Marjolaine Bouchard

Au début de la lecture, on peut prendre ce livre pour une romance romantico-romantique. Oui ! mais non ! ... comme dirait une normande de ma connaissance qui, pour un oui et pour un non, aime jouer avec les non et les oui...

Ce n'est pas une "harlequinade", Madame de Lorimier a existé et c'est sa biographie romancée qui nous est contée.



Henriette Cadieux de son nom de jeune-fille, après une jeunesse assez privilégiée, épousa le jeune notaire François Marie Thomas Chevalier de Lorimier. Celui-ci s'engagea dans les mouvements et combats contre les anglais pour l'indépendance du Bas-Canada (Québec). Mais Chevalier sera appréhendé et condamné pour haute trahison, avec d'autres compagnons, ils seront pendus le 15 février 1839 au pied de la prison de Montréal. Pendant son séjour dans cette prison, il écrivit de nombreuses lettres émouvantes à sa famille ou ses amis... https://beq.ebooksgratuits.com/pdf/lorimier.pdf

Voilà notre Henriette veuve après seulement sept ans de mariage. Dans l'impossibilité de payer les dettes de son mari, elle doit renoncer à sa succession. Pour elle et ses enfants commence alors une vie misérable, à L'Assomption, loin de la ville qui vit mourir son époux.

Un peu tardivement, en 1883, ses finances s'améliorent par l'intervention d'un journaliste qui, en même temps qu'un hommage à Chevalier de Lorimier et dénonçant la grande pauvreté de son épouse et ses deux filles, lança une souscription en leur faveur et en remerciement pour ce grand patriote qui écrivait dans une de ces dernières lettres "Mais que va-t-elle devenir, elle et mes chers petits enfants ? Quel sera leur sort ? Je vais les laisser sans fortune, sans protection ? Qui les soutiendras ? Ô Dieu ! ces pensées rendent mon agonie terrible. À qui puis-je recommander ces tendres objets de mon amour ? Ô mes compatriotes, je vous confie mes enfants. Je meurs pour la cause de mon pays, de votre pays ; ne souffrez donc pas que ceux que je suis obligé de quitter, souffrent de la pauvreté après ma mort !"



Un récit scrupuleusement chronologique, une partie finale plus confuse avec le déplacement de l'héroïne principale sur une des filles, et une écriture trop respectueuse et simple ne me laisseront pas un souvenir extraordinaire. Mais je ne pourrais oublier les Lorimier... l'essentiel est là, finalement Marjolaine Bouchard a fait une bonne biographie.

Le commentaire de Lynda :COUP DE COEUR!



Un excellent roman comme je les aime, mais maintenant, je vais attendre la suite avec grande impatience, parce que la fin m'a laissé sur mon appétit, et je veux savoir ce qui va arriver.

Poussé par ses parents, surtout son père qui a de grandes ambitions pour ses enfants, Yves, fait des études de médecine.

Pour les vacances, à son retour à la maison, après sa première année, son père lui a trouvé un emploi, qui n'est pas vraiment au goût d'Yves.

Comme l'entrepreneur de pompes funèbres ne fournit plus à cause du trop grand nombre de décès en plus de la blessure qu'il s'est infligé, il va demander l'aide d'Yves.

Il n'en fallait pas plus pour qu'Yves se découvre attiré par cette profession. Il entreprendra sa formation avec un embaumeur ambulant et prendra la relève dans le village quand, celle-ci sera terminé.

J'ai beaucoup aimé le climat familial, les hauts et les bas du quotidien des gens de la famille, moments touchants par moment, comme au décès de sa tante, par exemple. Le père a encore la mentalité que toute décision doit être prise par la lui, mais il acceptera finalement la décision de son fils Yves.

J'ai adoré les personnages, Yves bien sûr, mais aussi Violette sa tante, qui ne cherche qu'à aider, et qui connaîtra un drame assez épouvantable. Paula, la mère, qui découvrira des secrets sur sa sœur qui vient de décéder et puis les autres, comme Camille, Ernest, le père et les frères d'Yves également. C'est avec l'aide de ceux-ci d'ailleurs qu'il ouvrira le salon funéraire, malgré la réticence des gens qui préfèrent continuer à exposer leurs morts dans leurs salons. Et puis Hortense, la jeune femme qui fera battre le cœur d'Yves... D'une façon assez compliquée, je dois dire.

