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Critiques de Mark Olshaker (42)
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

Yes, un agent du FBI, précurseur du profilage dans les années 1970, une légende vivante qui a suivi et résolu des dizaines de cas, interviewé des wagons entiers de serial killers, inspiré à Thomas Harris le personnage de l'agent Jack Crawford dans le Silence des Agneaux ... oui, lui-même qui témoigne dans ce Mindhunter ... oui le Mindhunter de Netflix c'est lui, ou plutôt c'est à partir de ce bouquin que David Fincher a crée sa série ...



Je me frottais les mains, prête à passer une nuit blanche ... et ben loupé de chez flop !



Je me suis fait yèche comme ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps. Ça démarre tout mou avec le pourquoi du Monsieur est devenu profiler ... pff, balance ta came, John, moi je veux que ça saigne d'emblée, balance ta couenne #bourrine !



Et puis s'en suit en enfilade les affaires traitées par notre profiler star. On y retrouve les plus atroces des tueurs en série américains, d'Ed Kemper, l'ogre de Santa Cruz, spécialité démembrage, décapitation, viol post-mortem si possible de maman à la family Charles Manson.



Mais malheureusement, même si ça débite, viole, trucide, démembre à tour de bras, ça manque terriblement de chair, juste un os à ronger mais zéro vibration dans le palpitant. Tout est clinique, alphabétique, ripoliné sans aucun liant, sans fil directeur, sans vision . Au suivant comme dirait Jacques. On passe tristement d'une affaire à l'autre, certes avec plein de détails, et moi, j'ai tourné tristement pour finir par lire en diagonale. Le pire, c'est que comme le style est d'une terrible platitude, toutes les explications - qui auraient du être passionnantes sur les ressorts de ce job de psychologie criminelle - deviennent très simplistes, je n'ai pas eu l'impression d'apprendre grand chose, alors que ce John Douglas est forcément un être brillant au vu de sa carrière. Ouin ....



Lu dans le cadre du jury Prix Meilleur Polar des Lecteurs de Points 2018.
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

Mindhunter que l'on peut voir sur Netflix n'est pas une série comme les autres.



Produite et réalisé par le génial David Fincher il y adapte l’essai d’un agent du FBI et précurseur du profilage à la fin des années 1970. Un thriller psychologique rigoureux et captivant.



On est en pleine plongée dans l'histoire (certes romancée) et la naissance de ce qu'est un profiler du FBI, du mariage entre la psychologie, la psychiatrie,la psychanalyse et l'investigation policière.



suite et concours sur le site
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

Suite à un visionnage de vidéos sur M. Bourgouin (ou plutôt "contre", on va dire), dans lesquelles il est souvent question de ce livre, j'ai eu envie de le lire (et j'ai vu la saison 1 de la série il y a quelques temps déjà). Je me dois de préciser, vu les avis que je viens de parcourir, que ceci n'est pas un roman... C'est une autobiographie (Autobiographie et roman dans le même avis, ça ne veut simplement rien dire)... Tous les noms sont ceux de personnes existantes ou ayant existé.



Je ne suis pas déçue. Certes c'est extrêmement difficile à lire, car les cas décrits sont affreux. L'auteur en reste à une description "clinique" des faits, assez froide, et on n'a évidemment pas affaire à un roman thriller. Pas question d'entretenir un quelconque suspense.

L'auteur nous livre simplement son vécu. "Simplement", dans ce cas, reste relativement inimaginable pour le commun des mortels.

A peine si il évoque à demi-mots ses ressentis, sa peur pour ses propres enfants, le délitement de son mariage. Pourtant, à chaque fois, l'homme sous l'enquêteur n'est jamais loin, et j'ai bien apprécié de l'apercevoir de temps à autres, même si ça parait trop peu et trop distancié.

En fait, je ne vois pas comment il aurait pu écrire un livre objectif autrement...



A prendre pour ce que c'est, à savoir comment a pris naissance et s'est développé le département des sciences du comportement (qui ne s'appelle pas du tout comme ça) du FBI, quels criminels ils ont étudiés lors de ces enquêtes pour développer et affiner leurs profils, par un de ses initiateurs. C'est un homme habitué aux rapports d'enquêtes, aux résumés, aux synthèses, et c'est sous cette forme à peine améliorée qu'il présente ses conclusions (qui vont dans le sens des miennes, de celles d'Alice Miller et autres...). A savoir que certains esprits criminels sont définitivement irrécupérables, quoi qu'en pensent les utopistes bien pensants et moralisateurs qui n'ont jamais eu affaire à eux.

Quiconque en attendra autre chose sera forcément déçu.
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

Mindhunter : Dans la tête d'un profileur de John Edward Douglas et Mark Olshaker est un ouvrage que j'ai lu dans le cadre du jury Prix Meilleur Polar des Lecteurs Points 2018.

