de mécanique .Ce que l'auteur tentera d'estomper en donnant la parole à des femmes de caractère , sans y parvenir vraiment pourtant . Je passe sur les stéréotypes des personnages masculins et je vous laisse les découvrir (les ours poilus et leurs contraires un peu plus charmants ).

Malgré tout c'est un moment de planète opéra assez plaisant et c'est principalement à cause du plan du récit qui colle très bien au thème du planète opéra de colonisation de peuplement qui est malheureusement trop rare dans ce qui est disponible en SF de langue française.

Ce roman constitue un bon point de départ pour cette histoire fleuve qui ne compte pas moins de 26 petits romans . Il fallait bien faire un petit début pour ce grand univers découpés en 26 petits tomes , et ce fut fait.

Depuis une époque lointaine et ténébreuse je fais des relectures de ce texte.

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La Romance de Ténébreuse : La planète aux vents..

Ouvrage lu et re relu dans ma jeunesse, je le relis ici 20 ans plus tard, avec un autre regard, celui de la maturité et la sagesse. ( oui oui, on y croit, je vous assure)

Je suis une grande fan de la romance de ténébreuse qui a bercé mon adolescence et mes années de jeune adulte. Et redémarre du haut de mes 40 ans cette saga, en mode nostalgie, et me rend compte que je n'y lis pas tout à fait la même chose. Ce début d'aventure m'enchante tout autant, comme introduction de la construction d'un monde qui m'a plus qu'ebloui à l'époque.

Seulement voilà j'ai été heurtée, plus qu'à l'époque par les théorisé sociologiques plus que douteuses sur la place de la femme sur la société. J'aime à croire que l'autrice à voulu expliquer par là l'évolution de la société ténèbrane, et j'essaie de mettre cette œuvre en relation avec l'époque dans laquelle elle a été écrite. Quand on voit l'ensemble de l'œuvre de MZB, je ne peux douter de ses valeurs féministes, mais là, ne serais ce qu'un instant, je me suis vue choquée.

Bref, il me tarde de lire la suite
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La Prêtresse d'Avalon

Voilà une saga qui me fait voyager.



Il m'a fallut deux ans pour terminer ce quatrième tome et il peut désormais reposer en paix dans ma bibliothèque afin de laisser place à sa suite "les Ancêtres d'Avalon"!



J'ai bloqué dans la deuxième partie de ce livre, là où la politique était à son aise et Avalon se faisait discret.. j'ai néanmoins réussi à traverser les brumes et l'histoire a fini par me surprendre.



Vivement la suite !
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Les Dames du Lac, tome 1

Arthur, ça vous dit quelque chose ? Galaad/Lancelot, Merlin, Uter Pendragon, Gauvain… vous aurez reconnu les célèbres héros de la légende du roi Arthur.



Eh bien, oubliez les prouesses viriles, les bravoures guerrières, car Marion Zimmer Bradley nous emmène du côté des femmes. Avec « Les Dames du Lac », on découvre une vision toute en sensibilité des héroïnes qui entourent ces preux chevaliers : Ygerne, duchesse de Cornouailles ; Viviane, prêtresse d’Avalon ; Morgane, la fée ; Morgause…



Toutes sont des femmes au caractère affirmé et au charisme puissant (quand ce ne sont pas des pouvoirs magiques !) Il est certain qu’elles ont aussi, en plus des hommes, leur rôle à jouer dans la lutte qui les oppose aux Saxons et revendiquer leur pays, la Grande Bretagne.

Ne sont-elles pas issues du peuple ancien rattaché aux croyances des druides ?

Mais la toute nouvelle chrétienté qui s’installe pourrait modifier ce bel équilibre et anéantir l’unité de leur peuple.