Bon, je n'en dis pas plus, une histoire qui vous capte dès le départ, et vous ne décrocherez pas avant la toute fin. Apprendre un peu l'histoire des salons funéraires, m'a plu. Les coutumes de l'époque, pas facile à changer dans la tête et le cœur des gens. L'auteure nous fait entrer dans la famille, et dans les familles endeuillées également. Certains secrets, des petits bonheurs et des grands malheurs viennent chambouler les choses. Et même un petit suspense avec le mari de Violette, sans oublier l'œuvre de Cupidon pour Yves et Hortense.

Comme vous pouvez le constater il y a de tout dans ce roman, et je vous recommande fortement ce coup de cœur.




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C'est l'histoire de la vie à l'intérieur d'un couvent,où l'on découvre Flora, une petite fille de 5 ans qui voit périr ses 6 sœurs par le feu de leur maison familiale.

Flora va se faire des amis, en particulier Simone qui lui prédit un peu son avenir.

Nous découvrons la vie des soeurs, leur quotidien en cette année 1946. Soeur Irène s'attache à Flora pour son don de chant. Une belle amitié va naître.

Flora est recueillie par sa tante et son oncle car son père après avoir frapper sa mère au point de l'envoyer à l'hôpital a disparu dans la nature.

Je vous conseille ce livre.

Tome 3. 1950, Irène a défroquée et retourne aux escoumins en espérant y retrouver Maurice Pagé et le reconquérir, mais quel n'est pas sa déception le retrouvant marié et bientôt père. Au couvent rien ne va plus avec la chorale et on lui demandera son aide pour remporter la compétition qui se tient à Montréal. Elle rencontrera Julien le frère de Flora qui a changé de nom suite à des démêlés avec la justice et elle finira par faire sa vie avec lui. Flora retrouvant son frère ira vivre avec eux tout en poursuivant ses études chez les sœurs. Dernier tome qui m'a beaucoup déçu car on a bâclé la moitié du roman ,comme si on ne savait plus quoi écrire. Tout va trop vite à la fin et je donne 6/10 pour cette raison.

tome 2. 1949, Flora est au couvent des sœurs du bon-conseil ou la religieuse Irène développe son talent pour la musique et le chant. Cherchant à retrouver son frère et trouvant ses lettres non envoyées par sa protectrice Flora se braque et tente de fuir avec sa cousine Jeanne, qui après ses multiples aventures se retrouvent enceinte. Mais elles seront retrouvées à temps et reviendront au couvent. Jeanne par contre sera exclue vue sa condition et ses parents reviendront la chercher. Flora prépare sa vengeance contre Irène qui une fois mis en place fera que la religieuse quittera le couvent. Un roman qui a plusieurs longueurs et pour lequel je donne un faible 6/10

Le commentaire de Lynda :

En premier lieu, je voudrais souligner le prologue très bien pensé, le texte est bien écrit pour nous amener à l’histoire qui se veut très intéressante. Nous sommes à Hull en 1900, le village est envahi par un immense incendie qui détruit plusieurs maisons et c’est ce moment que choisi Anna pour accoucher en pleine nature. Le petit poupon Rose Lepine voit le jour ce 26 avril 1900. À Hull, il y a une grosse entreprise la "Eddy match" qui fabrique des allumettes dont la majeure partie des employés sont des jeunes femmes. Un des produits utilisé à la fabrication est le phosphore qui est très toxique et provoque la maladie nommée la pourriture de la mâchoire ou en terme médical la nécrose maxillaire. Des amies d’Anna en sont atteintes et défigurées ce qui les obligent à quitter l’emploi. Georgina, la sœur de Rose, travaille pour cette compagnie et Rose malgré ses dix ans va suivre sa sœur et apprendre le métier d’allumettières. Comme souvent, dans les romans historiques, nous allons faire face à la pauvreté, celui-ci ne fait pas exception, mais au-delà de tout ça, nous allons vivre avec Rose le travail fait pour créer un syndicat féminin pour améliorer le sort des femmes au travail. Malgré les années qui nous séparent de cette époque, il y a encore trop de similitudes. L’homme a un salaire plus élevé que la femme pour le même travail, la femme subit du harcèlement et du mépris, mais Rose n’a pas dit son dernier mot. Les épreuves qu'elle va subir et l'acharnement qu'elle met à aider les femmes est exemplaire, sa force de caractère va au-delà de ses limites. L’amour va prendre une petite place dans sa vie, elle va être séduite par Octave le comptable, mais il y a aussi le journaliste Thomas Sabourin qui va l'enchanter en lui parlant de l’égalité entre homme et femme. Une belle histoire dédiée aux femmes dont on s'aperçoit que dès le début des années 1900, le féministe est ancré dans certaines d'entre elle. L’auteure a une plume qui me plaît beaucoup, le détail des événements est bien décrit sans qu’on n'y trouve de longueur. Un roman qui nous en apprend sur la situation des femmes qui a heureusement progressé dans le temps. Je recommande si vous êtes intéressés par les romans historiques.
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Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