Au fil de ses vingt-cinq ans au FBI, l'agent spécial John Douglas est devenu une légende vivante, considéré comme le premier profileur de serial killers. Il a suivi et résolu des dizaines de cas, dont le dernier lui a presque coûté la vie.

John Douglas est entré dans l'intimité et dans l'esprit de tueurs en série pour parvenir à établir leur profil et à les arrêter. Il a formé des agents spéciaux.

A partir de ce témoignage, David Fincher a créé une série de fiction (Mindhunter) qui se déroule en 1979 et reprend certaines affaires de John Douglas.

Honnêtement, je ne pense pas que je l'aurais lu si je ne l'avais pas reçu dans le cadre du prix ! Car je n'ai rien contre les ouvrages sur les tueurs en série mais quand ce ne sont pas des romans mais des histoires vraies, j'avoue avoir de plus en plus de mal à supporter ces récits !

Au début, j'ai lu Mindhunter avec plaisir mais très vite... je me suis ennuyée ! Je trouve que ça manque de rythme. J'ai rapidement décroché, à mon grand regret. je l'ai finalement terminé mais en le lisant en diagonale.. je l'avoue.

L'idée n'est pas mauvaise mais je trouve que dans le genre ; l'ouvrage sur les tueurs en série de Stéphane Bourgoin (spécialiste français des tueurs en série) que j'ai lu il y a quelques mois était plus rythmé et bien plus passionnant ! Plus gore aussi, de mémoire, mais au moins je ne m'étais pas ennuyée.

Car là, c'est sacrément plat.

Pas inintéressant pour autant mais j'ai du mal à comprendre que cet ouvrage soit à l'origine d'une série. N'ayant pas regardé celle-ci j'avais que je serais curieuse de la regarder, en espérant qu'elle soit plus rythmée que le livre !

Je ne sais pas trop ce que j'ai pensé de cet ouvrage, mon avis est très très mitigé et du coup je ne vais mettre que deux étoiles. Dommage mais je suis déçue !



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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

C'est une autobiographie de John Edward Douglas, un des premiers profiler.

On apprend quelles techniques sont utilisées pour la recherche des tueurs en série. Il évoque certain de ces tueurs, les meurtres qu'ils ont commis et parfois leur histoire personnelle. j'ai trouvé ça intéressant mais lorsqu'il évoque les profils, il n'explique pas assez comment ils ont fait. du coup quand il nous dit que d'après le profil ce devait être un homme qui conduisait une voiture bleu pas récente, par exemple. On a l'impression que c'est plus du mentalisme que du profilage. J'aurais aimé plus d'explications quand à la façon dont ils font les profils, ce qui les amène à ces conclusions.
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

Je remercie très chaleureusement les éditions Points et Babelio pour cette opération de Masse critique : moi qui suis passionnée depuis des années par le profilage et les techniques du FBI, je ne pouvais qu'être enchantée de recevoir ce livre !



L'auteur, à travers ses souvenirs d'enquêtes et anecdotes personnelles, nous livre avec simplicité et efficacité la naissance du profilage au sein du FBI. En retraçant les cas les plus célèbres de serial-killers sur lesquels lui et ses anciens collègues ont travaillé, John Douglas nous présente, dans les grandes lignes, les techniques d'analyse et d'établissement de profils des agents du FBI.



C'est à la fois aussi passionnant et grisant que les meilleures séries TV ou films consacrés au sujet, mais tellement plus captivant en même temps ! Ici, que du réel, du quotidien, du bassement inhumain...

En nous en apprenant beaucoup sur le sujet, l'auteur ne nous révèle pas encore tout ce qui sous-tend les sciences du comportement, et c'est tant mieux : conserver un peu de mystère sur ce domaine ne fait pas de mal.



La psychologue et passionnée de romans policiers et thrillers que je suis a été véritablement et totalement enthousiasmée par la lecture de cet ouvrage ! Un coup de coeur, qui donne envie de lire d'autres ouvrages de John Douglas qui, bien que pas toujours des plus modestes (et en même temps il a accompli tant de grandes choses au cours de sa longue carrière au FBI !), sait captiver son lecteur par son écriture simple, incisive et efficace.
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

John Douglas apporte un éclairage très intéressant sur le fonctionnement du FBI (Federal Bureau of Investigation), en déconstruisant nos idées reçues (sur les relations FBI/police locale par exemple), en expliquant l'évolution de ce service depuis la mort de J. Edgar Hoover (il a fallu attendre les années 80 pour que les femmes puissent intégrer le FBI !), et en démystifiant les agents du FBI et leurs célèbres costumes en noir et blanc.



Mieux vaut avoir le cœur bien accroché pour lire Mindhunter, car John Douglas expose une multitude d'affaires qu'il a dû résoudre en se glissant dans l'esprit de tueurs en série, en mettant en lumière pour chaque cas un point particulier (la différence entre mode opératoire et signature, l'évolution de la prise en considération de la couleur de peau de la victime et de l'auteur, l'importance de la relation aux journalistes, etc.). Et ça, c'est autant stimulant intellectuellement parlant que terriblement passionnant.