De ce récit, je dégagerai trois particularités :



1) Le féminisme qui émane de cette œuvre n’est pas frappant, et pourtant il suscite une réelle réflexion sur la place de la femme au sein de ces sociétés druidiques (rôle, pouvoir, fonctions, liberté…) En effet, sous l’influence de la religion du Christ, l’image de la femme évolue vers celle qui est à l’origine du péché. Ce poids de la culpabilité va entraver et réduire le statut dont elle bénéficiait.



2) Le recours aux charmes, visions, maléfices… dont usent (ou refusent d’user) nos dames apporte sans conteste une dimension fantastique et renforce l’attractivité du roman. Sans compter que la description des êtres mythiques, des lieux magiques, des rites sacrés nous ouvre les portes de l’imaginaire et du fabuleux.



3) La conséquence de ces deux premiers aspects aboutit à la complexité des rapports qu’entretiennent les différents personnages entre eux.

Séduction et fascination dominent cette lecture.

Ainsi : la jeune chrétienne Ygerne, soumise à son époux Gorlois peut-elle succomber au charme d’Uter ? Morgane, demi-sœur d’Arthur, devra-t-elle (à leur insu à tous les deux) s’unir à lui à l’occasion de la maléfique nuit des feux de Beltane ? Viviane pourrait-elle compter sur Morgane pour lui succéder à Avalon ? Et enfin, la pieuse Guenièvre, épouse adorée d’Arthur, est-elle prête à commettre cet immense acte d’amour (je reste floue sur cette question pour ne pas spoiler) ?



De toutes ces dames, j’ai une préférence marquée pour Morgane à qui l’auteure donne d’ailleurs plusieurs fois la parole. Elle est clairement LE personnage le plus intéressant, le plus ambigu, le plus déterminant : bien qu’elle ne soit pas dotée d’une beauté époustouflante, le mystérieux charme qui émane d’elle, les pouvoirs qu’elle apprend à développer, la réflexion qu’elle suscite, son évolution sentimentale… font de Morgane une protagoniste charismatique tantôt fragile, tantôt fatale !
Lien : https://memoiredeliseuse.odo..
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Adagio pour une ombre

Marion Zimmer Bradley propose ici une histoire fantastique mêlant fantômes, occultisme et ..musique. Malheureusement tout s'enchaîne trop vite et avec une telle évidence qu'il n'y a aucun suspens. L'héroïne est plutôt niaise et j'avoue qu'elle m'a régulièrement insupporté dans ses réactions. Je n'ai pas pour habitude d'être gênée par les romans datés mais attention celui-ci enchaine les clichés parfois grotesques...homosexualité, autisme, place de la femme.. il y a le choix...

En bref une lecture tout à fait dispensable
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Sara

Sara est une jeune illustratrice qui vit à New York. Lorsque sa mère tombe malade, elle revient l'aider et s'installe avec son père et son frère. Une succession de drames fait qu'elle va hériter d'une propriété située dans une région très reculée des États-Unis, une maison qui appartenait à sa grand-tante décédée depuis sept ans et qui avait la réputation d'être un peu sorcière…

L'histoire démarrait bien. le style est bon – c'est une auteure réputée notamment dans le domaine de la science-fiction et j'avais lu et aimé quelques tomes de la saga Ténébreuse – et l'histoire accroche. C'est mystérieux et intrigant. Malheureusement, une fois Sara arrivée dans la propriété, ça part un peu dans le grand n'importe quoi. Les personnages ne sont pas cohérents et le personnage masculin un poil misogyne. Citation mémorable (ils se connaissent depuis une journée) : « Je suis plutôt café, fillette, mais je l'accepte avec reconnaissance aujourd'hui. Prends-en note cependant pour l'avenir ». A priori, c'est censé être drôle. Je cherche toujours.

La vision des sorcières et de leur culte (un de leur culte) est plutôt caricaturale et sans profondeur. On sent vraiment le prétexte pour alimenter l'histoire et ça n'a ni queue ni tête. de plus, la fin est prévisible. En conclusion, je ne vois pas l'intérêt de ce roman qui n'apporte rien au genre. Il date de 1990, mais même à cette époque, je ne pense pas que c'était révolutionnaire.
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Les Dames du Lac, tome 2 : Les brumes d'Ava..