La trilogie au complet aura été un gros coup de cœur pour moi. Le troisième tome, qui termine le tout était excellent, et j'ai lu d'une traite sans pouvoir m'arrêter.

Dans ce tome, on suivra surtout Étienne, le fils Lacombe, il est encore un petit garçon au début, autour de 5 ans, mais il est très familier avec la mort, étant donné que son père Yves est le propriétaire du salon funéraire. Le petit bonhomme vit une vie un peu solitaire, n'ayant pas vraiment d'amis autour de lui, d'autant plus qu'il se sent un peu mis de côté à l'arrivée des jumelles Jacinthe et Jasmine.

La famille est toujours en deuil de Camille, les grands-parents, surtout le grand-père en fait une véritable obsession. En manque d'attention, Étienne fait plein de mauvais coups, à tel point que ses parents décident qu'il va accompagner son père Yves au salon mortuaire, il y verra un peu le fonctionnement, et son père espère ainsi qu'il devienne sa relève.

Mais tout n'est pas rose, Étienne vieillit, il côtoie beaucoup son grand-papa, celui-ci fabrique des cercueils et une belle complicité s'installe entre les deux.

Et puis, il grandit encore, ils adorent les jumelles, son père ayant engagé une nouvelle secrétaire pour le salon, secrétaire qui fait battre le cœur d'Étienne, toutes les raisons sont bonnes pour celui-ci, pour passer du temps au salon et admirer la belle secrétaire. Étienne découvre le monde des adultes, et disons que ce qu'il y voit, n'est pas toujours très beau.

En prenant connaissance des rouages du salon, Étienne n'est pas certain du tout qu'il veut succéder à son père, du coup le rêve de son père, Lacombe et Fils, ne se réalisera peut-être pas. C'est d'ailleurs une promesse faite à son grand-père qui est dans ses derniers moments qui décidera de son sort.

J'ai adoré cette série, pourquoi, tout simplement parce que c'est la vie, notre vie, la vie des familles, ceux qui partent et ceux qui arrivent. Les mésententes, mais pas seulement les joies également. Les départs, les couples, et tout ce qu'il y a derrière le fameux salon funéraire. Les personnages sont vraiment attachants, j'ai adoré Étienne, et puis les jumelles par la suite. Le grand-père, qui n'arrive pas à surmonter la mort de sa fille Camille, comme je vous disais, c'est tout simplement la vie.

L'écriture de Marjolaine Bouchard, est très imagée, et nous n'avons aucun problème à imaginer, les gens, le salon avec les personnes décédées, les jumelles, même le fameux aquarium, je l'ai bien vu. Une écriture qui vient nous chercher, qui nous amène à vivre plein d'émotions, mais également qui nous fait revivre plein de souvenirs, comme l'arrivée de la télévision dans les maisons.