Comment déduire un profil de tueur par les détails d'une scène de crime ? Naît-on criminel ou le devient-on ? John Douglas essaye de répondre avec humilité à ces questions, au regard de ses rencontres (il est allé interroger en prison plusieurs criminels, dont certains malheureusement très célèbres tels que Charles Manson), et de ses expériences professionnelles. Un témoignage glaçant et captivant.
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Agent spécial du FBI : J'ai traqué des serial k..

Je vois beaucoup de critiques sur ce livre qui ont toutes le même point, à savoir que l'auteur ne se prend pas pour de la merde et se vante, et pas que sur babelio. Alors soit c'est l'effet "boule de neige", c'est-à-dire, qu'un jour un mec a écrit ça comme avis sur le livre puis un autre mec qui lui ne l'avait pas encore lu mais comptait le faire a vu cette critique et est donc parti sur une opinion qui n'était pas la sienne, puis sur une lecture subjective (exemple, le film intouchable qui était naze.. sans déconner, arrêtez d'être des moutons). Ou alors les mecs, vous êtes juste méchamment jaloux! Je peux vous dire que si j'avais le même parcours que Monsieur Douglas, je chanterais une ode à ma gloire tous les matins! En alexandrins! Et je me serais même encore plus envoyé des louanges dans mon livre, jusqu'à mettre un bouquet de fleurs sur la couverture. Donc oui vos vies sont moins intéressantes que la sienne, y compris la mienne! Je suis jaloux aussi oui. Sinon, le livre est une petite Bible pour les criminologues, les personnes s'intéressant à l'étude des sciences du comportement ou tout simplement pour ceux qui ont une curiosité morbide sur le sujet. Pas de honte, on l'a un peu tous, sinon personne ne lirait de thrillers. Le livre est extrêmement intéressant et nous plonge dans la vie de ces hommes et femmes qui vivent ces horreurs quotidiennement. J'ai personnellement beaucoup de respect et d'admiration pour eux et si j'étais né aux Etats-Unis, c'est la voie que j'aurais prise sans nul doute. Mais en France, ces "profilages" n'ont pas été reconnus ; on a bien quelques études rapides comme des DU mais à ce jour il n'y en a qu'un qui peut prétendre à ce titre et il a vécu la plupart du temps aux USA justement.. Dans la continuité, j'ai commandé le suivant de John Douglas que je vais commencer dès à présent, et après le premier, je n'ai aucun doute que celui-là sera lui aussi un incontournable dans le genre. Car enfin, c'est tout de même l'un des précurseurs des sciences du comportement qui vous livre ici sa vie et ses expériences, et qui a contribué à l'arrestation de nombreux criminels dont un nombre incalculable de tueurs en série. Merci à lui et à ses collègues.
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

Assez peu intéressant dans sa partie autobiographique, « Mindhunter, dans la tête d'un profiler » est une mine d'informations pour les passionnés d'affaire criminelles « dures » voir insoutenables comme dans le cas de ce tueur obligeant sa victime à écrire une lettre d'adieux à sa famille.



Il en résulte que PERSONNE n'est malheureusement à l'abri d'une agression d'opportunité et la liste des victimes à « bas risques » égrenées par Douglas constitue en ce sens un avertissement à la prudence dans le comportement de tous les jours.



A travers de multiples exemples se dessine le portrait robot du tueur psychopathe type : intelligent, organisé, manipulateur et égocentrique.



Tous ces facteurs contribuent à leur extrême dangerosité mais aussi à leurs faiblesses que Douglas a appris à exploiter en faisant preuve lui aussi de techniques de manipulation.



Cependant le constat de l'expert est sans appel : une fois mis sous les verrous, les cas de rédemption sont rarissimes et à chaque fois que l'un d'entre eux est libéré après avoir souvent berné les psychiatres et juges chargés de l'examiner, il recommence la spirale des meurtres.



Passé un certain niveau de violence, nul retour possible dans la vie « normale » car tout simplement aucun traitement n'existe. Aux États-Unis deux issues possibles donc : la peine de mort ou l'emprisonnement à vie.



Mais aucun système n'est infaillible, Douglas le prouve, en montrant comment certains tueurs ont pu passer entre les mailles de l'administration.
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

Tout le monde a, je pense, déjà entendu parler de la série télévisée Mindhunter, diffusée sur Netflix. Ce que les gens savent moins, en général, c’est qu’elle est adaptée d’un roman de John Douglas et Mark Olshaker. Ce dernier est un écrivain et j’imagine que c’est la narration, l’art d’écrire une histoire, qu’il a apporté à ce duo. Quant à Douglas, c’est un ancien agent du FBI et qui fut l’un des premiers profileurs. Mindhunter est plus qu’un roman, c’est son témoignage (autobiographique, donc).