Depuis que j’ai repris ma lecture du cycle d’Avalon de Marion Zimmer Bradley, j’alterne entre vif plaisir de la redécouverte et petite déception. J’aime ce que l’autrice propose dans sa revisite des mythes européens conduisant au mythe arthurien, avec notamment l’opposition des différents cultes, mais la narration de l’autrice est en dent de scie. J’avais donc peur de terminer sur une note moyenne ou négative en entamant ma lecture des Brumes d’Avalon. Heureusement il fait partie des tomes dans le haut du panier, ouf !



Publié dans les années 80, juste après Les Dames du Lac, celui-ci n’a rien à voir pour ce qu’il est de la plume et la narration. Là où j’avais trouvé son aîné froid et insuffisant du point de vue des dames qu’il mettait en scène, j’ai trouvé celui-ci bien plus immersif et intéressant. J’ai enfin eu ce que je cherchais : vivre ces terribles années aux côtés des dames du mythe arthurien. Je peux donc clore ma relecture de ce cycle sur une note positive. J’en suis ravie.



Il est tout de même surprenant qu’avec un récit faisant directement suite aux Dames du Lac, on ait une telle différence d’écrire mais qu’importe si on y gagne. J’ai aimé retrouver Guenièvre, Morgane et toutes celles moins connues qui peuplent cette histoire comme Morgause ou Ninue. L’autrice hausse le niveau et nous propose de vraiment entrer dans leur tête pour suivre leurs tortueuses destinées, tandis que le règne du roi Arthur avance dans les temps et que les difficultés s’accumulent avec l’absence d’héritier direct entre lui et sa reine, ou encore avec la progression brutale et pourtant insidieuse du christianisme. Pas de froideur cette fois mais un récit à la hauteur des enjeux avec des personnages éminemment touchant dans les tragédies qu’elles vivent. J’ai beaucoup aimé.



L’autrice nous offre un vrai panel de personnages féminins très différents les uns des autres, permettant de se prendre plus d’affection pour l’une ou l’autre. J’ai eu une tendresse toute particulière pour Morgane qu’on suit depuis plusieurs tomes et dont l’intrigue en tant que femme, épouse et mère fut la plus riche et complexe. J’ai eu plus de mal avec Guenièvre qu’on dépeint assez négativement dans sa quête de descendance, la transformant en personnages aigri assez insupportable. Les petites jeunes comme Ninue ou l’autre Guenièvre ont du potentiel mais ne font souvent que passer dans cette tapisserie tragique, l’autrice préférant offrir une place de choix à certains hommes. C’est le cas du jeune Mordred, qui est à la hauteur de mes attentes avec sa relation complexe à ses parents. J’aimerais beaucoup lire un roman où il serait le personnage principal. C’est également le cas de Galaad et Lancelot dont le duo aurait aussi mérité plus de place avec sa quête.



Comme les autres fois dans ce cycle, l’autrice utilise des éléments connus : absence d’enfant entre Guenièvre et Arthur, bâtard de Morgane, quête du Graal, ajouts des jeunes à la Table ronde et j’en passe, pour tisser une tapisserie passionnante sur l’histoire de cette époque où les peuples anglo-saxons basculent peu à peu, non sans difficulté, du paganisme au christianisme. Se mélangent ainsi les histoires troubles personnelles de chacun et les intrigues politiques compliquées du royaume auxquelles s’ajoute les problèmes religieux propre à ce contexte. J’ai beaucoup aimé ! Morgane semble être le catalyseur de tout ça et quel sacré personnage, sacrée destinée !