N'hésitez pas, faites connaissance avec les Lacombe et leur entourage, vous serez comblés.
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Irene commence sa vie d’après … un peu perdue mais aussi retrouvant avec délices la liberté qui lui faisait défaut . En attendant de rejoindre ses parents aux États Unis , elle se demande si le frère de Flora , sous une nouvelle identité , sera capable de s’occuper de sa sœur … Or Adam , c’est ainsi qu’il se fait appeler désormais à un fort penchant pour Irene …

J’ai vraiment apprécié ce tome : retrouver les personnages et les voir évoluer , vivre la vie des sœurs , vie d’apparence sereine et réglée mais ô combien proche de la vie réelle et ses travers …

Oui la fin est heureuse mais pas complètement prévisible et c’est donc une trilogie que je conseille pour qui aime les descriptions de la nature , les portraits , le contexte

de vie après guerre , un bon style et une construction du récit bien menée !

« Un point c’est tout. »

Sœur Irene reprend sa vie de novice et retrouve sa protégée Flora mais leurs relations se sont bien envenimées. Sœur Irene doit prononcer ses vœux tout en souhaitant aussi aider Flora à retrouver son frère …

Un tome dans lequel il y a beaucoup plus de péripéties que le premier : concernant les religieuses et la vie au couvent , mais aussi Jeanne, le père de Flora …

On cerne davantage la personnalité et le passé de Sœur Irene .

J’aime toujours beaucoup le style d’écriture , de même que les portraits des personnages .

La fin du tome est intrigante pour la suite , à lire !

« Un point c’est tout. »

1945/ 1946 dans une province du Québec , deux histoires se mêlent : celle de Flora , 8 ans qui se trouve au couvent pour une raison que l’on ignore ; celle d’Irene , jeune femme religieuse chargée d’éduquer les enfants de chasseurs et paysans dans le rude environnement de cette contrée .

Ce que j’ai aimé : l’histoire tragique de Flora , les passages avec les points de vue de cette petite fille ,son évolution au sein du couvent , ses peurs et ses doutes, ses rêves de devenir …

L’écriture est riche et très agréable car empreinte de poésie .

Ce qui perturbe un peu dans un premier temps c’est qu’on ne voit pas le lien entre les deux histoires avant une bonne moitié du roman … Le tome se termine sur une interprétation un peu douteuse du comportement de Sœur Irene , pour la réhabiliter (ou pas …) une seule solution : lire la suite 🙂

« Un point c’est tout. »

1952, après avoir sauvé la vie d'Hortense Yves l'épouse même si elle est enceinte de son frère Philippe avec lequel les relations futures seront tendues. D'ailleurs à son retour de Polynésie avec sa nouvelle épouse, Philippe sera encouragé par Yves à aller demeurer loin d'eux à Québec ,ce qu'il fera par respect pour son frère. Une fois cette crise passée Yves se concentrera sur son salon funéraire qui deviendra un incontournable auprès de la population. Un roman moins instructif que le premier tome auquel je donne 6,5/10

1950 ,Yves Lacombe étudiant en médecine revient chez lui pour l'été et se trouve un emploi avec l'entrepreneur de pompes funèbres du village . Tout de suite il est attiré par ce métier et lâche la médecine pour parfaire ses connaissances dans le domaine. Après sa formation il rentre au bercail et tentera d'emmener les villageois vers les nouvelles techniques ou on expose plus les corps dans les maisons mais ou on embaume et on expose dans des maisons funéraires. Mais les traditions sont difficiles à changer et il devra jouer de beaucoup de persuasion .Parallèlement à cela, il tombera amoureux de la belle Hortense qui lui fournit les arrangements de fleurs mortuaires. Roman fort instructif sur ce métier qui a bien évolué durant ces années et dont nous n'avons pas connu les anciennes traditions. Je donne 7/10.

tome 1 .1946 après que son père ai violenté sa mère en l'envoyant à l’hôpital d’où elle ne ressortira jamais et que la ferme a brûlé emportant ses 6 sœurs ,Flora se retrouve orpheline et part vivre chez sa tante Blanche . Ayant une fille au couvent Flora va rejoindre sa cousine Jeanne ou elle apprendra la musique et le chant et ou elle excellera en remportant plusieurs prix grâce aux bons soins de la sœur Irène. Sa copine Simone lui prédit que quelqu'un viendra la chercher et Flora se demande si c'est son père, qu'elle fuit ou son frère Julien qu'elle n'a pas revu depuis la tragédie. Un roman prenant que j'ai dévorée et auquel je donne 8/10

Un début de roman difficile : une tentative de viol incestueux … la brutalité mauvaise d’un frère.