Le début du livre commence avec les péripéties scolaires de l’étudiant que John Douglas était à l’époque, son intégration au sein de l’armée, etc. C’est vrai, cela n’est guère intéressant si l’on veut tout savoir des profileurs, mais je pense que connaître son parcours est essentiel pour cerner le personnage. Après cela vient sa première rencontre avec un tueur en série : Ed Kemper. Accompagné de son collègue Robert Ressler, il va interroger le criminel dans le cadre d’un programme organisé par le FBI. L’idée ? Découvrir s’il y a un schéma qui se répète parmi les tueurs en série, qu’est-ce qui a bien pu déclencher le premier meurtre, etc. Et avec tout ce qu’ils auront recueilli, peut-être pourraient-ils prévenir de telles vagues de crimes. En tout, trente-six hommes ont été interrogés sur les crimes en série qu’ils ont commis.

Si Douglas évoque occasionnellement ce fait – que ce soit pratiquement toujours des hommes -, la réflexion ne va malheureusement pas plus loin ; avec les études faites ces dernières années, je pense que l’on a désormais plus de réponses et des raisons à apporter sur le sujet, comme l’impossibilité des femmes de se déplacer aussi librement que les hommes, l’interdiction de la violence, etc. J’aimerais d’ailleurs lire des choses à ce sujet et je suis donc ouverte à vos suggestions si vous en avez. Mais là n’est pas le propos de Mindhunter et je vais donc recentrer mon propos sur le livre.

Dans Mindhunter, si John Douglas nous donne les grandes lignes de l’étude, les réflexions qui ont été faites, comment cela s’est passé au niveau de l’administration…, il ne faut pas oublier que l’on parle de tueurs en série, de serial killers. De fait, la lecture peut peut-être heurter les plus sensibles d’autant plus que les meurtres commis s’accompagnent souvent de tortures, de viols, etc. C’est horrible à lire mais ce n’est pourtant jamais gratuit. Les auteurs n’ont pas fait un livre pour écœurer ; il leur faut nous resituer qui sont ces meurtriers, quels sont leurs modes opératoires, quels sont leurs crimes, afin de pouvoir nous expliquer par la suite quelles ont été les réflexions des équipes du FBI afin d’établir des profils et, par la suite, pouvoir arrêter les coupables au plus vite, avant que plus de gens ne soient tués (bien souvent des femmes ou des enfants). Car c’est cela qui est également bien dans ce livre, on ne se cantonne pas aux rencontres entre Douglas et des tueurs ; l’ancien agent nous explique également comment, sur telle ou telle autre affaire, lui ou d’autres de ses collègues ont appliqué leurs nouvelles connaissances dans des enquêtes.

Le point qui m’a quelque peu surprise, c’est quand Douglas glisse au passage qu’il est pour la peine de mort. Cela n’aurait pas dû me surprendre puisque tout cela se déroule aux Etats-Unis d’Amérique ! Mais bon, de mon point de vue très français, je ne m’y attendais pas – ou plutôt, j’ai oublié que ça pouvait être évoqué. En tout cas, bien que je reste opposée à la peine de mort, je ne peux que comprendre les motivations des gens à la soutenir quand je lis des atrocités telles que présentées dans Mindhunter.



Mindhunter – Dans la tête d’un profileur est un roman très intéressant que j’ai envie de vous conseiller, bien que le sujet puisse être sensible. En tout cas, si vous appréciez la série Netflix, plongez-vous dans le livre : il est certain que vous aimerez.




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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

Alors que la série remporte un vif succès sur Netflix, je décide de me plonger avant dans l'histoire autobiographique de John Edward Douglas qui a inspiré cette adaptation télévisée.



J'ai lu beaucoup de récits, d'essais sur le profilage, sur les tueurs en série (notamment les livres de Stéphane Bourgoin), j'étais donc curieuse de lire ce livre car l'auteur ne va pas "idéaliser" de manière romanesque la figure du serial killer, il va nous raconter les faits, il s'agit du créateur de la première cellule de profilage aux États-Unis, c'est une figure incontournable pour comprendre le raisonnement de ce type particulier de tueur, c'est ainsi un bon moyen pour tout fan de thrillers de compléter ses connaissances et de démêler le vrai de la fiction.



Ce livre a été vraiment très intéressant à lire, c'est loin d'être une lecture facile, ce n'est pas une promenade de santé mais j'ai véritablement appris durant ma lecture, je me suis mise à la place de cet homme qui a dû se mettre dans la tête de terribles criminels, qui a dû combiner vie personnelle avec un travail qui reste omniprésent, qui ne peut que dépasser sur la sphère privée.



John Douglas nous livre un témoignage glaçant, angoissant parfois car tout est avéré, tout est réel, tout a eu lieu. Nous pouvons constater ce qui a pu inspirer les grands classiques du roman noir ou ce qui a été transformé. En réalité tout est sombre, froid, horrible. John Douglas a ainsi eu une vie qui côtoyait perpétuellement la peur, le danger et la mort; cet homme est une légende qui décide de nous montrer, de nous faire entrevoir ce que traquer un tueur signifie vraiment.