Marion Zimmer Bradley nous compose une superbe fresque dramatique dans ce tome où tout part à vau l’eau. Nos dames du lac n’ont pas la vie facile et cela les transforme. Les hommes, eux, ne semblent que penser à la guerre, au conflit et à l’héritage. C’est d’autant plus fort de le suivre du point de vue de ces dames. J’ai ainsi beaucoup aimé la mise en scène de l’évolution des destinées de chacun et notamment de la famille élargie d’Arthur avec toutes ces tromperies et ces non-dits qui conduisent à un final des plus tragique parfaitement écrit ici. Je garde cependant un sentiment de frustration. Si le premier tome avait été à la hauteur et n’avait pas eu tant de longueurs, on aurait peut-être eu encore plus de temps pour les développements si passionnants de ce tome.



Très belle restitution tragique de la seconde partie agitée du règne d’Arthur, les Brumes d’Avalon tiennent toutes leurs promesses avec un récit féminin des plus poignants quand les destinées spirituelles et séculières viennent se percuter. J’ai aimé le récit courtois de l’autrice sur ce changement d’ère et les drames intimes vécus par chacun des personnages. C’était riche et poignant, au point de me donner envie de plus encore sur cette période et ce mythe. Alors appel aux connaisseurs, si vous avez d’autres sagas arthuriennes de qualité à me conseiller, je suis preneuse !
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Darkover : The Laran Gambit

Bryn est une psychologue pour enfants qui traite des jeunes traumatisés par les exactions de Star Alliance sur des planètes entières. Star Alliance, qui a succédé à la Fédération terrienne, est sur le point de devenir une dictature dans les mains d’une famille. Le père de Bryn est un sénateur opposé au parti dirigeant.



Mais alors qu’il doit prononcer un grand discours comme le Premier ministre, il déclare le contraire de tout ce pour quoi il s’est battu et condamne les planètes qui vont faire sécession. Bryn est persuadée que son père a été contraint de renier ses convictions, et elle veut le rejoindre. Mais elle est prise en chasse par des membres de la police : s’en suit une longue course poursuite dangereuse qui la mènera jusqu’à une planète universitaire où son père est gardé prisonnier.



Là, elle découvre que son père est victime d’un contrôle mental grâce à une greffe d’un appareil dans son crâne. Lors de ses recherches, elle a entendu parler des télépathes de Ténébreuse : elle décide de s’y rendre avec son père et son ancienne professeure.



Alors, disons-le tout de suite : le premier tiers du roman n’a rien à voir avec Ténébreuse ! Certes, ce n’est pas forcément un défaut. Mais ce type de livre ne va être lu que par les fans de la saga, donc c’est un peu dommage. Heureusement, c’est très mouvementé avec des planètes et des sociétés différentes à découvrir, donc l’intérêt est maintenu.



Ensuite, nous rejoignons « notre » Ténébreuse, deux générations après le départ des Terriens. Et d’ailleurs, on retrouvera deux personnages du dernier roman, devenus très âgés. En somme, un peu de fan-service.



Bryn va découvrir qu’elle a un don, elle qui toute sa vie a pressenti le danger. Contrairement aux autres romans de la saga, notamment ceux de MBZ, on va découvrir le début de la formation d’une leronis.



Le plaisir est là : on retourne sur Ténébreuse, aussi bien dans les montagnes glaciales qu’à Thendara. Même si le récit n’offre pas de grande surprise, la lecture est agréable. Toutefois, j’ai été perplexe de voir Bryn accepter aussi vite son don, et Felicia — la professeure — refuser de s’adapter aux coutumes locales malgré son expérience d’universitaire dans un domaine qui exige le contraire.



Il n’en reste pas moins un roman à lire pour la détente et le plaisir des retrouvailles d’une vaste saga.