Nous sommes en 1940 au Canada , à St jean de la Miséricorde . Un père de famille de 11 enfants, OmerLarose , veuf, travaille comme un fou pour faire évoluer sa ferme . Sa mort oblige ses enfants , 9 filles 2 garçons,à prendre leur ferme et leur destin en mains.

Tout va reposer sur Aline, l’ainée , une fois que ses frères Abel et Bernard se sont enrôlés pour combattre en Europe .

Quelles difficultés pour des femmes , de jeunes femmes , avec pour seule aide leur grand mère Anais quand la société patriarcale de l’époque applique encore la loi des mâles …et de l’Eglise …

Aline, Bergerette, Caroline féministes avant l’heure ou simplement femmes solides , sensées et courageuses .

J’aime beaucoup l’écriture qui rend compte de la simplicité des personnages , les expressions et dictons , la description de la vie d’un temps au fond pas si lointain . Une fin en forme de moralité bien sentie, une revanche sur les difficultés : j’ai adoré ce roman !

« Un point c’est tout. »

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



Un autre coup de cœur pour cette série, cette fois-ci pour le tome 2, qui m'a aussi chaviré et accroché de la première page à la dernière page.

Je ne veux pas gâcher la lecture pour ceux et celles qui n'auraient pas eu le premier tome, simplement dire que celui-ci, nous laissait sur une note assez dramatique.

Au début du deuxième tome, le côté dramatique est toujours présent, mais heureusement une note d'espoir s'y infiltre.

Encore sous le choc, Yves, se décide finalement à déclarer sa flamme à Hortense, celle-ci étant enceinte, se retrouve sous le choc avec cette demande, mais elle sait très bien qu'elle n'a pas le choix.

Après le mariage qui se fait assez hâtivement, elle doit habiter chez la belle-famille, en attendant que le logis soit prêt et habitable. Co-habitation qui ne se fait pas sans heurt avec la belle-soeur Camille et la belle-mère Paula.

La vie continue son train-train, l'installation finale du salon funéraire, les affaires qui augmentent continuellement avec la publicité du bouche à oreille que l'on fait, et finalement le logement étant prêt, le jeune couple se retrouve enfin chez eux.

Un bébé naît, un peu prématurément tout de même, mais la vie se déroule dans l'ensemble assez bien, jusqu'à l'arrivée de Philippe, le frère d'Yves. Est-ce que celui-ci viendra démolir le petit bonheur d'Yves et Hortense ? Vous pourrez voir vous-mêmes. Encore une fois, ce tome se termine sur une note assez dramatique, et on ne pourra qu'attendre avec grande impatience que le tome 3, prévu à l'automne, nous soit rendu disponible.

J'adore cette auteure, elle réussi avec grand succès, à nous impliquer dans l'histoire, tout comme un membre de la famille. Les mœurs et habitudes funéraires sont bien expliquées et on comprend comment tout cela fonctionnait, une partie de l'histoire que j'ai beaucoup aimé.

Les personnages sont vraiment sublimes, Hortense, est attachante et on voudrait bien être amie avec elle. Yves, tant qu'à lui, est à ses affaires, manquant peut-être d'un peu de temps pour son épouse et son fils. Le personnage d'Ernest, lui, je l'aime énormément, et Paula, et bien Hortense a dû faire des efforts pour l'apprivoiser.

Que vous dire de plus, oui un coup de cœur pour cette famille québécoise et les gens qui viennent s'y greffer, nous sommes sous le charme et espérons ne jamais les quitter.
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La romancière saguenéenne Marjolaine Bouchard, dans son nouveau roman d’époque Les belles fermières, invite ses lecteurs à découvrir la vie quotidienne de huit sœurs qui triment et se désâment du matin au soir pour tenir leur ferme à flot pendant la Seconde Guerre mondiale.
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popée le cheval du nord , une légende

mais alexis le trotteur a bien existé

alexis lapointe de son vrai nom

courrait plus vite qu'un train

mais un jour le train l'a rattrapé

et il a été vaincu...

malheureux