En définitive, un témoignage percutant, fort, nécessaire et passionnant sur l'univers des profilers.
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

J’ai découvert l’existence de ce livre grâce à la série Netflix du même nom. Dans ce récit autobiographique, John Douglas, agent spécial du FBI nous raconte le chemin qui l’a amené à la création de l’unité d’étude des sciences comportementales au FBI. Les termes de « Tueur en série » et « profiler » viennent de lui.



Contrairement à la série, le livre commence par la jeunesse de John Douglas, sa scolarité, son passage à l’armée et plusieurs jobs qui l’ont petit à petit mené vers la psychologie et criminologie. Il parle aussi du Bureau et son fonctionnement. Il aborde aussi rapidement J. Edgar Hoover, le créateur et président du FBI jusqu’à son décès. Cela m’a donné envie de voir le film J. Edgar avec DiCaprio.



Avec l’aide de Mark Olshaker, écrivain, John Douglas narre la naissance de son métier de profiler en s’appuyant sur des cas concrets plus ou moins connus. Il parle des entretiens avec des tueurs en série et de la manière dont le profilage est né. Aujourd’hui c’est une unité internationalement reconnue qui aide à la résolution d’affaires de meurtres en série. Les meurtres qui y sont expliqués le sont avec une froideur d’autopsie, sans pathos. Mais leur véracité les rend plus effrayants que des scènes se roman de fiction.



Bref, une non-fiction plus dynamique que la série et sans trop de redondance si vous lavez vue. Et sinon, si le sujet vous intéresse, je ne peux que vous le conseiller !
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

J’ai eu une assez bonne surprise avec la lecture de ce livre que j’ai trouvé très intéressant pour plusieurs raisons.



Dans un premier temps, car il s’agit d’une autobiographie de John Douglas : l’un des fondateurs des techniques modernes de profilage. Ce dernier nous explique comment il en est venu à pratiquer le profilage (alors que rien ne l’y prédestinait), puis à développer une cellule entièrement dédiée à l’établissement de profils criminels au sein du FBI. On en apprend, par conséquent, pas mal sur ces sciences du comportement, sur les techniques d’interrogatoires, sur ce qu’est un profil criminel, un mode opératoire, une signature etc. De même, on découvre quelques anecdotes cocasses sur le FBI.



Dans un second temps, John Douglas revient sur de nombreuses enquêtes auxquelles il a contribué et dans lesquelles l’établissement d’un profil criminel a été déterminant. Il faut savoir que certaines descriptions de scènes de crime sont extrêmement dures lorsque l’on sait que des hommes ont réellement infligé ces horreurs à d’autres êtres humains (d’autant plus que les victimes sont bien souvent des femmes et/ou des enfants). Il est, néanmoins, fascinant de voir à quel point le profilage peut-être précis, à la limite de la clairvoyance.



John Douglas explique également quelles ont été les répercussions de ces enquêtes sur sa propre santé mentale et sur sa vie de famille. Ses mots sont souvent crus et assez orientés sur certaines questions politiques (la peine de mort notamment). Néanmoins, prises dans leur contexte, ses opinions peuvent tout à fait être compréhensibles.



Concernant les points plus négatifs, j’ai trouvé que « Mindhunter » aurait gagné a être moins long et plus organisé dans sa construction narrative (une affaire par chapitre par exemple). En effet, il faut savoir avant de commencer la lecture qu’il ne s’agit pas d’une histoire à suspense avec une intrigue mais d’une autobiographie (parfois un peu décousue), ce qui m’amène à ma deuxième critique. Cet ouvrage n’est pas un « polar » mais plutôt la réalité crue qui se trouve de l’autre côté du miroir (et qui est souvent source d’inspiration pour les auteurs de thrillers et romans policiers). Ce livre est donc un peu « hors compétition » selon moi dans le cadre de l’élection du meilleur « polar ».

Finalement, j’aurais parfois apprécié des explications / exemples plus détaillés sur l’établissement des profils. Néanmoins, John Douglas explique qu’il s’agit d’un exercice périlleux dans le sens où cela pourrait pousser des personnes mal intentionnées à faire évoluer leur comportement pour échapper à la police.



En bref : Malgré les quelques points négatifs évoqués, j’ai apprécié ma lecture et y ai puisé plein d’informations intéressantes.
Lien : https://thecosmicsam.com
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

Après avoir regardé la fameuse série sur Netflix, je voulais en savoir plus et j'ai décidé de me procurer ce livre où John Edward Douglas nous livre son passé d'enquêteur au sein du FBI.