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Les Dames du Lac, tome 1

Depuis que j’ai repris ma lecture du cycle d’Avalon de Marion Zimmer Bradley, Les Dames du Lac était l’un des volumes que j’attendais le plus car il m’avait vraiment marquée dans mon adolescence. Je m’attendais donc à être à nouveau emporté par les drames poétiques de nos chevaliers et leurs dames. Je ressors plutôt dubitative face à une écriture qui, finalement, a bien vieilli.



J’ai tout de même pris un vif plaisir à retrouver l’ambiance mi-antique mi-médiévale et totalement fantastique de cette épopée arthurienne où magie, sentiments et politique se mélangent sous couvert de crises de la foi et de la confiance. L’autrice a parfaitement su faire revivre cette époque encore pleine de mysticisme, où les croyances en la déesse sont encore forte, représentées par ce lieu mystérieux qu’est Avalon et par cette nature pleine de dons qui les entourent. J’ai beaucoup aimé la peinture du décor de l’histoire.



Quant à l’histoire, elle, elle reprend les fondamentaux de la légende arthurienne que nous connaissons tous grâce à Chrétien de Troyes et ses successeurs, mais elle ajoute également ses petites touches. On retrouve ainsi un mélange entre paganisme et chrétienté qui concrétise à merveille tout le travail entrepris dans les tomes précédents. Et le fait que ce soit les femmes (Morgane, Guenièvre, Ygerne), qui soient les narratrices et points d’orgue de l’histoire, permet de rythmer celle-ci différemment. Ainsi parle-t-on moins de faits guerriers, de quêtes et autre politique, et plus de sentiments, de couples, de place de la femme, mais aussi de rivalités. J’ai aimé ces choix.



Mon problème est venu de la narration. J’ai trouvé celle-ci terriblement froide et extérieure. A aucun moment, je ne me suis sentie réellement impliquée aux côtés des héroïnes dans cette histoire. Pourtant l’histoire de Morgane, fille et soeur de roi, qui va faire un fils avec son frère, tomber amoureuse de son meilleur ami qui ne la voit pas, et qui va se retrouver tiraillée dans sa foi, était une destinée qui aurait dû me saisir le coeur. De même, celle de Guenièvre, mariée pour arranger les affaires de son père, mais amoureuse du meilleur ami de son mari, qui ne parvient pas à donner le jour et à qui on autorise une relation adultère, ce qui la détruit, aurait dû me ravager également. Sauf que l’écriture de ces femmes est ratée, du moins, pour la lectrice que je suis aujourd’hui, qui attend plus qu’un texte froid mais une plume qui réellement m’implique dans leurs états d’âme et détaille tout cela.



L’autrice pose en effet les bases d’un véritable drame romantique comme dans certains romans de chevalerie mais elle va trop vite, elle aligne trop les faits sans les creuser, elle ne développe pas les situations qui susciterait l’émotion mais les résume. Cela donne un ensemble trop succinct et trop froid. Là où ce roman relate en 400 pages tant d’années de vie, j’en aurais au moins vu deux volumes au lieu d’un pour approfondir tout cela et réellement plonger le lecteur dans tous ces tourments, intimes et personnels que vivent Morgane et Guenièvre dans leurs rivalités dans les coeurs d’Arthur et Lancelot.



Je ressors donc mi-figure mi-raison de ce roman courtois de fantasy où il y a tous les ingrédients pour une belle et poignante histoire mais où la plume, peut-être datée, mais surtout trop froide et concise m’a empêchée de vibrer avec les personnages. Je ne peux pas dire que je me suis ennuyée mais je n’ai pas vibrée comme je l’attendais. Je suis restée simple spectatrice alors que j’aurais aimé vivre ces drames à leurs côtés. C’est donc un peu à reculons que je vais vers le septième et ultime volet de cette histoire.
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Darkover : A Flame in Hali

Quelques années après les événements du tome précédent Zendru’s Forge : Eduin, le larenzu renégat et déchu, vit comme un miséreux sur Ténébreuse. Forcé de se cacher, il est hanté par le sortilège que son père a inséré en lui, lui ordonnant de tuer les Hastur. Alors qu’il avait un laran (don psychique) puissant lui promettant un bel avenir au sein des Tours, il a tout gâché pour la folie d’un père vengeur et implacable. Le sortilège lui souffle sans cesse de tuer les ennemis : Eduin n’en dort plus, il boit, il sombre.