J'avoue avoir été ennuyée par les 100 premières pages car il nous raconte sa jeunesse et son entrée au FBI, donc aucun détail et aucune affaire examinée. Je recherchais du concret, des faits, des explications et le reste du livre j'ai été servie. Il nous raconte un nombre incalculable d'affaires, toutes aussi passionnantes (si on aime lire ce genre de choses je suppose...) les unes que les autres. Toujours d'un point de vue assez éloigné (alors qu'il a été confronté à des choses horribles) il nous relate les faits, sa façon d'examiner le cas et ses conclusions. Il a fait partie des premiers enquêteurs à faire du "profilage" et à s'intéresser vraiment au profil du criminel. Ainsi, il est arrivé à cerner plusieurs personnalités et à pouvoir, rien qu'en analysant une scène de crime, déduire quel type de personnalité avait pu commettre le (ou les) meurtre(s).

Un livre très intéressant où on peut se poser la question, tout comme lui, à la fin si on "naît" tueur ou si on le "devient". (Et la réponse est en grande partie apportée). Une bonne analyse des facteurs déclencheurs, et presque au final une très bonne analyse de la psychologie humaine. Très intéressant !
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Affaires non classées : De Jack l'Eventreur a..

The Cases That Haunt Us : From Jack the Ripper to Jobenet Ramsey

Traduction : Emmanuel Scavée



Extraits



Ecrit par John Douglas, ancien agent du FBI, et le journaliste Mark Olshaker, ce volume de plus de quatre cents pages ne casse pas trois pattes à un canard. Certains lecteurs, parmi les néophytes, risquent même de s'ennuyer grave s'ils ne possèdent pas une connaissance assez étendue des affaires criminelles qui se sont déroulées de l'autre côté de la Manche et surtout de l'Atlantique.



Contrairement à ce qu'ils se proposaient de faire, Douglas et Olshaker n'apportent aucun éclairage nouveau sur les affaires qu'ils extraient de leurs cartons plus ou moins poussiéreux. En ce qui concerne Jack l'Eventreur, premier grand tueur en série officiellement répertorié et qu'admirait Joseph Vacher, notre hexagonal "tueur de Bergères", la chose ne saurait trop étonner : les noms des principaux suspects valables sont toujours là mais nous n'aurons jamais, sauf miracle authentique, la preuve décisive qui désignera le seul coupable parmi eux - en admettant d'ailleurs qu'il y soit réellement.



Même son de cloche pour l'enlèvement du tout jeune Charles Lindbergh Jr : les auteurs se contentent de démontrer que Bruno Hauptmann, qui fut exécuté en avril 1936 comme seul responsable du kidnapping et de la mort du bébé, avait sans doute des complices, lesquels ne furent évidemment jamais retrouvés.



Le meurtre atroce d'Elizabeth Short, mieux connu sous le nom d'"Affaire du Dahlia Noir", ne reçoit pas non plus d'illumination particulière : ce qu'en disent nos auteurs sonne plutôt comme un ronron reprenant à son compte les éléments de l'enquête et les réalignant les uns après les autres, mais sans plus.



Le traitement réservé à l'Etrangleur de Boston est un peu plus imaginatif puisqu'il rappelle, mais très brièvement, qu'Alberto de Salvo ne fut peut-être dans l'affaire qu'une espèce de bouc-émissaire, coupable des viols reprochés à l'Homme en Vert mais qui, par la suite, peut n'avoir reconnu que des faits qui lui auraient été rapportés par l'un de ses co-détenus de jadis. Pourquoi aurait-il agi ainsi ? Par vanité, bien sûr mais aussi dans la certitude que, de toutes façons, il serait enfermé dans un hôpital psychiatrique et non dans une prison d'Etat - ce qui ne fut pas le cas.



Deux autres "cas" sont traités de la même façon, de manière si banale, si peu digne d'intérêt, si dénuée de punch que j'ai même oublié à qui ils se rapportaient. Bref, le lecteur européen n'apprend quelques menues choses que lorsque Douglas et Olshaker s'attaquent à l'affaire Lizzie Borden et à celle de la petite JoBenet Ramsey.



Le nom de Lizzie Borden est bien connu des amateurs de fantastique puisque, pour une raison mal définie - peut-être la petite comptine très évocatrice qui courut après les meurtres, "Lizzie Borden took an axe, etc ..." n'est-elle pas étrangère au phénomène - la littérature, le cinéma et la télévision ont fait d'elle une espèce d'équivalent féminin de Jack Nicholson dans "Shining." Mais à notre connaissance, aucun ouvrage documentaire n'est paru en français sur cette affaire qui défraya la chronique dans l'Amérique du début du XXème siècle. En ce sens, l'ouvrage de Doublas et Olshaker a le mérite de nous familiariser avec ce double parricide supposé - rien ne fut prouvé.



De même, le viol et le meurtre de la petite JonBenet Ramsey, retrouvée, le 25 décembre 1996, dans la cave de la maison où elle vivait avec ses parents et son frère, sont rarement évoqués dans les médias et l'édition français. A ce jour, en dépit d'une revendication survenue dix ans plus tard mais rejetée par les autorités comme étant une affabulation de pervers désireux d'avoir son quart d'heure de célébrité, l'affaire demeure tout aussi mystérieuse que celle du Dahlia Noir.