Un jour il est sauvé par un inconnu, Savario. Savario s’avère être un larenzu renégat, tout comme Eduin. Sans doute a-t-il reconnu un confrère. Savario a un don étrange : quand il chante, les spectateurs sont heureux. Sa voix efface, du moins temporairement, les pensées les plus sombres et aide à soigner les dépressions. Mais Savario croit en Naotalba, la demi-déesse épouse du dieu des enfers.



Eduin est circonspect, et peu à peu il comprend qu’il peut manipuler son nouvel ami à son avantage. En effet, Savario perd la raison, et son utilisation du laran lors de ses chants, où il appelle (croit-il) Naotalba, provoque des attaques cérébrales. Eduin est reconnaissant envers Savario de l’avoir sauvé et tiré de la misère, mais son désir de vengeance contre Varzil est plus fort. Eduin se donne bonne conscience en se promettant d’aider Savario une fois que son propre but sera atteint. Eduin va encourager des troubles au sein de la population, et chercher à pénétrer à nouveau les Comyn pour s’approcher de son ennemi Varzil puis accéder au roi Carolyn.



Et Dyannis, pendant ce temps ? Elle a évolué de son côté, (un peu) mûri et a renforcé son don, alors que son frère Varzil fait la promotion du pacte (interdiction d’utiliser des armes au laran, exprimée par le fait de ne plus utiliser des armes qui ne mettent pas en danger l’utilisateur lui-même : dans cet univers médiéval, concrètement, seules les épées seront permises, donnant naissance à une nouvelle ère sur Ténébreuse).



Le principal problème du roman : les deux protagonistes, qui étaient au cœur du tome précédent, évoluent en parallèle quasiment tout le long du récit. Il y a peu de liens entre leurs arcs narratifs. Ils se retrouveront à la fin, mais on suit deux histoires isolées, et celle de Dyannis est bien moins remplie.



De plus, les longueurs ne manquent pas. Certes, il y a des actions et des retournements de situation, mais peu d’entre elles ont un vrai impact dans l’intrigue, même si l’influence sur Eduin et Savario n’est pas négligeable.



Il n’en reste pas moins une dénonciation très forte des armes types nucléaires (même si le nom n’est jamais prononcé, mais ce sont bien ces armes-là dont on parle). Le Pacte de Varzil doit servir à éviter des destructions massives, des massacres de soldats, mais aussi la contamination radioactive pour des générations des sols.



Je dois ajouter que j’ai été très touchée par le destin de Savario, qui possède un don qui le dépasse, manipulé par un Eduin pétri de contradictions et attaché à Savario, mais qui l’utilise sans vergogne. Savario s’affaiblit au fil des attaques cérébrales, pour une cause qui lui est étrangère. Eduin, quant à lui, est un personnage complexe et fascinant, capable de compassion comme d’égoïsme : tantôt il aide sincèrement les autres, tantôt il les manipule en risquant leur vie ou leur santé, car il est poussé par le sortilège de son père. Il est constamment sur le fil du rasoir, et la profondeur de son caractère est un des intérêts de ce roman.



En conclusion, un tome qui a des qualités indéniables, mais qui aurait gagné à subir quelques coupes.


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Généalogie Arthurienne selon Marion Zimmer Bradley

Fille de Ygerne et de Gorlois, Duc de Cornouailles, je suis l'enseignement des prêtresses de l'Ile Sacrée d'Avalon pour succéder à ma tante Viviane, la Dame du Lac, je suis (la Fée):

Morgause
Niniane
Elaine
Morgane

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