En résumé, un livre planplan, sans aucune originalité, qui ne passionne guère mais qu'on feuillette jusqu'au bout au cas où les auteurs se réveilleraient, ce qui, malheureusement, n'arrive à aucun moment. ;o)

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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

Le début du livre est plutôt prenant. L’auteur raconte comment il est devenu profiler, ses débuts dans la police, sa découverte des sciences du comportement, etc. Mais cela se corse quand il commence à détailler les affaires criminelles qu’il a étudiées ou auxquelles il a participé. Les portraits des criminels rencontrés en prison étaient déjà assez durs, mais la description répétée des meurtres et des atrocités perpétrés par ces malades a eu raison de ma détermination à finir le livre et je l’ai abandonné au premier tiers.

Je peux supporter la violence quand il s’agit de fiction, mais quand elle correspond à des faits réels, c’est au-dessus de mes limites. Pour lecteurs très avertis donc, et heureusement que je n’ai pas regardé la série Netflix correspondante !
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Le tueur en face de moi

« Naît-on tueur ou le devient-on ? »

Vous avez quatre tueurs.



Et là, la problématique n’est pas de trouver QUI est le tueur mais bien POURQUOI il a tué.



Dans cet ouvrage, qui fait suite à Mindhunter (récit à l’origine la série éponyme), John E. Douglas présente les raisons qui l’ont poussé à s’entretenir de manière si intimiste avec les tueurs les plus diaboliques que les USA de la fin du siècle dernier aient connus.

Cette recherche particulière lui a permis d’être considéré comme le premier agent spécial du FBI profiler, comportementaliste et psychocriminologue d’investigation.



Ses méthodes paraissent simples : s’entretenir en tête à tête avec ces tueurs en série à la renommée morbide dans un cadre presque cosy et laisser à ses psychopathes l’illusion d’un ascendant psychologique pour les pousser à la confidence.

Résultats sans appel, ils prennent un plaisir monstrueux à revivre leurs exploits funèbres. On comprendra d’ailleurs très vite que le plus difficile est de ne pas exprimer sa colère et son dégout face à leur récit.



Nous voici donc à pénétrer l’esprit de quatre de ces criminels pour nous intéresser à leurs comportements avant, pendant et après leurs crimes. On apprend ainsi par exemple à distinguer un violeur qui tuera sa victime d’un tueur qui violera sa victime… la nuance ne semble pas primordiale dans l’échelle de l’atrocité et pourtant…!

Autre thème qui est abordé : comment différencier la maladie mentale du trouble de la personnalité ? La démence, de la maladie mentale ?

Autant de questions dont les réponses permettent de juger de la responsabilité, de la dangerosité et du risque de récidive.



Cet ouvrage sera apprécié par qui n’a pas peur de fleurter avec ce que l’espèce humaine fait de pire. Néanmoins, il tient de l’essai voire de la revue scientifique. Il peut être difficile à suivre à causes des méandres de la procédure pénale américaine (j’aurai retenu néanmoins que le cumul des peines permet d’être condamné à 397 ans de prison !).
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

C'est après avoir vu la remarquable et passionnante série éponyme sur Netflix que j'ai eu envie d'aller au delà.

Ce livre autobiographique et de témoignages de John Douglas, légende vivante du profilage , raconte de manière plus ou moins chronologique le parcours de l'auteur au sein du FBI et comment il a, peu à peu, mis en place les outils psychologiques des techniques de profilage au sein de cette institution et permis de "révolutionner" les méthodes d' enquêtes criminelles.



Certains chapitres, et plus particulièrement ceux liés aux entretiens avec les tueurs en série ou l’enquête sur les meurtres d'Atlanta ( objet de la saison 2 de la série ) ont été repris assez fidèlement par David Fincher dans la série.



Ce livre se lit plutôt aisément même si au final j'ai trouvé que la redondance des thématiques et les longueurs de certaines descriptions était lassante . Je le conseille aux passionnés de cette thématique.



A noter que l'auteur a été également l'inspirateur de Thomas Harris pour sa série Hannibal Lecter.




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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

Parmi la large liste de souhait de la Masse Critique d'octobre (et il y en avait du choix !), j'ai reçu ce livre. Je l'avais mis dans ma sélection, sans grande conviction, car j'avais déjà pu voir la première saison de la série éponyme. Série qui m'avait pas mal intrigué, bien jouée, malgré quelques longueurs.



Et là, pfiou ! Ceci est une biographie mais ça se lit comme un thriller sur des enquêtes menées par John Douglas, agent fédéral du Bureau et l'un des tous premiers profileurs au monde. Ce livre se laisse lire si facilement que c'en est à la fois très bon et très étrange au vu des faits qui nous sont relatés. C'est glauque, ça peut glacer les sangs, c'est froid et cruel… Et intéressant lorsqu'on suit les étapes de déduction !

John Douglas n'était pourtant pas parti pour faire ce genre de job dans sa jeunesse. Il pensait être véto (ce qui ravisait sa mère) mais ses études se sont mal passées, puis il a été dans l'armée où il a suivi des cours du soir sur la psychologie et pour, enfin, devenir agent du FBI où il a gravi les échelons. Et surtout il a intégré une cellule d'études de psychologie criminelle, toute nouvelle, où les agents se mettaient peu à peu à réfléchir comme les criminels (principalement des tueurs et/ou violeurs) qu'ils poursuivaient. En quelque sorte, pour le commun des mortels, cela revenait à agir comme des « sorciers » ! Car leurs déductions étaient (sont) souvent justes.



Et des crimes, en 25 ans, il en a suivi des centaines. Et il a permis d'en élucider des tas. John Douglas nous raconte alors plusieurs enquêtes qu'il a suivi, plusieurs criminels qu'il a aidé à placer derrière les barreaux et aussi les quelques serial killers qu'il a interrogé pour comprendre leur mode de fonctionnement. Car là est toute la méthode apprendre des tueurs eux-mêmes.

Il y a aussi quelque chose d'énorme dans la méthodologie des profileurs. Douglas et ses collègues pouvaient très bien ne pas avoir à se déplacer sur le terrain pour comprendre comment fonctionnait le criminel. En examinant des photos, en interrogeant les policiers en charge de l'affaire, ces profileurs pouvaient cerner le suspect sur son âge, sa vie sociale et professionnelle, sur ses activités, sa voiture. En gros, encore de la « magie ». En parlant voiture, à l'époque, dans les années 1970, il ne faisait pas bon avoir une Coccinelle !



Cependant, ce John Douglas n'est pas exempt de défauts. Malgré le fait d'être heureux en ménage, il a plutôt délaissé sa femme et ses enfants pour ses enquêtes. Et ça peut se comprendre, il veut retrouver des salopards pour probablement dormir l'esprit tranquille auprès de ceux qu'il aime. Mais bon… Aussi, cet homme est entièrement pour la peine de mort. Quand des mecs qu'il a pu faire arrêter se retrouvent avec cette sentence, il est assez « heureux » de la sentence finale.

Il a aussi mis en péril sa propre santé. Toujours en déplacement, en décalage horaire, sur le qui-vive, toujours en pleine tension, faisant peu de sport. Il se retrouve à faire une crise et à être dans le coma pendant plusieurs jours. Au point que l'on pensait qu'il n'aurait plus toutes ses facultés physiques et mentales. Mais il s'en remet bien.



Donc ce récit est prenant, particulièrement intéressant, sans non plus que ce soit trop scientifique ni technique (quoique cela soit un peu dommage). le découpage narratif est assez particulier mais il est aussi vivant : on a l'impression d'avoir face à soi une personne qui nous raconte sa vie et qui tout d'un coup se souvient d'un événement particulier, bifurque dans sa narration sur celui-ci, avant de revenir au sujet initial. C'est assez dynamique, même si on peut se perdre un peu dans les noms de tous les collègues et suspects.





Des petites remarques sur l'édition.

Une première en rapport avec la traduction (effectuée en 2017, j'ai vérifié). C'est trois fois rien mais cela m'a fait sortir de ma lecture. Dans le texte, on se retrouve avec une phrase suivante « a appelé le 17 ». Euh… mais pourquoi ne pas avoir laissé « 911 » ?! En tant que lecteur, on sait qu'on se trouve aux States. Avec un peu de culture, on est au courant que les ricains ne font pas le 17 (ou alors juste indiquer l'information par une note de bas de page). Donc voilà…Et dans une autre phrase le mot « franc » est utilisé en remplacement de « dollar ». Encore une fois, tout se déroule aux Etats-Unis donc autant se servir de la monnaie locale (même si le livre a été rédigé en 1995, que le franc avait encore cours)…

Ma deuxième remarque… le livre est divisé en chapitre avec des titres pour chacun d'entre eux (pas juste des numéros) mais aucun sommaire ! Ça, je dois avouer que ça m'énerve un tantinet à chaque fois qu'il y a cet « oubli » !



Merci à la Masse Critique de Babelio et aux éditions Points.
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

Ayant beaucoup apprécié la série Netflix, j'ai été ravie d'avoir l'occasion de lire le livre.

Et je n'ai pas été déçue! En partie autobiographique et en partie documentaire, John Douglas raconte son recrutement et ses débuts au sein du FBI, en nous faisant un peu part de l'envers du décor. mais surtout, la naissance et le développement du profilage, aujourd'hui pleinement reconnu. A travers des vraies affaires sur lesquelles il a travaillé et les rencontres avec des serial killers incarcérés, il dresse les portraits psychologiques de tueurs en série. Ces portraits sont d'une précision incroyable et ont facilité l'arrestation de nombreux meurtriers.

Passionnant!
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